Thiès a été le point de convergence d’enseignants militants du parti Rewmi, venus des différentes régions du Sénégal, pour cogiter sur les modalités de mise sur pied d’un Mouvement national. Sous la présidence de leur leader, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, ils ont tenu un séminaire préparatoire à la 1ère conférence du Mouvement des enseignants de Rewmi (Mer). A cette occasion, Insa Sankharé, coordonnateur provisoire du Mer a fixé les objectifs de la rencontre, après avoir constaté que «le système éducatif est géré de façon chaotique» et établi les contre-performances dans ce secteur. Pour M. Sankharé, les enseignants de Rewmi, à la suite de travaux d’ateliers sur la question, vont «proposer des alternatives crédibles et pertinentes». Voilà pourquoi, soutient-il, les travaux en ateliers déboucheront sur la conception d’un «programme cohérent» qui sera soumis au président de Rewmi, Idrissa Seck.
Sur le même thème, l’ancien Premier et maire de Thiès, qui présidait la rencontre, s’est focalisé sur la vocation de l’enseignant, en mettant l’accent sur le vecteur du savoir que constitue ce dernier. En effet, pour lui, l’enseignant «a pour mission de formater les esprits» et «gère des ressources humaines du bas-âge à l’université». «Il est essentiel, a déclaré Idrissa Seck, que l’investissement soit centré sur l’éducation et les enseignants.» Pour lui, les premiers postes de dépenses de l’Etat doivent, grâce à «des moyens appropriés», aller aux enseignants et au système pédagogique, avant d’investir sur «les murs» et autres infrastructures, «qui peuvent venir après». Ainsi, le président de Rewmi, Idrissa Seck, a invité le Mer à faire jonction avec le Meer (Mouvement des élèves et étudiants de Rewmi). Un pont doit s’établir, dira-t-il avec une pointe d’ironie, entre la «Mer douce» et la «Mer amère». La mission politique du Mouvement des enseignants est de former et encadrer les militants, précise M.Seck. Avant d’ajouter que les enseignants doivent être «les sentinelles pour sécuriser les lieux de vote en période électorale», tout comme ils ont pour mission de massifier leur parti aussi bien dans leurs lieux d’origine que ceux de leurs affections.
Face à la presse, Idrissa Seck a abordé une question liée à l’actualité nationale, plus précisément l’affaire des dépassements budgétaires. Il a dénoncé ce qu’il appelle «une cavalerie financière», dont il déclare ne pas comprendre comment elle a pu se faire. Selon Idrissa Seck, «lorsqu’on fait de la cavalerie financière, lorsqu’on fait des dépassements alors qu’on n’a pas les moyens de le faire, c’est une faute de gestion». A la question de savoir s’il s’était adonné à une telle pratique lorsqu’il était aux affaires, le président de Rewmi s’est voulu catégorique : «Moi, je n’ai jamais fait de dépassement budgétaire ; ce que j’ai fait s’appelait de la planification budgétaire.» Explicitant cette affirmation, Idrissa Seck fait remarquer que devant un projet d’un montant important, sa stratégie a consisté à l’étaler sur plusieurs années, notamment sur plusieurs lois de finances. Pendant trois ans par exemple, il dresse ce qu’il a envie de faire. Si «l’année est incapable de supporter toute la charge financière de ce que j’ai envie de faire, je répartis l’effort sur trois ans». Sa planification consiste à prendre un montant une année, un autre sur l’année suivante et une autre somme, la troisième année. Cela, indique Idrissa Seck, est différent d’un dépassement budgétaire qui consiste «sur un budget de 100 à dépenser 150». Or, dans le cas des dépassements, des ministres ont fait des dépenses hors budget ou en tout cas, qui sont allées au-delà des montants inscrits dans la loi de finances.
Sur le même thème, l’ancien Premier et maire de Thiès, qui présidait la rencontre, s’est focalisé sur la vocation de l’enseignant, en mettant l’accent sur le vecteur du savoir que constitue ce dernier. En effet, pour lui, l’enseignant «a pour mission de formater les esprits» et «gère des ressources humaines du bas-âge à l’université». «Il est essentiel, a déclaré Idrissa Seck, que l’investissement soit centré sur l’éducation et les enseignants.» Pour lui, les premiers postes de dépenses de l’Etat doivent, grâce à «des moyens appropriés», aller aux enseignants et au système pédagogique, avant d’investir sur «les murs» et autres infrastructures, «qui peuvent venir après». Ainsi, le président de Rewmi, Idrissa Seck, a invité le Mer à faire jonction avec le Meer (Mouvement des élèves et étudiants de Rewmi). Un pont doit s’établir, dira-t-il avec une pointe d’ironie, entre la «Mer douce» et la «Mer amère». La mission politique du Mouvement des enseignants est de former et encadrer les militants, précise M.Seck. Avant d’ajouter que les enseignants doivent être «les sentinelles pour sécuriser les lieux de vote en période électorale», tout comme ils ont pour mission de massifier leur parti aussi bien dans leurs lieux d’origine que ceux de leurs affections.
Face à la presse, Idrissa Seck a abordé une question liée à l’actualité nationale, plus précisément l’affaire des dépassements budgétaires. Il a dénoncé ce qu’il appelle «une cavalerie financière», dont il déclare ne pas comprendre comment elle a pu se faire. Selon Idrissa Seck, «lorsqu’on fait de la cavalerie financière, lorsqu’on fait des dépassements alors qu’on n’a pas les moyens de le faire, c’est une faute de gestion». A la question de savoir s’il s’était adonné à une telle pratique lorsqu’il était aux affaires, le président de Rewmi s’est voulu catégorique : «Moi, je n’ai jamais fait de dépassement budgétaire ; ce que j’ai fait s’appelait de la planification budgétaire.» Explicitant cette affirmation, Idrissa Seck fait remarquer que devant un projet d’un montant important, sa stratégie a consisté à l’étaler sur plusieurs années, notamment sur plusieurs lois de finances. Pendant trois ans par exemple, il dresse ce qu’il a envie de faire. Si «l’année est incapable de supporter toute la charge financière de ce que j’ai envie de faire, je répartis l’effort sur trois ans». Sa planification consiste à prendre un montant une année, un autre sur l’année suivante et une autre somme, la troisième année. Cela, indique Idrissa Seck, est différent d’un dépassement budgétaire qui consiste «sur un budget de 100 à dépenser 150». Or, dans le cas des dépassements, des ministres ont fait des dépenses hors budget ou en tout cas, qui sont allées au-delà des montants inscrits dans la loi de finances.