« La Russie ne discute pas de l'avenir de Bachar el-Assad avec les Etats-Unis » : c’est le vice-ministre russe des Affaires étrangères qui a fait la mise au point après la publication dans le quotidien Kommersant d'informations selon lesquelles les Occidentaux évoquent de plus en plus précisémment l'hypothèse d'un exil du président syrien. Selon Sergueï Riabkov, « les schémas [...] imposés de l'extérieur, ne peuvent qu'être préjudiciables ».
Citant une source diplomatique russe, le journal Kommersant affirme que plusieurs pays tentent de manière très active de persuader Moscou d’offrir l’asile politique au président syrien. Ce n’est pas la première fois que l’hypothèse est évoquée, mais la Russie a toujours rejeté cette option. Allié de premier plan de Damas, Moscou ne semble toutefois pas prêt à soutenir Bachar el-Assad coûte que coûte. « Nous ne défendons pas Assad. Il a trop perdu de temps », explique une source proche du Kremlin dans les pages de Kommersant, qui évalue à 10% les chances que le président syrien se maintienne au pouvoir.
Selon le journal, les autorités russes comptent sur le fait que les Syriens parviendront à s’entendre sur le départ d’Assad, comme cela s’est produit au Yémen. La question sera sans doute évoquée la semaine prochaine à Moscou. La diplomatie russe s’apprête à recevoir une nouvelle délégation de l’opposition syrienne, avec à sa tête l’écrivain dissident Michel Kilo.
SOURCE:Rfi
Citant une source diplomatique russe, le journal Kommersant affirme que plusieurs pays tentent de manière très active de persuader Moscou d’offrir l’asile politique au président syrien. Ce n’est pas la première fois que l’hypothèse est évoquée, mais la Russie a toujours rejeté cette option. Allié de premier plan de Damas, Moscou ne semble toutefois pas prêt à soutenir Bachar el-Assad coûte que coûte. « Nous ne défendons pas Assad. Il a trop perdu de temps », explique une source proche du Kremlin dans les pages de Kommersant, qui évalue à 10% les chances que le président syrien se maintienne au pouvoir.
Selon le journal, les autorités russes comptent sur le fait que les Syriens parviendront à s’entendre sur le départ d’Assad, comme cela s’est produit au Yémen. La question sera sans doute évoquée la semaine prochaine à Moscou. La diplomatie russe s’apprête à recevoir une nouvelle délégation de l’opposition syrienne, avec à sa tête l’écrivain dissident Michel Kilo.
SOURCE:Rfi