Ma rage a véritablement explosé il y a quelques jours, lors de mon voyage vers la Casamance. A l’arrivée du bateau Aline Sitoé Diatta au port de Ziguinchor, mon attention fut soudain attirée par une sorte de guerre froide et à distance entre une belle adolescente « teenager » qui attendait son tour pour débarquer et une dame d’une cinquantaine d’années qui n’arrêtait pas de la fusiller du regard. Croyez-moi, les rafales du regard de la quinquagénaire auraient à coup sûr, abattu le plus robuste des éléphants du Niokolo Koba.
La question qui m’a aussitôt assailli, était de découvrir la raison pour laquelle cette dame au visage renfrogné et colérique n’arrêtait pas de tirer des cartouches invisibles en direction du corps frêle de cette innocente créature. C’est ainsi que j’ai tourné mon regard inquisiteur en direction de la fille. Quand j’ai commencé à la toiser de la racine de ses cheveux jusqu’à la pointe de ses orteils. Je n’ai pas eu besoin d’aller loin ou d’insister outre mesure, pour comprendre la juste raison de la fureur silencieuse de la bonne dame. En effet, la fille était presque nue ! Oui presque nue, en dépit du grand public qui l’entourait. Elle portait une chemisette qui cachait avec beaucoup de peine son buste et une minuscule culotte, extrêmement courte et excessivement serrée, laissant apparaitre les contours de ses fesses de disquette inconsciente et la forme de son trésor de femme impudique!
C’est là que ma fureur impuissante et longtemps contenue, a commencé à bouillonner dans le tréfonds de mon cœur. Je dois toutefois avouer que la colère de la grande dame m’a quelque peu réconforté. En réalité, je pensais que seuls certains hommes pouvaient être outrés par cette exhibition banalisée du corps de la femme dans les rues et lieux publics, dans cette indifférence généralisée des parents et autres gardiens de nos valeurs morales et avec la flagrante démission des pouvoirs publics. Or donc, une femme pouvait bel et bien être horrifiée par le manque de pudeur de ses semblables et leur forte propension à la perversion. Pendant que la malheureuse et impuissante dame laissait pleurer son cœur meurtri, certains passagers adolescents et voyeurs ne se privaient pas de d’explorer d’un regard excité, chaque centimètre carré du corps exposé de la pauvre fille qui pour sa part, était loin de se rendre compte du scandale qu’elle venait de créer dans le bateau !
Ndekete yóo ! (terme wolof difficile à traduire en français), voilà la raison pour laquelle le viol est devenu une activité favorite, favorisée et presque généralisé dans les rues, les plages, les places publiques et autres lieux isolés sur toute l’étendue du territoire!
Une des explications scientifiques de cette prolifération du viol et que la presse relate tous les jours, pourrait nous être fournie par l’éthologie, cette science qui étudie les mœurs et les comportements des espèces animales (y compris l’homme) dans leur milieu naturel. L’éthologie nous enseigne que le mâle est naturellement attiré par la femelle, à l’aide de phéromones et autres provocateurs naturels ou artificiels. Chez les humains, les provocateurs naturels sont : les seins, les fesses, les lèvres, les yeux, les jambes, les mains, la démarche, la voix, la senteur, les parties génitales etc. Les provocateurs artificiels sont : les fausses fesses, les faux seins, les faux cheveux, les faux cils, les tatouages, la dépigmentation de la peau, les piercings, les fards, les rouge à lèvre, les parures, les habits courts, serrés ou transparents, les petits pagnes, les strings, les parfums et autres artifices, fruits de l’imaginaire érotique des humains.
Le fait pour la femme d’attirer l’homme de son choix dans la dignité, la discrétion et l’intimité, n’a jamais été considéré comme une perversion. En revanche, quand la femme adopte un comportement pervers et arbore au grand jour, des artifices susceptibles d’attirer « Monsieur Tout-le- Monde » parmi lesquels bien évidemment, les obsédés sexuels, les concupiscents, les dépravés, les pervers, les dévergondés, les déviants, les pédophiles, les maniaques, les assoiffés sexuels et autres, cela se traduit forcément par une violente incitation au viol et à l’agression sexuelle. Ce serait comme qui dirait, envoyer un troupeau de chèvres au festin des hyènes ou à la mare aux crocodiles !
