“Allo mame nou ndef…hum… ok mé guara..”* . Ce jeune paysan s’appelle Moussa. Il s’apprête à aller en ville pour transporter ses frères qui l’attendent à la gare routière de Fatick .Il doit parcourir une dizaine de kilomètres avec sa charrette. Moussa la trentaine a toujours son portable accroché sur son coup « grâce à TIGO on peut me joindre partout. Je voulais me rendre aux champs mais je suis obligé de rester car je dois transporter mes frères au village » affirme t-il.
Dans cette localité, TIGO est le seul opérateur accessible à la population « l e village est trop enclavé. à cet endroit le réseau orange n’est pas accessible » nous lance Marie Diouf qui vient juste de terminer sa conversation telephonique avec ses enfants. Comme Moussa et Marie la majeure partie de la population dispose d’un téléphone portable abonné a TIGO. La concurrence est minime ici. C’est l’opérateur tigo qui dicte sa loi nous dit Madeleine Séne gérante de l’une des télécentres du village.
Madeleine à l’instar des autres gérants de télécentre vit le calvaire depuis quelque temps. En effet l’utilisation des portables par les fayillois a fait que le télécentre ne marche plus. « Au début je pouvais gagner 7000 FCFA à 8000 FCFA par jour mais maintenant avec les portables qui inondent le village mon chiffre d’affaire à complètement baissé » d’ailleurs ajoute Madeleine « je viens de fermer le télécentre Je ne fais que vendre du « IZI ». Les gens n’appellent plus sur le fixe. »
Les fayillois ont recours de plus en plus aux téléphones portables, une manière de se moderniser selon Aimé un jeune étudiant. Le portable est un outil indispensable pour Aimé. La manipulation de l’outil importe peu pour la population. Aimé nous fait savoir que la majeur partie de la population est analphabète et malgré cela , même certains vieillards disposent d’un téléphone. Il ajoute « il suffit simplement de connaitre le bouton qui te permet d’appeler et de répondre ». Aujourd’hui comme l'ensemble village,le vœu le plus cher de ce jeune étudiant est l’électrification du village.
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Recharge de portable mouvementée des fayillois
Manque d’électricité : une affaire sérieuse
L’électricité constitue le véritable combat des villageois. Depuis sa création le village vit dans le noir. Un problème majeur qui gangrène son développement. Avec le manque d’électricité la recharge de portable devient un véritable parcours d’un combattant.
« Cela fait maintenant deux jours que mon portable est à plat et pourtant j’attendais un appel urgent » se lamente un jeune fayillois. Des fois on peut parcourir des kilomètres pour la recharge de portable. Ce jeune nous fait savoir que la recharge se fait à Fatick distant de plusieurs kilomètres ou dans les villages environnant.
Par contre certains attendent la tombée de la nuit pour aller à la recherche d’un groupe électrogène ou d’un solaire. En effet on retrouve deux à trois panneaux solaires dans le village même constat pour les groupes électrogènes.
« La maison de Rémy » est la plus frisée. Même les plus petits connaissent cet endroit. Rémy est un enseignant qui dispose d’un groupe électrogène. La nuit les portables sont branchés un peu partout renseigne t-il. « Chaque jour c’est le même scénario des dizaines de gens viennent ici pour charger leurs portables et dés fois l’attente peut être très longue. La recharge est gratuite cependant il précise que ce n’est pas tous les jours qu’il allume le groupe car l’essence coûte cher ». C’est l’occasion aussi pour les enfants de pouvoir regarder le petit écran en groupe. Le village de Fayil dispose de trois télévisions raison pour laquelle certains enfants viennent des autres facettes du village simplement pour regarder la télé ou pour des retrouvailles.
Retrait de la licence de TIGO : les fayillois jugent
Les fayillois sont également conscient de la situation actuelle de l’opérateur de téléphonie. « TIGO traverse des moments difficiles avec l’état mais je pense que les choses vont s’arranger lance Madeleine. Elle pense que si jamais l’état retire la licence de TIGO cela serait très dommage pour les abonnés surtout ici où tout le monde est abonnés a TIGO.
