Les enquêteurs, qui ont interrogé à plusieurs reprises le mis en cause, Doudou Sanghotte, sont encore face au dilemme de la personnalité de celui qui a tenté d’attenter à la vie du chef de l’Etat, Abdoulaye Wade. Tantôt, Doudou Sanghotte, cet ancien étudiant, se montre d’une «très grande cohérence dans ses propos» en revendiquant notamment son combat dans l’opposition à l’époque et sa participation à l’élection à la présidence de la République du secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) en mars 2000.
Aux enquêteurs de la police, M. Senghott a expliqué son geste par sa déception face aux promesses non tenues par Me Wade, mais aussi sa révolte face à la gabegie à laquelle se livrent des responsables de l’Etat. Tantôt, émettant sur un autre registre, le même Doudou Sanghotte, livre «des propos incohérents qui semblent accréditer que l’on est en face d’un malade mentale», renseignent des sources policières. Certaines de ces sources proches de l’enquête -une enquête que les autorités de la police essaient fortement de verrouiller-, croient que l’homme qui a tenté d’agresser le Président Wade «simule la démence».
De toutes les façons, si le cas de la folie s’avère, la loi pénale rend impossible des poursuites contre Doudou Senghott, du fait de l’irresponsabilité dans ses actes. Alors, le seul recours sera son internement dans un hôpital psychiatrique. Dans les milieux judiciaires, on soutient, devant l’incertitude face à l’état mental réel de Doudou Sanghotte, la nécessité de l’ouverture d’une information judiciaire pour tentative d’attentat et atteinte à la sûreté de l’Etat. Dans ce cas, le juge ordonnerait une expertise psychiatrique et si l’expert commis confirme l’état de démence de Doudou Sanghotte, alors la procédure judiciaire sera tout bonnement classée. Dans le cas contraire, l’enquête sera poursuivie. C’est cette dernière formule d’ailleurs, selon nos interlocuteurs proches au fait du dossier, qui semble avoir été retenue par le procureur de la République, près le Tribunal de Dakar, Ousmane Diagne.
Au niveau de la Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar, les enquêteurs ont effectué une descente au domicile de Doudou Sanghotte et interrogé certains de ses proches qui accréditeraient l’idée de folie de ce dernier. Toutefois, cela n’a pas levé l’énigme concernant M. Sanghotte qui, dans son port vestimentaire, apparaît comme un individu tout à fait normal et qui plus est, face à une foule aussi compacte, ce jour-là, a bien identifié sa cible et a réussi à déjouer la vigilance de la ceinture de sécurité autour du président de la République, pour parvenir à le saisir avant d’essayer de sortir son arme (une corne ou une barre de fer, selon les versions parues dans la presse) dissimulée dans sa poche.
Pour rappel, nos confrères du Populaire et de L’Office avaient révélé, dans leur parution respective, au lendemain de la visite du Président Wade aux jeunes de la banlieue, le 18 novembre 2008, que ce dernier avait échappé à un attentat de la part d’un nommé Doudou Senghott qui, profitant d’une bousculade à la fin de la cérémonie du Forum Banlieue Avenir, avait réussi à se faufiler dans la foule, muni d’une arme dissimulée sous ses vêtements, pour essayer d’attenter à la vie du chef de l’Etat. Notre confrère de L’Office, sur la foi des premiers éléments de l’enquête, avait écrit que «Doudou Senghott fut un étudiant dans les années 90 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar».
Source: Le Quotidien
Aux enquêteurs de la police, M. Senghott a expliqué son geste par sa déception face aux promesses non tenues par Me Wade, mais aussi sa révolte face à la gabegie à laquelle se livrent des responsables de l’Etat. Tantôt, émettant sur un autre registre, le même Doudou Sanghotte, livre «des propos incohérents qui semblent accréditer que l’on est en face d’un malade mentale», renseignent des sources policières. Certaines de ces sources proches de l’enquête -une enquête que les autorités de la police essaient fortement de verrouiller-, croient que l’homme qui a tenté d’agresser le Président Wade «simule la démence».
De toutes les façons, si le cas de la folie s’avère, la loi pénale rend impossible des poursuites contre Doudou Senghott, du fait de l’irresponsabilité dans ses actes. Alors, le seul recours sera son internement dans un hôpital psychiatrique. Dans les milieux judiciaires, on soutient, devant l’incertitude face à l’état mental réel de Doudou Sanghotte, la nécessité de l’ouverture d’une information judiciaire pour tentative d’attentat et atteinte à la sûreté de l’Etat. Dans ce cas, le juge ordonnerait une expertise psychiatrique et si l’expert commis confirme l’état de démence de Doudou Sanghotte, alors la procédure judiciaire sera tout bonnement classée. Dans le cas contraire, l’enquête sera poursuivie. C’est cette dernière formule d’ailleurs, selon nos interlocuteurs proches au fait du dossier, qui semble avoir été retenue par le procureur de la République, près le Tribunal de Dakar, Ousmane Diagne.
Au niveau de la Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar, les enquêteurs ont effectué une descente au domicile de Doudou Sanghotte et interrogé certains de ses proches qui accréditeraient l’idée de folie de ce dernier. Toutefois, cela n’a pas levé l’énigme concernant M. Sanghotte qui, dans son port vestimentaire, apparaît comme un individu tout à fait normal et qui plus est, face à une foule aussi compacte, ce jour-là, a bien identifié sa cible et a réussi à déjouer la vigilance de la ceinture de sécurité autour du président de la République, pour parvenir à le saisir avant d’essayer de sortir son arme (une corne ou une barre de fer, selon les versions parues dans la presse) dissimulée dans sa poche.
Pour rappel, nos confrères du Populaire et de L’Office avaient révélé, dans leur parution respective, au lendemain de la visite du Président Wade aux jeunes de la banlieue, le 18 novembre 2008, que ce dernier avait échappé à un attentat de la part d’un nommé Doudou Senghott qui, profitant d’une bousculade à la fin de la cérémonie du Forum Banlieue Avenir, avait réussi à se faufiler dans la foule, muni d’une arme dissimulée sous ses vêtements, pour essayer d’attenter à la vie du chef de l’Etat. Notre confrère de L’Office, sur la foi des premiers éléments de l’enquête, avait écrit que «Doudou Senghott fut un étudiant dans les années 90 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar».
Source: Le Quotidien