Agée d'une trentaine d'années, la nommée Mariama Sylla originaire de Samécouta, mère de quatre enfants et son amant Mamadou Diaby habitant au village de Balori dans le département de Saraya sont accusées d'adultère.
Ils ont comparu mercredi dernier devant le tribunal départemental de Kédougou. Les faits remontent au 17 avril 2011. Ibrahima Diaby a surpris la femme de son grand frère et son amant en pleines relations coupables sur le lit de sa sœur en voyage. Dépassé par les événements, le petit frète qui servait de gardien des épouses de ses frères en voyage, a traduit Mamadou Diaby, leur cousin en justice.
Devant la barre, la femme qui a sévèrement déploré l'absence de son mari depuis plus de dix ans s'était inscrite en faux sur les déclarations du frère de son époux. «Je reconnais que Mamadau Diaby est mon amant de longue date. D'ailleurs, j'ai eu des jumeaux avec lui tous des garçons étant mariée.
Aujourd'hui, ces enfants non reconnus par mon mari émigré sont chez moi avec mes parents. J'étais à un certain moment même renvoyée de la maison conjugale par mon mari qui ne voulait pas voir ni entendre parler de ces gosses. Mais dire qu'ils nous ont trouvés en action sur le lit est faux.
C'est vrai que nous étions dans la chambre de la grande sœur de mon époux en train de discuter puisque l'un de mes fils jumeaux avait le bras cassé et que leur père était venu pour s'enquérir de la situation de l'enfant»; raconte la femme.
Pour elle, si aujourd'hui elle a épousé ces pareils comportements c'est parce que son mari ne vient pas et que les parents de ce dernier ne veulent pas la libérer. Donc, la seule façon de profiter de sa jeunesse estime-t-elle, c'est d'avoir un amant et faire des enfants à temps: «Mon mari ne fait rien pour moi et ses propres enfants. Des lors, comment voulez-vous que je reste tranquille ?»; s'interroge Mariama Sylla.
Interpellé sur la question, Mamadou Diaby -marié et père de 5 enfants- abonde dans le même sens que sa copine. «Je suis prêt à faire la prison parce que je sais que mes actes sont condamnable. Mais Ibrahima (son cousin) n'a pas le droit de raconter n'importe quoi, car moi j'ai perdu de vue mes enfants depuis 2003. On m’avait interdit d'aller leur rendre visite à Samécouta chez leur grand-mère.
Depuis lors, je me suis retenu», explique Mamadou Diaby. Et le président du tribunal de lui demander ceci : «Pourquoi tu as préféré la nuit pour venir voir ton enfant et dans la chambre de surcroît?» Et le prévenu de répondre : «C'est parce que je ne veux pas être découvert par les gens du village.» Et le président de revenir à la charge : «Vous êtes dans la même localité et tu savais bien que tu es suivi. Pourquoi tu ne t'es pas arrêté dans la cour de la maison :»
En réponse, Diaby baisse la tête. Donnant l'occasion au président du tribunal de qualifier son comportement d’incorrect. «Si tu ne peux pas laisser la femme d'autrui qu'est ce qui t'empêche d’avoir quatre, voire 5 femmes ? » gronde le président.
Mariama Sylla est revenue sur l’intimité qu'elle a eue cette nuit-là aux environs de 23 heures avec son amant.
Ensuite, elle jure que jamais elle ne se séparerait de Mamadou Diaby quelle que soit la suite qui sera donnée à cette affaire correctionnelle, et le tribunal donnera le verdict le 1er juin prochain. Les intérêts civils du mari ont été réservés.
Toutefois, le président du tribunal a fait comprendre à Mariama Sylla que l'adultère est sanctionné par la loi. Et que si elle sait qu’elle ne pouvait pas s’abstenir jusqu’à l’arrivée de son mari, elle devait demander le divorce.
Walf Grand Place
Ils ont comparu mercredi dernier devant le tribunal départemental de Kédougou. Les faits remontent au 17 avril 2011. Ibrahima Diaby a surpris la femme de son grand frère et son amant en pleines relations coupables sur le lit de sa sœur en voyage. Dépassé par les événements, le petit frète qui servait de gardien des épouses de ses frères en voyage, a traduit Mamadou Diaby, leur cousin en justice.
Devant la barre, la femme qui a sévèrement déploré l'absence de son mari depuis plus de dix ans s'était inscrite en faux sur les déclarations du frère de son époux. «Je reconnais que Mamadau Diaby est mon amant de longue date. D'ailleurs, j'ai eu des jumeaux avec lui tous des garçons étant mariée.
Aujourd'hui, ces enfants non reconnus par mon mari émigré sont chez moi avec mes parents. J'étais à un certain moment même renvoyée de la maison conjugale par mon mari qui ne voulait pas voir ni entendre parler de ces gosses. Mais dire qu'ils nous ont trouvés en action sur le lit est faux.
C'est vrai que nous étions dans la chambre de la grande sœur de mon époux en train de discuter puisque l'un de mes fils jumeaux avait le bras cassé et que leur père était venu pour s'enquérir de la situation de l'enfant»; raconte la femme.
Pour elle, si aujourd'hui elle a épousé ces pareils comportements c'est parce que son mari ne vient pas et que les parents de ce dernier ne veulent pas la libérer. Donc, la seule façon de profiter de sa jeunesse estime-t-elle, c'est d'avoir un amant et faire des enfants à temps: «Mon mari ne fait rien pour moi et ses propres enfants. Des lors, comment voulez-vous que je reste tranquille ?»; s'interroge Mariama Sylla.
Interpellé sur la question, Mamadou Diaby -marié et père de 5 enfants- abonde dans le même sens que sa copine. «Je suis prêt à faire la prison parce que je sais que mes actes sont condamnable. Mais Ibrahima (son cousin) n'a pas le droit de raconter n'importe quoi, car moi j'ai perdu de vue mes enfants depuis 2003. On m’avait interdit d'aller leur rendre visite à Samécouta chez leur grand-mère.
Depuis lors, je me suis retenu», explique Mamadou Diaby. Et le président du tribunal de lui demander ceci : «Pourquoi tu as préféré la nuit pour venir voir ton enfant et dans la chambre de surcroît?» Et le prévenu de répondre : «C'est parce que je ne veux pas être découvert par les gens du village.» Et le président de revenir à la charge : «Vous êtes dans la même localité et tu savais bien que tu es suivi. Pourquoi tu ne t'es pas arrêté dans la cour de la maison :»
En réponse, Diaby baisse la tête. Donnant l'occasion au président du tribunal de qualifier son comportement d’incorrect. «Si tu ne peux pas laisser la femme d'autrui qu'est ce qui t'empêche d’avoir quatre, voire 5 femmes ? » gronde le président.
Mariama Sylla est revenue sur l’intimité qu'elle a eue cette nuit-là aux environs de 23 heures avec son amant.
Ensuite, elle jure que jamais elle ne se séparerait de Mamadou Diaby quelle que soit la suite qui sera donnée à cette affaire correctionnelle, et le tribunal donnera le verdict le 1er juin prochain. Les intérêts civils du mari ont été réservés.
Toutefois, le président du tribunal a fait comprendre à Mariama Sylla que l'adultère est sanctionné par la loi. Et que si elle sait qu’elle ne pouvait pas s’abstenir jusqu’à l’arrivée de son mari, elle devait demander le divorce.
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