Et quand les hyènes et les crocodiles, ainsi provoqués se ruent tout naturellement leur proie offerte sur un plateau d’argent, le Procureur de la République qui à mon avis, aurait du commencer par combattre le mal à la racine, se réveille quand l’irréparable se produit et du haut de son prétoire, explore les méandres du Code pénal pour trouver les moyens infaillibles et les arguments imparables pour protéger la « vraie coupable » et envoyer au cachot la « vraie victime ». L’exemple des prétendues « mineures violées », survenu à Dakar il y a quelques années, illustre bien l’incontestable responsabilité de certaines victimes supposées dans bien des cas d’agression sexuelle ou de viol! Les filles mineures en question, avaient savamment monté leur plan. Elles avaient astucieusement piégé des hommes murs mais naïfs, avant de les faire chanter, les accuser de viol et les envoyer en taule.
Qui donc arrêtera ces violences faites aux hommes ? Nous, parents négligents et démissionnaires, incapables d’inculquer la bonne conduite à nos filles ! Vous, artistes musiciens et danseurs qui nous tympanisez et nous agressez à longueur de journée avec vos chorégraphies obscènes et vos habits indécents! Vous, associations féminines ou féministes qui vous battez rageusement à longueur d’années pour avoir la parité et la part du gâteau qu’est le pouvoir, au lieu de consacrer votre fameuse quinzaine nationale à la lutte contre les tenues indécentes des femmes ! Vous, gardiens des cinq piliers de l’Islam et du Dogme du Saint-Esprit et qui ne fournissez pas suffisamment d’efforts pour éradiquer ces comportements pervers ! Vous, pouvoirs publics complaisants et complices qui laissez faire dans le but inavoué de séduire une partie de la jeunesse et faire plaisir à un électorat potentiel! Vous, éducateurs et enseignants vicieux et pervers qui préférez donner des notes de complaisance pour profiter des faveurs charnelles de vos innocentes élèves et étudiantes ! Vous, de la presse people et des sociétés de publicité qui agrémentez les « unes » de vos magazines et vos produits à vendre par des images érotiques de filles à demi-nues à la limite de la pornographie! Enfin et surtout, vous jeunes femmes de mon pays ! Vous êtes belles, c’est connu. Vous êtes dotées d’intelligence et de raison, c’est évident. Mais vous êtes aussi les principales responsables de cette abominable dépravation des mœurs ! Pour l’amour de Dieu, arrêtez donc de singer les mauvais exemples et les antivaleurs venus d’ailleurs, sous le prétexte fallacieux et absurde des libertés démocratiques et individuelles ! Vous, femmes de mon pays, je vous respecte et vous adore véritablement ! C’est la raison pour laquelle, je vous supplie de ne jamais oublier que votre dignité et votre honneur sont entre vos mains et sont sacrés ! Pensez toujours au mari que vous avez ou que vous aurez. Pensez aux enfants que vous avez ou que vous allez avoir un jour ! Ne ternissez pas leur image ! Vous n’en avez pas le droit ! Ne vous laissez pas entrainer dans les abimes obscures de la perversion et surtout n’y entrainez pas ces hommes, esclaves de leur libido et qui finiront inéluctablement leur vie dans la cellule infecte d’une sombre prison, vous laissant pour toujours marquées par la honte, l’infamie, le déshonneur et la noircissure, ces tares que l’histoire retiendra à jamais !
Quant à vous jeunes garçons qui avez peut-être l’âge de mes enfants ou de mes neveux, je m’adresserai à vous dans mon prochain article. Je ne manquerai pas de féliciter chaleureusement ceux d’entre vous qui ont rejeté la ridicule mode « criss cross » ou « checkdown ». En revanche, je crierai ma colère paternelle contre ceux d’entre vous qui l’ont adoptée souvent sans savoir pourquoi. J’ose seulement espérer que quand ces imitateurs mécaniques et inconscients connaitront l’origine du « criss cross », ils s’empresseront de relever leur pantalon à la quatrième vitesse et attacheront solidement leur ceinture au niveau de leur nombril, comme de vrais hommes ! S’ils persistent dans ce travers stupide et déshonorant, qu’ils ne soient pas étonnés d’être accusés de ce qu’ils ne sont peut-être pas ou de devenir ce qu’ils n’auraient pas aimé être.
