Elle est haute comme trois pommes et la frayeur se lit sur son visage. Il faut la mettre en confiance pour lui arracher des mots... «N'aie pas peur», lui chuchote sa grand-mère. Elle écarquille ses jolis petits yeux, redresse la tête, jette un regard furtif autour d'elle, avant de s'enfermer dans sa coquille.
La voix de son père finit par la calmer. F.B.D commence son récit bouleversant : «La semaine dernière, le monsieur qui habite en face de notre maison m'a demandé de venir répondre à son épouse.» Croyant à une simple commission, elle s'élance sans arrière pensée dans la demeure, suivie de très près par l'homme qu'elle dépeint comme un homme colossal. Ce dernier lui indique alors une chambre, en lui affirmant que sa femme était a l'intérieur. Elle y pénètre tranquillement, presque en sautant de joie... Sa bonne humeur aura vite cédé la place à la panique lorsqu'elle s'apercevra qu'il n'y avait pas l'ombre d'une personne dans la pièce. Ses petites gambettes solides devinrent cotonneuses. Son sang ne fit qu'un tour lorsque le monsieur brandit un couteau la forçant à s'allonger sur le lit. «Si tu cries, je te tue», tonne le bourreau avec un air très méchant. Elle ne se le fait pas répéter et s'exécute. «Je me suis allongée sur le lit, il a enlevé sa culotte et s'est couché sur moi. Ensuite, Tonton Mb. a pris son sexe et l’a frotté sur le mien. Devant mes gémissements et mes pleurs, il m'a intimé l'ordre de me taire. Une fois son forfait accompli, il m'a demandé de partir; en me disant de ne pas l'ouvrir sur ce qui s'était passé, sinon il allait me faire bastonner par des agresseurs. Deux jours plus tard, il est revenu à la charge. J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai tout dit à ma maman», raconte-t-elle en sanglots. Sa mère, assise derrière elle, n'a pu s'empêcher de verser de chaudes larmes devant le récit de sa petite fille; âgée seulement de 10 ans. Les mots de F.B.D raisonnent comme un boulet dans sa tête. «Comment peut-on faire pareille ignominie à une gamine», se demande-t-elle. Malheureusement, elle n'a que ses yeux pour pleurer, ses bras pour cajoler son petit bout de chou... Rebutée par ce qui s'est passé, elle n'ose plus mettre le nez dehors. Elle passe maintenant des nuits blanches à revoir la scène et se réveille en sursaut...
SOURCE : L’OBS MARIA DOMINICA T. DIEDHIOU
La voix de son père finit par la calmer. F.B.D commence son récit bouleversant : «La semaine dernière, le monsieur qui habite en face de notre maison m'a demandé de venir répondre à son épouse.» Croyant à une simple commission, elle s'élance sans arrière pensée dans la demeure, suivie de très près par l'homme qu'elle dépeint comme un homme colossal. Ce dernier lui indique alors une chambre, en lui affirmant que sa femme était a l'intérieur. Elle y pénètre tranquillement, presque en sautant de joie... Sa bonne humeur aura vite cédé la place à la panique lorsqu'elle s'apercevra qu'il n'y avait pas l'ombre d'une personne dans la pièce. Ses petites gambettes solides devinrent cotonneuses. Son sang ne fit qu'un tour lorsque le monsieur brandit un couteau la forçant à s'allonger sur le lit. «Si tu cries, je te tue», tonne le bourreau avec un air très méchant. Elle ne se le fait pas répéter et s'exécute. «Je me suis allongée sur le lit, il a enlevé sa culotte et s'est couché sur moi. Ensuite, Tonton Mb. a pris son sexe et l’a frotté sur le mien. Devant mes gémissements et mes pleurs, il m'a intimé l'ordre de me taire. Une fois son forfait accompli, il m'a demandé de partir; en me disant de ne pas l'ouvrir sur ce qui s'était passé, sinon il allait me faire bastonner par des agresseurs. Deux jours plus tard, il est revenu à la charge. J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai tout dit à ma maman», raconte-t-elle en sanglots. Sa mère, assise derrière elle, n'a pu s'empêcher de verser de chaudes larmes devant le récit de sa petite fille; âgée seulement de 10 ans. Les mots de F.B.D raisonnent comme un boulet dans sa tête. «Comment peut-on faire pareille ignominie à une gamine», se demande-t-elle. Malheureusement, elle n'a que ses yeux pour pleurer, ses bras pour cajoler son petit bout de chou... Rebutée par ce qui s'est passé, elle n'ose plus mettre le nez dehors. Elle passe maintenant des nuits blanches à revoir la scène et se réveille en sursaut...
SOURCE : L’OBS MARIA DOMINICA T. DIEDHIOU