Défaillance technique ou attaque syrienne? Un avion de combat turc avec deux pilotes à son bord a disparu vendredi, avant de s'abîmer en mer, à 15 km au large de la ville syrienne de Lattaquié. «Le contact radar et radio avec un de nos appareils qui avait décollé de Malatya (à l'est de la Turquie) a été coupé en mer au sud-ouest de la province de Hatay (sud)», a déclaré dans un communiqué l'état-major turc. Cette annonce intervient au lendemain de la publication par le New York Times d'informations sur la présence de la CIA en territoire turc, pour apporter, selon le quotidien, un soutien logistique aux insurgés combattant le régime de Bachar el-Assad.
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a convoqué une réunion de crise à Ankara, a rapporté l'agence de presse Anatolie, à laquelle ont participé le chef de l'état-major, les ministres de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de la Défense, et le chef des services secrets. Objectif: élucider les circonstances de la chute de l'appareil, un avion d'attaque F-4, au large des côtes syriennes, et discuter de la réponse à y apporter.
Informations contradictoires
Si, pour l'instant, les circonstances de cette disparition restent floues, peu avancent cependant des raisons techniques. Très vite, al-Manar, la chaîne libanaise du Hezbollah, a déclaré que l'avion de combat avait été abattu par les forces syriennes. Interrogé dans l'avion qui assure son retour du Brésil, Recep Tayyip Erdogan aurait déclaré à l'un des journalistes du Habertürk: «En ce moment, nos forces aériennes et notre marine effectuent des opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée occidentale et heureusement nos pilotes sont en vie, nous avons seulement perdu un avion.» Avant d'ajouter implicitement que l'avion avait bien été abattu par la Syrie: toujours selon le Habertürk, il aurait «affirmé que des excuses étaient arrivées de manière très sérieuses de Syrie en lien avec cet événement, que la Syrie avait fait part de sa grande tristesse et du fait qu'il s'agissait d'une erreur».
Dans une récente déclaration publique, le chef du gouvernement turc n'a confirmé aucune des informations avancées par ces médias. Il s'est borné à préciser que des hélicoptères et des navires de l'armée turque recherchaient l'appareil avec des bâtiments de la marine syrienne. Il n'a pas non plus confirmé que Damas était derrière le crash, ni que la Syrie avait présenté ses excuses: «Je ne peux pas dire que notre avion a été abattu. Parce qu'il n'est pas possible à ce stade de dire cela avant d'avoir en main des renseignements catégoriques», a-t-il déclaré.
(avec agences)
Par Théo Corbucci
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a convoqué une réunion de crise à Ankara, a rapporté l'agence de presse Anatolie, à laquelle ont participé le chef de l'état-major, les ministres de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de la Défense, et le chef des services secrets. Objectif: élucider les circonstances de la chute de l'appareil, un avion d'attaque F-4, au large des côtes syriennes, et discuter de la réponse à y apporter.
Informations contradictoires
Si, pour l'instant, les circonstances de cette disparition restent floues, peu avancent cependant des raisons techniques. Très vite, al-Manar, la chaîne libanaise du Hezbollah, a déclaré que l'avion de combat avait été abattu par les forces syriennes. Interrogé dans l'avion qui assure son retour du Brésil, Recep Tayyip Erdogan aurait déclaré à l'un des journalistes du Habertürk: «En ce moment, nos forces aériennes et notre marine effectuent des opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée occidentale et heureusement nos pilotes sont en vie, nous avons seulement perdu un avion.» Avant d'ajouter implicitement que l'avion avait bien été abattu par la Syrie: toujours selon le Habertürk, il aurait «affirmé que des excuses étaient arrivées de manière très sérieuses de Syrie en lien avec cet événement, que la Syrie avait fait part de sa grande tristesse et du fait qu'il s'agissait d'une erreur».
Dans une récente déclaration publique, le chef du gouvernement turc n'a confirmé aucune des informations avancées par ces médias. Il s'est borné à préciser que des hélicoptères et des navires de l'armée turque recherchaient l'appareil avec des bâtiments de la marine syrienne. Il n'a pas non plus confirmé que Damas était derrière le crash, ni que la Syrie avait présenté ses excuses: «Je ne peux pas dire que notre avion a été abattu. Parce qu'il n'est pas possible à ce stade de dire cela avant d'avoir en main des renseignements catégoriques», a-t-il déclaré.
(avec agences)
Par Théo Corbucci