Le seul dénominateur commun sur lequel les élèves et les présidents de jury concordent, c’est qu’il y’a eu des corrupteurs. Reste à savoir maintenant, s’il y’a eu des corrompus. En tout cas, la rumeur s’est vite répandue sur ce centre d’examen qui compte plus de mille candidats. Les élèves parlent d’un intermédiaire identifié comme le pont entre les élèves et les responsables du Bac. Et que la somme rackettée varierait entre 120.000 et 200.000b frs.
La preuve, par les délibérations douteuses?
Au niveau du jury 1037, les choses ont failli se gâcher. Il y’a eu des jets de pierres du fait qu’après la publication définitive des candidats admis au premier tour, le président du jury est revenu pour y ajouter 17 autres élèves dont, deux d’office et 15 pour le second tour. Un état de fait qui a renforcé les candidats malheureux sur leur position. Selon M. Aly Sambou président du jury en question, il confirme le cas de ces 17 élèves mais, s’empresse de souligner que cela est dû à un problème technique. Pour cette année, dira-t-il, «nous avons travaillé sur un logiciel. Et comme toute machine, il y’ a eu des problèmes techniques dus à beaucoup de facteurs. Il y’a d’abord la non maîtrise de l’outil informatique par certains enseignants mais aussi, la clé est venue avec des astérix. Ce qui a fait que deux candidats déclarés ajournés ont été repris car ayant obtenu la moyenne requise et 15 autres qui devaient faire le second tour ont été omis». Fallait-il laisser des profanes en informatiques manipulées ces ordinateurs ? Quid des rumeurs de corruption brandies par certains candidats, M. Sambou, tout en confirmant que «bien sûr, il y’a eu des tentatives de corruption, mais vous savez, cela se passe dans tous les centres. Certains parents se rapprochent de nous pour nous recommander leurs enfants, mais ces choses ne passent pas.» Pour preuve, il parle des garde-fous érigés et prend à témoin les correcteurs et les membres du jury.» Conclut-il en, demandant de faire librement une enquête de moralité sur sa personne.
La tentative de corruption confirmée par les autres présidents de jury
Au niveau des autres jurys, l’information semble surprendre. Seulement à ce niveau, on s’accorde à dire qu’il y’ a eu «belle et bien tentatives de corruption». C’est aussi l’avis de M. Mamadou Bâ président du jury 1035. Pour ce dernier, personne n’a été corrompu. Les délibérations ont été faites selon les règles requises. Avant de préciser qu’ils ont repêché beaucoup de candidats du fait de leur «avocat» leur dossier de bac. Ainsi, dira-t-il, pour être reçu au premier tour, il faut avoir une moyenne comprise entre 9.5 et 10. Et pour passer au second tour, c’est à partir de 7.5. Quoiqu’il en soit, le Bac de cette année, comme les précédents, perd de sa crédibilité. Autre problème lié à l’avenir de ceux qui ont obtenu le sésame au second tour, c’est leur orientation. Déjà, leurs camarades de l’année dernière n’ont jusqu’ à présent pas été orientés. Le Bac du second tour serait-il un déchet ?
La preuve, par les délibérations douteuses?
Au niveau du jury 1037, les choses ont failli se gâcher. Il y’a eu des jets de pierres du fait qu’après la publication définitive des candidats admis au premier tour, le président du jury est revenu pour y ajouter 17 autres élèves dont, deux d’office et 15 pour le second tour. Un état de fait qui a renforcé les candidats malheureux sur leur position. Selon M. Aly Sambou président du jury en question, il confirme le cas de ces 17 élèves mais, s’empresse de souligner que cela est dû à un problème technique. Pour cette année, dira-t-il, «nous avons travaillé sur un logiciel. Et comme toute machine, il y’ a eu des problèmes techniques dus à beaucoup de facteurs. Il y’a d’abord la non maîtrise de l’outil informatique par certains enseignants mais aussi, la clé est venue avec des astérix. Ce qui a fait que deux candidats déclarés ajournés ont été repris car ayant obtenu la moyenne requise et 15 autres qui devaient faire le second tour ont été omis». Fallait-il laisser des profanes en informatiques manipulées ces ordinateurs ? Quid des rumeurs de corruption brandies par certains candidats, M. Sambou, tout en confirmant que «bien sûr, il y’a eu des tentatives de corruption, mais vous savez, cela se passe dans tous les centres. Certains parents se rapprochent de nous pour nous recommander leurs enfants, mais ces choses ne passent pas.» Pour preuve, il parle des garde-fous érigés et prend à témoin les correcteurs et les membres du jury.» Conclut-il en, demandant de faire librement une enquête de moralité sur sa personne.
La tentative de corruption confirmée par les autres présidents de jury
Au niveau des autres jurys, l’information semble surprendre. Seulement à ce niveau, on s’accorde à dire qu’il y’ a eu «belle et bien tentatives de corruption». C’est aussi l’avis de M. Mamadou Bâ président du jury 1035. Pour ce dernier, personne n’a été corrompu. Les délibérations ont été faites selon les règles requises. Avant de préciser qu’ils ont repêché beaucoup de candidats du fait de leur «avocat» leur dossier de bac. Ainsi, dira-t-il, pour être reçu au premier tour, il faut avoir une moyenne comprise entre 9.5 et 10. Et pour passer au second tour, c’est à partir de 7.5. Quoiqu’il en soit, le Bac de cette année, comme les précédents, perd de sa crédibilité. Autre problème lié à l’avenir de ceux qui ont obtenu le sésame au second tour, c’est leur orientation. Déjà, leurs camarades de l’année dernière n’ont jusqu’ à présent pas été orientés. Le Bac du second tour serait-il un déchet ?