Témoin des faits, Jules Wade raconte: «c’est vers 20 heures que Mamadou Woury Diongue, gardien de la permanence, m’a joint au téléphone, pour me dire que des nervis attaquent la permanence. Je me suis précipité pour me rendre sur place. J’ai trouvé Diongue dans un piteux état, bastonné par les agresseurs. Ces derniers, se sentant menacés, ont pris la tangente, laissant un des leurs dans le bâtiment. Il a été facilement pris et conduit à la police centrale». Abdoukhadr Ba, cuisiné par les éléments de la police, a balancé ses complices: Aly Nguer Faye, Armand Diouf, Badou Faye qui, tous, ont rejoint le commissariat central pour les besoins de l’enquête préliminaire. Mamadou Sall, responsable au Parti socialiste, interrogé, fera savoir qu’ils ont agi de leur propre gré, sans aucune concertation, au préalable. «Nous avons demandé à toutes les structures concernées par l’injustice dont sont victimes Malick Noël Seck et Barthelemy Dias, d’attendre les instructions au niveau de la base. C’est avec regret que je constate qu’il y a certains qui ont voulu danser plus vite que la musique», déplorera-t-il. Chez les libéraux, la chanson est la même: «on a déposé une plainte et on laisse la justice faire son travail. Il faut rappeler que c’est la deuxième fois que notre permanence est attaquée. La première fois, ils avaient réussi à bruler la totalité des installations bureautiques qui s’y trouvaient», confie-t-on. Au terme des interrogations policières, les coupables ont été présentés au procureur, avant de rejoindre la maison d’arrêt et de correction où ils passeront les fêtes de fin d’années, dans l’attente de leur jugement.
ALELO
Source: Rewmi
Ource
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