Aujourd’hui, les manœuvres d’Orange pour empêcher à l’Etat du Sénégal de racheter les actions de la France télécom dans Sonatel sont devenues un secret de Polichinelle.
Le constat fait par tous les spécialistes, c’est que la Direction de la Sonatel, de son côté, préfère abandonner au profit des français, le surplus qui aurait pu aider le Sénégal de racheter les parts d’Orange. Un fait suffisamment gravissime et qui mérite d’être souligné en gras.
Stephan Richard, le Directeur Général d’Orange est dans nos murs. Il a fait la pause de la première pierre des nouveaux locaux de la Sonatel en construction sur la VDN de Dakar. Devant la presse nationale et internationale, dans un air colonialiste, il s’est montré satisfait de voir l’Etat du Sénégal annuler certains articles du décret sur les appels entrant. Il a certainement ri à gorge déployée dans son salon quand on sait qu’il est en train de comploter à Dakar cette semaine contre les Etats Africains qui ont tous le même objectif. C'est-à-dire mettre fin aux déclarations opaques des revenus sur le trafic international.
Aujourd’hui, France Télécom et Sonatel entendent maintenir le tarif le plus bas possible afin d'échapper au fisc africain ceci dans le seul but de renflouer les caisses de l’Etat français en laissant les profits énormes à la portée du fisc Français. Ainsi le chiffre d'affaires du Groupe Orange-France Telecom augmente et celui des filiales africaines doit être déclaré au plus bas niveau cette année et celles à venir.
WADE VA T-IL PERDE L’OCCASION DE REDEVENIR ACTIONNAIRE MAJORITAIRE DE SONATEL ?
Au Sénégal, l'Etat voulait réclamer 40F CFA par minute sur la totalité des appels internationaux entrants qui sont déjà factures à 1.35Euro la minute Ces recettes télécoms qui auraient du être versées tous les mois par Sonatel, Tigo et Expresso à l'Etat du Sénégal peuvent désormais rester dans les poches de France Telecom, du moins TEMPORAIREMENT.
Un appel vers le Sénégal à partir d'un portable Orange ou SFR à Paris coute 1.35Euro la minute. Le décret Wade exigeait à France Telecom et aux autres Carriers Internationaux, une meilleure répartition des profits énormes récoltés sur les appels vers le Senegal par ces derniers.
Les articles supprimés dans le décret de Wade exigeaient tout simplement aux opérateurs étrangers de reverser 21.5 centimes par minute au Sénégal au lieu de 14 centimes comme au paravent. Même en versant 21.5c au Sénégal, la France gagnera 1.14Euro de profit sur un volume de 100Millions de minutes par mois. France Telecom va maintenant tout garder. Avec l'annulation du décret, le Sénégal perd les 21.centime d'Euros. Là où la France gagne tout. En trois mois d'application du décret, ces 21.5 centimes par minute collectés, sur un volume de 100 Millions par mois, auraient été versés à la Sonatel, Tigo et Expresso. La Sonatel, contrôlant 80% du marché refuserait de verser la portion qui revient à l'Etat. Tigo et Expresso auraient déjà viré leur contribution à l'ARPT selon des sources bien informées.
Les revenus de Sonatel auraient subi une augmentation de plus de 50% sur le trafic international.
Suite à la valorisation de ses revenus d'appels internationaux consacrée par le décret Wade, la valeur des actions de Sonatel vont aussi augmenter. Seulement, la France ne le voit pas d'un bon œil. Selon une source bien informée, France Telecom ambitionne de racheter les parts de l'Etat Sénégalais. La Politique de rapatrier le maximum au Senegal a SONATEL ne fera pas l'affaire de France Telecom.
L'annulation du décret et le retour à «recette zéro» pour l’Etat sur le trafic international occasionne deux choses :
1- Il réduit les profits de Sonatel pour que France Telecom puisse racheter les actions de l'Etat sénégalais au plus bas coût que possible.
2- Il enrichit Orange et France Telecom pour que les carnassiers porteurs de veste confortablement assis à la tête de la Sonatel puissent se partager des bonus de fin d'année à Paris pendant que les syndicalistes continuent de jouer le jeu du vieux «nègre et la médaille».
