Bachar el-Assad doit abandonner le pouvoir, les avis étaient une nouvelle fois unanimes vendredi lors de la réunion des Amis du peuple syrien qui s’est tenue à Paris, la troisième du genre après celles de la fin février à Tunis et du début avril à Istanbul. La réunion a commencé par un discours inaugural de François Hollande qui a demandé à la communauté internationale de prendre cinq engagements pour faciliter la chute du régime et l’avènement d’une transition politique.
Accusés par l’opposition syrienne mais aussi, dernièrement, par le général Mood, le chef des observateurs de l'ONU en Syrie, de ne pas être assez actifs, les représentants de la centaine de pays occidentaux et arabes présents à Paris ont fait monter la pression d’un cran envers le régime en place en décidant d’une part d’aider de façon plus soutenue l’opposition syrienne, et en demandant d’autre part l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution « sous chapitre VII ».
La chute du régime est « inéluctable »
Ce chapitre VII de la charte de l'ONU, évoqué par la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton, ouvre la voie à des sanctions ou même au recours à la force. Si de nouvelles sanctions économiques vont assurément frapper un peu plus durement le régime Assad à court terme, le recours à la force - souhaité par une grande partie des opposants syriens - semble en revanche peu probable en l’état actuel des choses. A entendre chacun, cela ne sera peut-être pas nécessaire tant la fin du tyran syrien semble « inéluctable » selon les propres termes d’Hillary Clinton.
Reste à savoir quand la chute aura lieu mais, sur ce point, des signes encourageants sont apparus ces derniers temps. « Le régime est en train de tomber, de perdre le contrôle du territoire », a par exemple affirmé le chef du Conseil national syrien (CNS) Abdel Basset Sayda. Autre élément qui va dans ce sens : les désertions qui se multiplient, la dernière en date, celle du général Mounaf Tlass, un proche du régime qui a quitté Damas jeudi soir, n’étant pas la moindre.
Les Russes ne bougent pas
Grands absents de la réunion, les Chinois mais surtout les Russes ont fait l’objet de vives critiques, notamment de la part de François Hollande et d’Hillary Clinton qui les ont accusés de « bloquer les progrès » dans le dossier syrien. « Il est tout absolument nécessaire de saisir à nouveau le Conseil de sécurité et d'exiger une mise place du plan de Genève auquel Russie et Chine ont souscrit », a insisté la secrétaire d'Etat américaine.
Murée dans son attitude, la Russie a balayé les critiques par la voix de Sergueï Riabkov, son vice-ministre des Affaires étrangères. « Nous rejetons catégoriquement la formulation selon laquelle la Russie soutient le régime de Bachar al-Assad », a-t-il déclaré depuis Moscou. Autant dire qu’il y a encore du chemin à parcourir avant que Russes et Chinois consentent à se joindre au reste de la communauté internationale pour faciliter la transition politique en Syrie.
Accusés par l’opposition syrienne mais aussi, dernièrement, par le général Mood, le chef des observateurs de l'ONU en Syrie, de ne pas être assez actifs, les représentants de la centaine de pays occidentaux et arabes présents à Paris ont fait monter la pression d’un cran envers le régime en place en décidant d’une part d’aider de façon plus soutenue l’opposition syrienne, et en demandant d’autre part l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution « sous chapitre VII ».
La chute du régime est « inéluctable »
Ce chapitre VII de la charte de l'ONU, évoqué par la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton, ouvre la voie à des sanctions ou même au recours à la force. Si de nouvelles sanctions économiques vont assurément frapper un peu plus durement le régime Assad à court terme, le recours à la force - souhaité par une grande partie des opposants syriens - semble en revanche peu probable en l’état actuel des choses. A entendre chacun, cela ne sera peut-être pas nécessaire tant la fin du tyran syrien semble « inéluctable » selon les propres termes d’Hillary Clinton.
Reste à savoir quand la chute aura lieu mais, sur ce point, des signes encourageants sont apparus ces derniers temps. « Le régime est en train de tomber, de perdre le contrôle du territoire », a par exemple affirmé le chef du Conseil national syrien (CNS) Abdel Basset Sayda. Autre élément qui va dans ce sens : les désertions qui se multiplient, la dernière en date, celle du général Mounaf Tlass, un proche du régime qui a quitté Damas jeudi soir, n’étant pas la moindre.
Les Russes ne bougent pas
Grands absents de la réunion, les Chinois mais surtout les Russes ont fait l’objet de vives critiques, notamment de la part de François Hollande et d’Hillary Clinton qui les ont accusés de « bloquer les progrès » dans le dossier syrien. « Il est tout absolument nécessaire de saisir à nouveau le Conseil de sécurité et d'exiger une mise place du plan de Genève auquel Russie et Chine ont souscrit », a insisté la secrétaire d'Etat américaine.
Murée dans son attitude, la Russie a balayé les critiques par la voix de Sergueï Riabkov, son vice-ministre des Affaires étrangères. « Nous rejetons catégoriquement la formulation selon laquelle la Russie soutient le régime de Bachar al-Assad », a-t-il déclaré depuis Moscou. Autant dire qu’il y a encore du chemin à parcourir avant que Russes et Chinois consentent à se joindre au reste de la communauté internationale pour faciliter la transition politique en Syrie.