Les bombardements sont moins fréquents, plus espacés dans le temps, et la circulation était fluide samedi à Damas.
Il y a quand même des tireurs d'élites, embusqués et prêts à ouvrir le feu sur tout rassemblement. Des témoins contactés par RFI sur internet affirment que dans les rues, des voitures remplies de bidons d'essence ont fait leur apparition. Les tireurs sont prêts à les faire exploser.
Les habitants, ceux qui n'ont pas fui, se terrent chez eux. Ils ne sortent que pour acheter des vivres. C'est le début du ramadan et les rayons des supermarchés encore ouverts sont vidés. La plupart des commerces sont fermés.
Pénurie de pain aussi dans un quartier riche de Damas, à Mazzé. Des affrontements ont lieu dans la périphérie, les femmes et les enfants ont fui.
Les frontières libanaises, irakiennes et jordaniennes voient des dizaines de milliers de réfugiés affluer. Des familles effrayées et encore choquées par les combats. Jusqu'à 30 000 réfugiés en deux jours, d'après le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU.
LE CONTRÔLE DES FRONTIÈRES, VITAL POUR L'APPROVISIONNEMENT EN ARMES DES REBELLES
La rébellion syrienne contrôlait samedi plusieurs postes-frontières avec l'Irak et la Turquie, vitaux pour l'approvisionnement en armes. À l'est, ils contrôlent désormais deux des trois principaux points de passage entre l'Irak et la Syrie, à Boukamal et Yaribiyah.
Au nord, la rébellion contrôlait déjà depuis vendredi un des 12 postes-frontières entre la Turquie et le Syrie, celui de Bab al-Hawa. Samedi, environ 150 combattants venus de divers pays musulmans (Algérie, Arabie Saoudite, etc.) et se revendiquant de mouvements islamistes armés (al-Qaïda au Maghreb islamique, etc.) auraient pris le relais à cette position, équipés de fusils d'assaut Kalachnikov, de lance-roquettes et de lourdes mines artisanales.
En revanche, au sud, l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de civils armés, a tenté en vain de prendre un poste-frontière avec la Jordanie, selon un haut responsable jordanien.
A l'ouest, la frontière avec le Liban est pour l'heure sous le contrôle complet de l'armée syrienne. Alors que les combats s'intensifient, les rebelles ont plus que jamais besoin d'armes et le contrôle des frontières est vital pour leur approvisionnement.
RFI
Il y a quand même des tireurs d'élites, embusqués et prêts à ouvrir le feu sur tout rassemblement. Des témoins contactés par RFI sur internet affirment que dans les rues, des voitures remplies de bidons d'essence ont fait leur apparition. Les tireurs sont prêts à les faire exploser.
Les habitants, ceux qui n'ont pas fui, se terrent chez eux. Ils ne sortent que pour acheter des vivres. C'est le début du ramadan et les rayons des supermarchés encore ouverts sont vidés. La plupart des commerces sont fermés.
Pénurie de pain aussi dans un quartier riche de Damas, à Mazzé. Des affrontements ont lieu dans la périphérie, les femmes et les enfants ont fui.
Les frontières libanaises, irakiennes et jordaniennes voient des dizaines de milliers de réfugiés affluer. Des familles effrayées et encore choquées par les combats. Jusqu'à 30 000 réfugiés en deux jours, d'après le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU.
LE CONTRÔLE DES FRONTIÈRES, VITAL POUR L'APPROVISIONNEMENT EN ARMES DES REBELLES
La rébellion syrienne contrôlait samedi plusieurs postes-frontières avec l'Irak et la Turquie, vitaux pour l'approvisionnement en armes. À l'est, ils contrôlent désormais deux des trois principaux points de passage entre l'Irak et la Syrie, à Boukamal et Yaribiyah.
Au nord, la rébellion contrôlait déjà depuis vendredi un des 12 postes-frontières entre la Turquie et le Syrie, celui de Bab al-Hawa. Samedi, environ 150 combattants venus de divers pays musulmans (Algérie, Arabie Saoudite, etc.) et se revendiquant de mouvements islamistes armés (al-Qaïda au Maghreb islamique, etc.) auraient pris le relais à cette position, équipés de fusils d'assaut Kalachnikov, de lance-roquettes et de lourdes mines artisanales.
En revanche, au sud, l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de civils armés, a tenté en vain de prendre un poste-frontière avec la Jordanie, selon un haut responsable jordanien.
A l'ouest, la frontière avec le Liban est pour l'heure sous le contrôle complet de l'armée syrienne. Alors que les combats s'intensifient, les rebelles ont plus que jamais besoin d'armes et le contrôle des frontières est vital pour leur approvisionnement.
RFI