Des observateurs avertis ont souvent levé des alertes sur ce type de blocage dans le système éducatif sans être pris au sérieux. Certains en sont venus jusqu’à proposé des méthodes assorties d'un calendrier de résolution sociale pour éviter la situation dans laquelle on va entrer. Et sur ce sujet nous pensons que le gouvernement n'a pas été a la hauteur. On a buté sur la méthode! Même si nous avons vu le ministre de la fonction publique faire de son mieux pour apaiser et arranger les choses avec les syndicats dans le but d'avoir un dialogue social construit dans notre pays. Cela n'a pas suffit.
Sur des questions de cette ampleur on ne peut pas faire de la gestion court-termiste qui s'avère toujours contre productif. Il faut mener une réflexion de fond et engager des actions et des reformes qui s'inscrivent dans le temps et avec beaucoup de courage comme le suggère la plupart des observateurs. Et ceci pas dans le but de faire disparaître les syndicats ou de les museler mais au contraire pour les accompagner à pouvoir jouer de façon intelligente et efficace leur partition dans un dialogue social équilibré: I'am a social democrat !
Même si je me retrouve sur certaines critiques soulevées contre certaines centrales syndicales sur leurs méthodes et leurs attitudes, je précise que je suis un fervent défenseur du droit de grève et du syndicalisme. Et je m'érige contre toute approche proposant de briser le mouvement syndical dans sa globalité comme Margaret Tatcher a su le faire en Grande Bretagne ou comme Raymond Soubie a aidé Nicolas Sarkozy à le faire en partie en France. Cette approche me semble être une fausse bonne idée.
Jeter donc les syndicats en pâture à l'opinion nationale exaspérée par les perturbations répétitives du système éducatif n'est pas une bonne approche car cette responsabilité est partagée. Et c'est au pouvoir politique que revient la responsabilité de mener les transformations sociales attendues dans le pays dans la justice en évitant toute sorte de blocage par la réforme et le dialogue. Il est urgent que l'Etat reconstruise le dialogue social et surtout avec le corps enseignant. Mais pour le faire il faudrait qu'il en ait la volonté. Nous prévenons: à défaut d'amorcer ce processus de reconstruction et de vouloir se contenter de cette solution de facilité à chercher à discréditer les syndicats, nos dirigeants apprendront à leurs dépens que cette tentation d'élimination des corps intermédiaires peut s'avérer confortable a court terme mais catastrophique en réalité pour l'équilibre de la paix sociale dans notre pays.
Cet effort et cette énergie que nous demandons nos enfants le valent, la République le mérite. Nelson Mandela le résume dans sa mythique phrase « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde. » . Notre éducation doit être sauver et préserver de façon structurelle et durable.
Mohamed Ly - Président Ipode
thinktank-ipode.org
twitter: @ly_mohamed
Sur des questions de cette ampleur on ne peut pas faire de la gestion court-termiste qui s'avère toujours contre productif. Il faut mener une réflexion de fond et engager des actions et des reformes qui s'inscrivent dans le temps et avec beaucoup de courage comme le suggère la plupart des observateurs. Et ceci pas dans le but de faire disparaître les syndicats ou de les museler mais au contraire pour les accompagner à pouvoir jouer de façon intelligente et efficace leur partition dans un dialogue social équilibré: I'am a social democrat !
Même si je me retrouve sur certaines critiques soulevées contre certaines centrales syndicales sur leurs méthodes et leurs attitudes, je précise que je suis un fervent défenseur du droit de grève et du syndicalisme. Et je m'érige contre toute approche proposant de briser le mouvement syndical dans sa globalité comme Margaret Tatcher a su le faire en Grande Bretagne ou comme Raymond Soubie a aidé Nicolas Sarkozy à le faire en partie en France. Cette approche me semble être une fausse bonne idée.
Jeter donc les syndicats en pâture à l'opinion nationale exaspérée par les perturbations répétitives du système éducatif n'est pas une bonne approche car cette responsabilité est partagée. Et c'est au pouvoir politique que revient la responsabilité de mener les transformations sociales attendues dans le pays dans la justice en évitant toute sorte de blocage par la réforme et le dialogue. Il est urgent que l'Etat reconstruise le dialogue social et surtout avec le corps enseignant. Mais pour le faire il faudrait qu'il en ait la volonté. Nous prévenons: à défaut d'amorcer ce processus de reconstruction et de vouloir se contenter de cette solution de facilité à chercher à discréditer les syndicats, nos dirigeants apprendront à leurs dépens que cette tentation d'élimination des corps intermédiaires peut s'avérer confortable a court terme mais catastrophique en réalité pour l'équilibre de la paix sociale dans notre pays.
Cet effort et cette énergie que nous demandons nos enfants le valent, la République le mérite. Nelson Mandela le résume dans sa mythique phrase « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde. » . Notre éducation doit être sauver et préserver de façon structurelle et durable.
Mohamed Ly - Président Ipode
thinktank-ipode.org
twitter: @ly_mohamed