Ainsi, Monsieur Léopold Sédar SENGHOR, de confession chrétienne, a pu, pendant vingt (20) longues années, présider aux destinées d’un pays peuplé par une grande majorité de Musulmans. Monsieur Abdou DIOUF, quant à lui, a pu bénéficier du soutien du Chef d’une communauté religieuse à laquelle il n’a jamais appartenu.
Aujourd’hui, le Sénégal est devenu un pays fragile. La cohésion nationale et le tissu social y sont menacés par des comportements électoralistes tout à fait condamnables.
Les tentatives d’enrôlement de vénérables guides religieux dans la sombre toile des tenants actuels du pouvoir constituent l’illustration la plus achevée de ces dérives regrettables. Il suffit d’être attentif pour s’apercevoir des frustrations à peine contenues de certains de nos compatriotes de toutes confessions et confréries qui se sentent lésés par ces initiatives malheureuses.
Ce raidissement de nos consciences, de plus en plus manifeste, interpelle notre sens moral et commande un sursaut pour sécuriser les liens sociaux. Qu’on me comprenne bien !
Je ne prône aucune renonciation aux droits consacrés par l’esprit et la lettre de nos textes fondamentaux, aucune restriction à l’exercice des libertés religieuses, philosophiques, d’opinion voire d’association. Je tiens moi-même à vivre pleinement selon mes convictions pour autant qu’elles ne piétinent pas celles, respectables, des autres. J’affirme que ces différences, réelles, sont une richesse pour notre pays.
Usant d’un droit reconnu à tout citoyen sénégalais et exercé dans certaines conditions, vous avez créé un parti politique, le P.V.D.
Permettez-moi cependant, Monsieur le Président Fondateur, d’attirer votre attention sur le fait suivant : un chef religieux, au Sénégal, n’est pas un citoyen comme un autre. Par conséquent il ne saurait être perçu par des « militants-disciples » comme un leader politique ordinaire ; le terrain politique est glissant, friable, malléable et il est préférable pour un leader religieux de rester au dessus de la mêlée.
J’ai conscience de votre popularité, je connais votre énorme capacité de persuasion auprès d’une certaine frange de la jeunesse sénégalaise. Faites en bénéficier le Sénégal pour ainsi, contribuer fortement, selon votre style, à rassurer nos concitoyens inquiets.
Le Sénégal a besoin de soupapes de sécurité, de régulateurs sociaux pour traverser les périodes difficiles qui s’annoncent, soyez une de ces balises. Il faut dissiper les nuages qui s’amoncellent au dessus de nos têtes et inquiètent tous les observateurs vigilants.
Pour que vive la Vérité et Le Développement du Sénégal dans la Démocratie et la Justice Sociale. Veuillez recevoir, Monsieur le Président Fondateur, l’expression de mes sentiments patriotiques.
Talla SYLLA Président de l’Alliance JËF JËL
Aujourd’hui, le Sénégal est devenu un pays fragile. La cohésion nationale et le tissu social y sont menacés par des comportements électoralistes tout à fait condamnables.
Les tentatives d’enrôlement de vénérables guides religieux dans la sombre toile des tenants actuels du pouvoir constituent l’illustration la plus achevée de ces dérives regrettables. Il suffit d’être attentif pour s’apercevoir des frustrations à peine contenues de certains de nos compatriotes de toutes confessions et confréries qui se sentent lésés par ces initiatives malheureuses.
Ce raidissement de nos consciences, de plus en plus manifeste, interpelle notre sens moral et commande un sursaut pour sécuriser les liens sociaux. Qu’on me comprenne bien !
Je ne prône aucune renonciation aux droits consacrés par l’esprit et la lettre de nos textes fondamentaux, aucune restriction à l’exercice des libertés religieuses, philosophiques, d’opinion voire d’association. Je tiens moi-même à vivre pleinement selon mes convictions pour autant qu’elles ne piétinent pas celles, respectables, des autres. J’affirme que ces différences, réelles, sont une richesse pour notre pays.
Usant d’un droit reconnu à tout citoyen sénégalais et exercé dans certaines conditions, vous avez créé un parti politique, le P.V.D.
Permettez-moi cependant, Monsieur le Président Fondateur, d’attirer votre attention sur le fait suivant : un chef religieux, au Sénégal, n’est pas un citoyen comme un autre. Par conséquent il ne saurait être perçu par des « militants-disciples » comme un leader politique ordinaire ; le terrain politique est glissant, friable, malléable et il est préférable pour un leader religieux de rester au dessus de la mêlée.
J’ai conscience de votre popularité, je connais votre énorme capacité de persuasion auprès d’une certaine frange de la jeunesse sénégalaise. Faites en bénéficier le Sénégal pour ainsi, contribuer fortement, selon votre style, à rassurer nos concitoyens inquiets.
Le Sénégal a besoin de soupapes de sécurité, de régulateurs sociaux pour traverser les périodes difficiles qui s’annoncent, soyez une de ces balises. Il faut dissiper les nuages qui s’amoncellent au dessus de nos têtes et inquiètent tous les observateurs vigilants.
Pour que vive la Vérité et Le Développement du Sénégal dans la Démocratie et la Justice Sociale. Veuillez recevoir, Monsieur le Président Fondateur, l’expression de mes sentiments patriotiques.
Talla SYLLA Président de l’Alliance JËF JËL