En tout cas, cela a tout l’air d’un crime économique contre l’Etat du Sénégal.
Bitimrew.net
Le constat fait par tous les spécialistes, c’est que la Direction de la Sonatel, de son côté, préfère abandonner au profit des français, le surplus qui aurait pu aider le Sénégal de racheter les parts d’Orange. Un fait suffisamment gravissime et qui mérite d’être souligné en gras.
Stephan Richard, le Directeur Général d’Orange est dans nos murs. Il a fait la pause de la première pierre des nouveaux locaux de la Sonatel en construction sur la VDN de Dakar. Devant la presse nationale et internationale, dans un air colonialiste, il s’est montré satisfait de voir l’Etat du Sénégal annuler certains articles du décret sur les appels entrant. Il a certainement ri à gorge déployée dans son salon quand on sait qu’il est en train de comploter à Dakar cette semaine contre les Etats Africains qui ont tous le même objectif. C'est-à-dire mettre fin aux déclarations opaques des revenus sur le trafic international.
Aujourd’hui, France Télécom et Sonatel entendent maintenir le tarif le plus bas possible afin d'échapper au fisc africain ceci dans le seul but de renflouer les caisses de l’Etat français en laissant les profits énormes à la portée du fisc Français. Ainsi le chiffre d'affaires du Groupe Orange-France Telecom augmente et celui des filiales africaines doit être déclaré au plus bas niveau cette année et celles à venir.
WADE VA T-IL PERDE L’OCCASION DE REDEVENIR ACTIONNAIRE MAJORITAIRE DE SONATEL ?
Au Sénégal, l'Etat voulait réclamer 40F CFA par minute sur la totalité des appels internationaux entrants qui sont déjà factures à 1.35Euro la minute Ces recettes télécoms qui auraient du être versées tous les mois par Sonatel, Tigo et Expresso à l'Etat du Sénégal peuvent désormais rester dans les poches de France Telecom, du moins TEMPORAIREMENT.
Un appel vers le Sénégal à partir d'un portable Orange ou SFR à Paris coute 1.35Euro la minute. Le décret Wade exigeait à France Telecom et aux autres Carriers Internationaux, une meilleure répartition des profits énormes récoltés sur les appels vers le Senegal par ces derniers.
Les articles supprimés dans le décret de Wade exigeaient tout simplement aux opérateurs étrangers de reverser 21.5 centimes par minute au Sénégal au lieu de 14 centimes comme au paravent. Même en versant 21.5c au Sénégal, la France gagnera 1.14Euro de profit sur un volume de 100Millions de minutes par mois. France Telecom va maintenant tout garder. Avec l'annulation du décret, le Sénégal perd les 21.centime d'Euros. Là où la France gagne tout. En trois mois d'application du décret, ces 21.5 centimes par minute collectés, sur un volume de 100 Millions par mois, auraient été versés à la Sonatel, Tigo et Expresso. La Sonatel, contrôlant 80% du marché refuserait de verser la portion qui revient à l'Etat. Tigo et Expresso auraient déjà viré leur contribution à l'ARPT selon des sources bien informées.
Les revenus de Sonatel auraient subi une augmentation de plus de 50% sur le trafic international.
Suite à la valorisation de ses revenus d'appels internationaux consacrée par le décret Wade, la valeur des actions de Sonatel vont aussi augmenter. Seulement, la France ne le voit pas d'un bon œil. Selon une source bien informée, France Telecom ambitionne de racheter les parts de l'Etat Sénégalais. La Politique de rapatrier le maximum au Senegal a SONATEL ne fera pas l'affaire de France Telecom.
L'annulation du décret et le retour à «recette zéro» pour l’Etat sur le trafic international occasionne deux choses :
1- Il réduit les profits de Sonatel pour que France Telecom puisse racheter les actions de l'Etat sénégalais au plus bas coût que possible.
2- Il enrichit Orange et France Telecom pour que les carnassiers porteurs de veste confortablement assis à la tête de la Sonatel puissent se partager des bonus de fin d'année à Paris pendant que les syndicalistes continuent de jouer le jeu du vieux «nègre et la médaille».
En tout cas, cela a tout l’air d’un crime économique contre l’Etat du Sénégal.
Bitimrew.net