Tribun et polémiste hors pair, Talla Sylla n’a pas du tout raté le fils du président de la République, à qui il a envoyé une véritable volée de bois vert. Après les deux expressions assassines (« la banlieue sera le cimetière des ambitions de Karim Wade » et « Quand je discutais avec les parents de Karim, alors opposants, ce dernier jouait dans la piscine ») qu’il a lancées contre le tout puissant ministre de la Coopération internationale, il vient d’en remettre une couche, en lui décochant une flèche meurtrière. Répondant, en effet, à Bachir Diawara, chef de cabinet de Karim Wade, qui s’était empressé de prendre la défense de son patron qui, selon ses dires, l’aurait sorti du pétrin, en lui évitant la prison, le précurseur de « Bennoo Taxawal Senegaal » clame : « quand je quittais Grenoble pour Londres en 1995, Karim était encore un jeune étudiant de 27 ans incapable de citer trois (3) régions du Sénégal. Il n’a jamais participé à la moindre manifestation pour l’avènement de « l’Alternance ».
Particulièrement caustique sur les bords, Talla Sylla indique avec une pointe de regret que le leader de la Génération du Concret « est aujourd’hui un membre éminent de cette nébuleuse au pouvoir et qui est pompeusement appelée gouvernement, alors que le seul Ministère qu’il mériterait de diriger est celui des Parcs d’attractions ».
Cela dit, l’interprète de « Ablaye Abal Gnou » s’étonne que sa récente sortie dans la banlieue fasse, à ce point, monter la moutarde au nez de Wade fils. « Ces vérités que j’ai publiquement exprimées dérangent au plus haut point celui qui nourrit l’ambition folle et démesurée de succéder à son père, Wade », affirme-t-il avant de s’interroger : « autrement comment comprendre que Karim, qui était resté discret, quand j’accusais son père d’avoir commandité l’assassinat de Maître Babacar Sèye et la tentative d’assassinat contre ma personne, actionne un de ses nègres de service ». Mais, tient-il à avertir, « la diversion ne passera pas ». Alors que Bachir Diawara l’accuse d’escroquerie contre sa fiancée, Talla Sylla rétorque que la monstrueuse escroquerie « est le fait du clan Wade, qui a dilapidé le capital politique, d’espoir et de confiance placé en l’Alternance par le peuple sénégalais. L’ingratitude patentée est l’œuvre de ceux qui, une fois installés au pouvoir par le peuple sénégalais, ont choisi de poser des actes contre la souveraineté de ce même peuple ».
Des actes qui ont pour noms : non respect du calendrier républicain, prorogation du mandat des députés, tripatouillages incessants de la Constitution, un Senat (nommé par Wade) placé au dessus de l’Assemblée nationale (élue par le peuple). Toutefois, le stade suprême de l’antipatriotisme, selon le natif de Thiès, est atteint avec le processus de dévolution monarchique en marche au Sénégal et auquel nous entendons faire échec par tous les moyens légitimes. « Nous sommes conscients de la menace que nous représentons pour les partisans de « Karim » contre la République. Les petits apprentis sorciers de la Génération dite du concret ne parviendront jamais à hisser leur « petit maître », dont les seuls mérites ont été artificiellement fabriqués à coup de décrets, au rang de leader crédible et respectable. L’arrogance est un défaut majeur, qui conduit fatalement à des réussites mineures ; une réussite mineure étant un échec fatal pour un arrogant majeur », affirme le président de l’Alliance Jëf-Jël.
Hawa BOUSSO l'asquotodien
Particulièrement caustique sur les bords, Talla Sylla indique avec une pointe de regret que le leader de la Génération du Concret « est aujourd’hui un membre éminent de cette nébuleuse au pouvoir et qui est pompeusement appelée gouvernement, alors que le seul Ministère qu’il mériterait de diriger est celui des Parcs d’attractions ».
Cela dit, l’interprète de « Ablaye Abal Gnou » s’étonne que sa récente sortie dans la banlieue fasse, à ce point, monter la moutarde au nez de Wade fils. « Ces vérités que j’ai publiquement exprimées dérangent au plus haut point celui qui nourrit l’ambition folle et démesurée de succéder à son père, Wade », affirme-t-il avant de s’interroger : « autrement comment comprendre que Karim, qui était resté discret, quand j’accusais son père d’avoir commandité l’assassinat de Maître Babacar Sèye et la tentative d’assassinat contre ma personne, actionne un de ses nègres de service ». Mais, tient-il à avertir, « la diversion ne passera pas ». Alors que Bachir Diawara l’accuse d’escroquerie contre sa fiancée, Talla Sylla rétorque que la monstrueuse escroquerie « est le fait du clan Wade, qui a dilapidé le capital politique, d’espoir et de confiance placé en l’Alternance par le peuple sénégalais. L’ingratitude patentée est l’œuvre de ceux qui, une fois installés au pouvoir par le peuple sénégalais, ont choisi de poser des actes contre la souveraineté de ce même peuple ».
Des actes qui ont pour noms : non respect du calendrier républicain, prorogation du mandat des députés, tripatouillages incessants de la Constitution, un Senat (nommé par Wade) placé au dessus de l’Assemblée nationale (élue par le peuple). Toutefois, le stade suprême de l’antipatriotisme, selon le natif de Thiès, est atteint avec le processus de dévolution monarchique en marche au Sénégal et auquel nous entendons faire échec par tous les moyens légitimes. « Nous sommes conscients de la menace que nous représentons pour les partisans de « Karim » contre la République. Les petits apprentis sorciers de la Génération dite du concret ne parviendront jamais à hisser leur « petit maître », dont les seuls mérites ont été artificiellement fabriqués à coup de décrets, au rang de leader crédible et respectable. L’arrogance est un défaut majeur, qui conduit fatalement à des réussites mineures ; une réussite mineure étant un échec fatal pour un arrogant majeur », affirme le président de l’Alliance Jëf-Jël.
Hawa BOUSSO l'asquotodien