Les combats se concentrent dans le quartier Salah Eddine, un bastion rebelle situé au sud-ouest de la ville. Comme samedi, l'armée loyaliste a essayé ce dimanche matin d'y pénétrer avec des chars. Mais l'attaque a été encore une fois repoussée, disent les insurgés, qui déclarent par ailleurs avoir détruit un char des forces gouvernementales.
Des affrontements ont également éclaté dans d'autres quartiers de la ville. Selon des militants sur place, il y a eu des explosions à Bab al-Nasr et Bab al-Hadid. L'aviation syrienne continue de survoler et de piloner la ville, à défaut de progresser sur le sol. Des hélicoptères auraient bombardé un camp de réfugiés et un quartier industriel, provoquant des incendies dans plusieurs usines.
Mais la bataille d'Alep est aussi une guerre de communication et les deux parties impliquées n'hésitent pas à utiliser l'arme de la propagande. Selon un haut responsable des insurgés, les troupes loyalistes ont déjà subi des pertes importantes. Les quartiers de la ville, ajoute-il, seraient « la tombe des chars du régime ». Réponse de Damas, via le journal officiel Al-Watan : L'offensive vise à « libérer Alep des terroristes » et des « jihadistes » de différentes nationalités.
Retour sur la journée de samedi
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Les combats les plus féroces se sont déroulés samedi, dans le quartier de Salah Eddine, contrôlé par l’opposition au sud-ouest de la ville. L’attaque loyaliste est partie du quartier voisin de El-Hamdania.
Selon l’opposition, cent chars et d’importantes unités d’élite sont concentrés dans cette zone. Après douze heures d’affrontements, l’assaut s’est arrêté sans changements notables au niveau de la ligne de front. Les rebelles ont annoncé avoir détruit cinq chars et véhicules blindés, alors que des sources de sécurité à Damas ont assuré que l’armée loyaliste avait progressé à Salah Eddine.
Ce premier assaut a surtout servi aux deux camps pour mesurer leur puissance de feu et tester leur tactique de combat respectif. « La vraie bataille n’a pas encore commencé », assurent les experts militaires interrogés par RFI à Beyrouth.
Les milieux proches de l’opposition et du régime n’excluent pas le lancement d’assauts encore plus violents dans les prochaines heures. Les rebelles tentent d’acheminer des renforts et des munitions. Mais leurs voies de ravitaillement sont parfois perturbées par des embuscades tendues par des unités loyalistes parachutées derrière leur ligne.
Les quartiers et théâtres de combats se sont pratiquement vidés de leurs habitants, qui ont trouvé refuge dans des secteurs à l’est et au nord d’Alep, où la vie continue timidement.
RFI
Des affrontements ont également éclaté dans d'autres quartiers de la ville. Selon des militants sur place, il y a eu des explosions à Bab al-Nasr et Bab al-Hadid. L'aviation syrienne continue de survoler et de piloner la ville, à défaut de progresser sur le sol. Des hélicoptères auraient bombardé un camp de réfugiés et un quartier industriel, provoquant des incendies dans plusieurs usines.
Mais la bataille d'Alep est aussi une guerre de communication et les deux parties impliquées n'hésitent pas à utiliser l'arme de la propagande. Selon un haut responsable des insurgés, les troupes loyalistes ont déjà subi des pertes importantes. Les quartiers de la ville, ajoute-il, seraient « la tombe des chars du régime ». Réponse de Damas, via le journal officiel Al-Watan : L'offensive vise à « libérer Alep des terroristes » et des « jihadistes » de différentes nationalités.
Retour sur la journée de samedi
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Les combats les plus féroces se sont déroulés samedi, dans le quartier de Salah Eddine, contrôlé par l’opposition au sud-ouest de la ville. L’attaque loyaliste est partie du quartier voisin de El-Hamdania.
Selon l’opposition, cent chars et d’importantes unités d’élite sont concentrés dans cette zone. Après douze heures d’affrontements, l’assaut s’est arrêté sans changements notables au niveau de la ligne de front. Les rebelles ont annoncé avoir détruit cinq chars et véhicules blindés, alors que des sources de sécurité à Damas ont assuré que l’armée loyaliste avait progressé à Salah Eddine.
Ce premier assaut a surtout servi aux deux camps pour mesurer leur puissance de feu et tester leur tactique de combat respectif. « La vraie bataille n’a pas encore commencé », assurent les experts militaires interrogés par RFI à Beyrouth.
Les milieux proches de l’opposition et du régime n’excluent pas le lancement d’assauts encore plus violents dans les prochaines heures. Les rebelles tentent d’acheminer des renforts et des munitions. Mais leurs voies de ravitaillement sont parfois perturbées par des embuscades tendues par des unités loyalistes parachutées derrière leur ligne.
Les quartiers et théâtres de combats se sont pratiquement vidés de leurs habitants, qui ont trouvé refuge dans des secteurs à l’est et au nord d’Alep, où la vie continue timidement.
RFI