Face à la perpétuation des violences, "les membres de ce Conseil et de la communauté internationale n'auront plus d'autre option que d'étudier s'ils sont prêts à agir hors du cadre du plan Annan et de l'autorité" de l'ONU. "La décision est entre les mains du gouvernement syrien. A lui de remplir ses engagements", a estimé Mme Rice. "Si nous [n'agissons pas rapidement], nous serons tous confrontés à un troisième scénario, que nous espérons pouvoir encore éviter", a-t-elle ajouté.
Lire l'éclairage : "Les Vingt-Sept divisés sur l'expulsion des ambassadeurs syriens"
Du côté de l'OTAN, l'ambassadeur américain auprès de l'alliance Atlantique, Ivo Daadler, a toutefois assuré qu'aucune discussion ni préparatif n'étaient en cours en vue d'une éventuelle intervention militaire en Syrie. "Les pays de l'OTAN estiment qu'à l'heure actuelle, la question d'une intervention, qui est toujours complexe, n'est pas sur la table", a-t-il insisté.
RISQUE DE GUERRE CIVILE
Un peu moins d'une semaine après le massacre de Houla, qui a fait une centaine de morts dans le centre de la Syrie, les quinze pays du Conseil de sécurité de l'ONU continuent de soutenir le plan de paix. Ils restent néanmoins divisés sur les moyens d'accroître la pression sur le régime syrien pour qu'il l'applique. Les pays occidentaux évoquent des sanctions, mais la Russie continue à s'y opposer.
Lire "Syrie : le massacre de Houla raconté par des enfants rescapés"
Jeudi, la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a critiqué l'attitude de Moscou, avertissant qu'elle pourrait entraîner la Syrie dans la guerre civile. La Russie a répondu qu'elle ne changerait pas sa position "équilibrée et logique" sous la pression, et rejeté l'éventualité de nouvelles sanctions.
Vladimir Poutine doit rencontrer vendredi la chancelière Angela Merkel et François Hollande, pour son premier déplacement à l'étranger depuis son retour à la présidence russe début mai. Le président français a fait part de son ambition d'infléchir la position russe, et a relancé le débat sur une intervention militaire, mais sous mandat de l'ONU - une condition rédhibitoire car Pékin et Moscou s'opposent à une telle opération.
Lire l'analyse En Syrie, la paix avec Poutine ?
Emboîtant le pas à d'autres pays, le Japon et la Turquie ont annoncé l'expulsion des diplomates syriens de leurs capitales. Les autorités syriennes ont répliqué en ordonnant le départ de la chargée d'affaires des Pays-Bas, l'une des dernières diplomates occidentales en poste à Damas. La Russie a regretté ces mesures d'expulsion "contre-productives" car, a-t-elle dit, "les canaux importants d'influence sur le gouvernement syrien (...) sont désormais fermés".
Damas libère 500 prisonniers
Le gouvernement syrien a libéré 500 prisonniers qui étaient détenus pour participation présumée à la révolte lancée il y a quatorze mois contre le régime de Bachar Al-Assad, rapporte jeudi la télévision publique. Cette mesure intervient deux jours après un entretien à Damas entre le président syrien et l'émissaire international Kofi Annan, qui a enjoint à son hôte de libérer des prisonniers conformément à son plan en six points en vue de sortir de la crise.-
SOURCE: AFP
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Du côté de l'OTAN, l'ambassadeur américain auprès de l'alliance Atlantique, Ivo Daadler, a toutefois assuré qu'aucune discussion ni préparatif n'étaient en cours en vue d'une éventuelle intervention militaire en Syrie. "Les pays de l'OTAN estiment qu'à l'heure actuelle, la question d'une intervention, qui est toujours complexe, n'est pas sur la table", a-t-il insisté.
RISQUE DE GUERRE CIVILE
Un peu moins d'une semaine après le massacre de Houla, qui a fait une centaine de morts dans le centre de la Syrie, les quinze pays du Conseil de sécurité de l'ONU continuent de soutenir le plan de paix. Ils restent néanmoins divisés sur les moyens d'accroître la pression sur le régime syrien pour qu'il l'applique. Les pays occidentaux évoquent des sanctions, mais la Russie continue à s'y opposer.
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Le gouvernement syrien a libéré 500 prisonniers qui étaient détenus pour participation présumée à la révolte lancée il y a quatorze mois contre le régime de Bachar Al-Assad, rapporte jeudi la télévision publique. Cette mesure intervient deux jours après un entretien à Damas entre le président syrien et l'émissaire international Kofi Annan, qui a enjoint à son hôte de libérer des prisonniers conformément à son plan en six points en vue de sortir de la crise.-
SOURCE: AFP