Que Dieu garde le Sénégal et guide son peuple et sa jeunesse sur le chemin de l’honneur, de la dignité et de la paix !
Moumar GUEYE
Ecrivain
Master Wildlife Management
E-mail : moumar@orange.sn
La question qui m’a aussitôt assailli, était de découvrir la raison pour laquelle cette dame au visage renfrogné et colérique n’arrêtait pas de tirer des cartouches invisibles en direction du corps frêle de cette innocente créature. C’est ainsi que j’ai tourné mon regard inquisiteur en direction de la fille. Quand j’ai commencé à la toiser de la racine de ses cheveux jusqu’à la pointe de ses orteils. Je n’ai pas eu besoin d’aller loin ou d’insister outre mesure, pour comprendre la juste raison de la fureur silencieuse de la bonne dame. En effet, la fille était presque nue ! Oui presque nue, en dépit du grand public qui l’entourait. Elle portait une chemisette qui cachait avec beaucoup de peine son buste et une minuscule culotte, extrêmement courte et excessivement serrée, laissant apparaitre les contours de ses fesses de disquette inconsciente et la forme de son trésor de femme impudique!
C’est là que ma fureur impuissante et longtemps contenue, a commencé à bouillonner dans le tréfonds de mon cœur. Je dois toutefois avouer que la colère de la grande dame m’a quelque peu réconforté. En réalité, je pensais que seuls certains hommes pouvaient être outrés par cette exhibition banalisée du corps de la femme dans les rues et lieux publics, dans cette indifférence généralisée des parents et autres gardiens de nos valeurs morales et avec la flagrante démission des pouvoirs publics. Or donc, une femme pouvait bel et bien être horrifiée par le manque de pudeur de ses semblables et leur forte propension à la perversion. Pendant que la malheureuse et impuissante dame laissait pleurer son cœur meurtri, certains passagers adolescents et voyeurs ne se privaient pas de d’explorer d’un regard excité, chaque centimètre carré du corps exposé de la pauvre fille qui pour sa part, était loin de se rendre compte du scandale qu’elle venait de créer dans le bateau !
Ndekete yóo ! (terme wolof difficile à traduire en français), voilà la raison pour laquelle le viol est devenu une activité favorite, favorisée et presque généralisé dans les rues, les plages, les places publiques et autres lieux isolés sur toute l’étendue du territoire!
Une des explications scientifiques de cette prolifération du viol et que la presse relate tous les jours, pourrait nous être fournie par l’éthologie, cette science qui étudie les mœurs et les comportements des espèces animales (y compris l’homme) dans leur milieu naturel. L’éthologie nous enseigne que le mâle est naturellement attiré par la femelle, à l’aide de phéromones et autres provocateurs naturels ou artificiels. Chez les humains, les provocateurs naturels sont : les seins, les fesses, les lèvres, les yeux, les jambes, les mains, la démarche, la voix, la senteur, les parties génitales etc. Les provocateurs artificiels sont : les fausses fesses, les faux seins, les faux cheveux, les faux cils, les tatouages, la dépigmentation de la peau, les piercings, les fards, les rouge à lèvre, les parures, les habits courts, serrés ou transparents, les petits pagnes, les strings, les parfums et autres artifices, fruits de l’imaginaire érotique des humains.
Le fait pour la femme d’attirer l’homme de son choix dans la dignité, la discrétion et l’intimité, n’a jamais été considéré comme une perversion. En revanche, quand la femme adopte un comportement pervers et arbore au grand jour, des artifices susceptibles d’attirer « Monsieur Tout-le- Monde » parmi lesquels bien évidemment, les obsédés sexuels, les concupiscents, les dépravés, les pervers, les dévergondés, les déviants, les pédophiles, les maniaques, les assoiffés sexuels et autres, cela se traduit forcément par une violente incitation au viol et à l’agression sexuelle. Ce serait comme qui dirait, envoyer un troupeau de chèvres au festin des hyènes ou à la mare aux crocodiles !
