Partie de l’Institut Français, au Nord, jusqu’au CRDS, à la pointe Sud, la longue procession des Signares, a encore donné au festival jazz une ambiance pittoresque.
Avec cette manifestation, le passé de ces affriolantes créatures, réputées pour leur beauté envoûtante et toujours parées de tous leurs atours, parfumées et maquillées, corsetées et vêtues de magnifiques robes brodées, a été exhumé par l’Association Ndart, entièrement consacrée au service du développement des métiers de la mode, du design et de la création.
A travers ce défilé, la présidente Fatima Fall et compagnie ont montré à la face du monde une partie du patrimoine culturel saint-louisien, replongeant ainsi les nombreux festivaliers dans l’histoire de Saint-Louis, mais aussi leur permettant d’avoir une idée précise sur le vécu de ces sensuelles dont les costumes originaux consistaient en un grand pagne dont elles s’entouraient depuis la ceinture jusqu’aux pieds et un autre pagne négligemment jetés sur les épaules et lesquelles étaient toujours flanquées de demoiselles de compagnie et griot de service, ces lascives et dociles mulâtresses. Tout le long de son parcours, la fresque a été applaudie par des Saint-louisiens pour danser et suivre le cortège, mais aussi par des touristes ravis de découvrir cette activité qui a marqué l’époque coloniale.
Heureux, les initiateurs l’étaient aussi et n’ont pas manqué d’afficher leur ravissement d’avoir permis au public de savoir comment ces belles créatures, toujours chamarrées d’or, aux mains, poignets, bras, chevilles, oreilles, richement parés de colliers, de bracelets, de boucles de pendentifs, de bagues, d’anneaux, de chaînes, de pièces et autres médailles, avaient réussi à marquer la vieille cité Saint-Louisienne en mettant en valeur la beauté dans toute sa splendeur.
Aujourd’hui, le seul souhait de l’association Ndart qui compte jouer un rôle essentiel dans le développement culturel, touristique, artisanal et économique de Saint-Louis et de sa région, est le soutien sans faille des autorités pour la conservation du patrimoine immatériel.
Samba Oumar Fall
Le soleil
Avec cette manifestation, le passé de ces affriolantes créatures, réputées pour leur beauté envoûtante et toujours parées de tous leurs atours, parfumées et maquillées, corsetées et vêtues de magnifiques robes brodées, a été exhumé par l’Association Ndart, entièrement consacrée au service du développement des métiers de la mode, du design et de la création.
A travers ce défilé, la présidente Fatima Fall et compagnie ont montré à la face du monde une partie du patrimoine culturel saint-louisien, replongeant ainsi les nombreux festivaliers dans l’histoire de Saint-Louis, mais aussi leur permettant d’avoir une idée précise sur le vécu de ces sensuelles dont les costumes originaux consistaient en un grand pagne dont elles s’entouraient depuis la ceinture jusqu’aux pieds et un autre pagne négligemment jetés sur les épaules et lesquelles étaient toujours flanquées de demoiselles de compagnie et griot de service, ces lascives et dociles mulâtresses. Tout le long de son parcours, la fresque a été applaudie par des Saint-louisiens pour danser et suivre le cortège, mais aussi par des touristes ravis de découvrir cette activité qui a marqué l’époque coloniale.
Heureux, les initiateurs l’étaient aussi et n’ont pas manqué d’afficher leur ravissement d’avoir permis au public de savoir comment ces belles créatures, toujours chamarrées d’or, aux mains, poignets, bras, chevilles, oreilles, richement parés de colliers, de bracelets, de boucles de pendentifs, de bagues, d’anneaux, de chaînes, de pièces et autres médailles, avaient réussi à marquer la vieille cité Saint-Louisienne en mettant en valeur la beauté dans toute sa splendeur.
Aujourd’hui, le seul souhait de l’association Ndart qui compte jouer un rôle essentiel dans le développement culturel, touristique, artisanal et économique de Saint-Louis et de sa région, est le soutien sans faille des autorités pour la conservation du patrimoine immatériel.
Samba Oumar Fall
Le soleil