Il faut faire remarquer que la marge n’est pas trop importante entre ce qui a été enregistré l’année dernière et ce qu’a annoncé le Ministre de l’Élevage, Dr Oumou Khaïry Guèye Seck. En effet, lors de sa conférence de presse du 29 octobre dernier. Le directeur de l’élevage, Dr Mamadou Ousseynou Sakho, avait indiqué que la demande locale pour la Tabaski 2008, qui est estimée à 670 mille moutons, est couverte à plus de 80% par l’offre nationale. Il avait affirmé que « le gap est comblé par les importations, provenant essentiellement du Mali et de la Mauritanie et qui jouent un rôle important dans la stabilisation des prix ».
Dr Sakho avait estimé que le bilan 2008 de la Tabaski est marqué par les « bonnes » conditions d’approvisionnement du marché avec notamment 15 points de ventes dans la région de Dakar, un volume de crédit octroyé par les institutions d’un montant global de 480,13 millions de F Cfa, pour la commercialisation des moutons.
A son avis, ces différentes mesures ont permis d’obtenir un très bon niveau d’approvisionnement du marché en moutons. Pour la seule région de Dakar, avait-il précisé, le cumul des entrées enregistré se chiffrait à plus de 230 mille moutons. Avant d’assurer que les “mesures ont été abordables, en moyenne de 44.500 F Cfa à 51 500 F Cfa, respectivement“ au niveau des marchés hebdomadaires et quotidiens. Pour la Tabaski 2009, le gouverneur de Dakar avait pris un arrêté pourtant création des points de vente de moutons qui sont au total 39 dont 24 à normaliser.
Si l’information donnée par le Ministre de l’Élevage augure une bonne fête de tabaski, le hic risque de venir du côté de la vente des tissus basin teintés du nom de Ganila. Ces tissus en provenance du Mali, très prisés par les Sénégalais, risquent de devenir de plus en plus inaccessibles. Certaines commerçantes interpellées ont dénoncé des « tracasseries et chantages » douanières qu’elles affirment avoir subir régulièrement sur l’axe Bamako-Dakar. Des pratiques, selon elles, les obligent à vendre les tissus à des prix exorbitants pour espérer récupérer l’argent que « nous soutire les présupposés aux contrôles des marchandises ».
Dr Sakho avait estimé que le bilan 2008 de la Tabaski est marqué par les « bonnes » conditions d’approvisionnement du marché avec notamment 15 points de ventes dans la région de Dakar, un volume de crédit octroyé par les institutions d’un montant global de 480,13 millions de F Cfa, pour la commercialisation des moutons.
A son avis, ces différentes mesures ont permis d’obtenir un très bon niveau d’approvisionnement du marché en moutons. Pour la seule région de Dakar, avait-il précisé, le cumul des entrées enregistré se chiffrait à plus de 230 mille moutons. Avant d’assurer que les “mesures ont été abordables, en moyenne de 44.500 F Cfa à 51 500 F Cfa, respectivement“ au niveau des marchés hebdomadaires et quotidiens. Pour la Tabaski 2009, le gouverneur de Dakar avait pris un arrêté pourtant création des points de vente de moutons qui sont au total 39 dont 24 à normaliser.
Si l’information donnée par le Ministre de l’Élevage augure une bonne fête de tabaski, le hic risque de venir du côté de la vente des tissus basin teintés du nom de Ganila. Ces tissus en provenance du Mali, très prisés par les Sénégalais, risquent de devenir de plus en plus inaccessibles. Certaines commerçantes interpellées ont dénoncé des « tracasseries et chantages » douanières qu’elles affirment avoir subir régulièrement sur l’axe Bamako-Dakar. Des pratiques, selon elles, les obligent à vendre les tissus à des prix exorbitants pour espérer récupérer l’argent que « nous soutire les présupposés aux contrôles des marchandises ».