Et quand les hyènes et les crocodiles, ainsi provoqués se ruent tout naturellement leur proie offerte sur un plateau d’argent, le Procureur de la République qui à mon avis, aurait du commencer par combattre le mal à la racine, se réveille quand l’irréparable se produit et du haut de son prétoire, explore les méandres du Code pénal pour trouver les moyens infaillibles et les arguments imparables pour protéger la « vraie coupable » et envoyer au cachot la « vraie victime ». L’exemple des prétendues « mineures violées », survenu à Dakar il y a quelques années, illustre bien l’incontestable responsabilité de certaines victimes supposées dans bien des cas d’agression sexuelle ou de viol! Les filles mineures en question, avaient savamment monté leur plan. Elles avaient astucieusement piégé des hommes murs mais naïfs, avant de les faire chanter, les accuser de viol et les envoyer en taule.
Qui donc arrêtera ces violences faites aux hommes ? Nous, parents négligents et démissionnaires, incapables d’inculquer la bonne conduite à nos filles ! Vous, artistes musiciens et danseurs qui nous tympanisez et nous agressez à longueur de journée avec vos chorégraphies obscènes et vos habits indécents! Vous, associations féminines ou féministes qui vous battez rageusement à longueur d’années pour avoir la parité et la part du gâteau qu’est le pouvoir, au lieu de consacrer votre fameuse quinzaine nationale à la lutte contre les tenues indécentes des femmes ! Vous, gardiens des cinq piliers de l’Islam et du Dogme du Saint-Esprit et qui ne fournissez pas suffisamment d’efforts pour éradiquer ces comportements pervers ! Vous, pouvoirs publics complaisants et complices qui laissez faire dans le but inavoué de séduire une partie de la jeunesse et faire plaisir à un électorat potentiel! Vous, éducateurs et enseignants vicieux et pervers qui préférez donner des notes de complaisance pour profiter des faveurs charnelles de vos innocentes élèves et étudiantes ! Vous, de la presse people et des sociétés de publicité qui agrémentez les « unes » de vos magazines et vos produits à vendre par des images érotiques de filles à demi-nues à la limite de la pornographie! Enfin et surtout, vous jeunes femmes de mon pays ! Vous êtes belles, c’est connu. Vous êtes dotées d’intelligence et de raison, c’est évident. Mais vous êtes aussi les principales responsables de cette abominable dépravation des mœurs ! Pour l’amour de Dieu, arrêtez donc de singer les mauvais exemples et les antivaleurs venus d’ailleurs, sous le prétexte fallacieux et absurde des libertés démocratiques et individuelles ! Vous, femmes de mon pays, je vous respecte et vous adore véritablement ! C’est la raison pour laquelle, je vous supplie de ne jamais oublier que votre dignité et votre honneur sont entre vos mains et sont sacrés ! Pensez toujours au mari que vous avez ou que vous aurez. Pensez aux enfants que vous avez ou que vous allez avoir un jour ! Ne ternissez pas leur image ! Vous n’en avez pas le droit ! Ne vous laissez pas entrainer dans les abimes obscures de la perversion et surtout n’y entrainez pas ces hommes, esclaves de leur libido et qui finiront inéluctablement leur vie dans la cellule infecte d’une sombre prison, vous laissant pour toujours marquées par la honte, l’infamie, le déshonneur et la noircissure, ces tares que l’histoire retiendra à jamais !
Quant à vous jeunes garçons qui avez peut-être l’âge de mes enfants ou de mes neveux, je m’adresserai à vous dans mon prochain article. Je ne manquerai pas de féliciter chaleureusement ceux d’entre vous qui ont rejeté la ridicule mode « criss cross » ou « checkdown ». En revanche, je crierai ma colère paternelle contre ceux d’entre vous qui l’ont adoptée souvent sans savoir pourquoi. J’ose seulement espérer que quand ces imitateurs mécaniques et inconscients connaitront l’origine du « criss cross », ils s’empresseront de relever leur pantalon à la quatrième vitesse et attacheront solidement leur ceinture au niveau de leur nombril, comme de vrais hommes ! S’ils persistent dans ce travers stupide et déshonorant, qu’ils ne soient pas étonnés d’être accusés de ce qu’ils ne sont peut-être pas ou de devenir ce qu’ils n’auraient pas aimé être.
Que Dieu garde le Sénégal et guide son peuple et sa jeunesse sur le chemin de l’honneur, de la dignité et de la paix !
Moumar GUEYE
Ecrivain
Master Wildlife Management
E-mail : moumar@orange.sn