Le deuxième opérateur a obtenu sa licence en 1998 pour une somme de 50 millions de FCFA. L’état du Sénégal avait attribué une concession à la société reposant sur une éventuelle renégociation en cas de présence d’une troisième licence. La filiale du groupe Millicom International Cellular doit payer 100 milliards de FCFA à l’état du Sénégal qui veut purement et simplement arrêter les activités de la société en cas de non respect de cet accord. L’état du Sénégal a vendu la troisième licence de téléphonie à SUDATEL pour 200 millions de dollars soit environ 90 milliards de FCFA. Plus de deux mois après l échéance le réseau du groupe soudanais n’est toujours pas en service. Selon les responsables le démarrage des activités est prévu pour décembre.
Le deuxième opérateur SENTEL a changé sa marque commerciale depuis le 8 novembre 2005. Ce passage répond à une dynamique du groupe Millicom d’innover en regroupant toutes ses marques sous une même entité: « Tigo » qui signifie « toi en espagnol » tout en accompagnant son lancement par des offres technologiques et tarifaires appropriées
Traduction Allo vous êtes ou.. Hum.. Ok j’arrive
Les propos ont été recueillis en sérère.
Dans cette localité, TIGO est le seul opérateur accessible à la population « l e village est trop enclavé. à cet endroit le réseau orange n’est pas accessible » nous lance Marie Diouf qui vient juste de terminer sa conversation telephonique avec ses enfants. Comme Moussa et Marie la majeure partie de la population dispose d’un téléphone portable abonné a TIGO. La concurrence est minime ici. C’est l’opérateur tigo qui dicte sa loi nous dit Madeleine Séne gérante de l’une des télécentres du village.
Madeleine à l’instar des autres gérants de télécentre vit le calvaire depuis quelque temps. En effet l’utilisation des portables par les fayillois a fait que le télécentre ne marche plus. « Au début je pouvais gagner 7000 FCFA à 8000 FCFA par jour mais maintenant avec les portables qui inondent le village mon chiffre d’affaire à complètement baissé » d’ailleurs ajoute Madeleine « je viens de fermer le télécentre Je ne fais que vendre du « IZI ». Les gens n’appellent plus sur le fixe. »
Les fayillois ont recours de plus en plus aux téléphones portables, une manière de se moderniser selon Aimé un jeune étudiant. Le portable est un outil indispensable pour Aimé. La manipulation de l’outil importe peu pour la population. Aimé nous fait savoir que la majeur partie de la population est analphabète et malgré cela , même certains vieillards disposent d’un téléphone. Il ajoute « il suffit simplement de connaitre le bouton qui te permet d’appeler et de répondre ». Aujourd’hui comme l'ensemble village,le vœu le plus cher de ce jeune étudiant est l’électrification du village.
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Recharge de portable mouvementée des fayillois
Manque d’électricité : une affaire sérieuse
L’électricité constitue le véritable combat des villageois. Depuis sa création le village vit dans le noir. Un problème majeur qui gangrène son développement. Avec le manque d’électricité la recharge de portable devient un véritable parcours d’un combattant.
« Cela fait maintenant deux jours que mon portable est à plat et pourtant j’attendais un appel urgent » se lamente un jeune fayillois. Des fois on peut parcourir des kilomètres pour la recharge de portable. Ce jeune nous fait savoir que la recharge se fait à Fatick distant de plusieurs kilomètres ou dans les villages environnant.
Par contre certains attendent la tombée de la nuit pour aller à la recherche d’un groupe électrogène ou d’un solaire. En effet on retrouve deux à trois panneaux solaires dans le village même constat pour les groupes électrogènes.
« La maison de Rémy » est la plus frisée. Même les plus petits connaissent cet endroit. Rémy est un enseignant qui dispose d’un groupe électrogène. La nuit les portables sont branchés un peu partout renseigne t-il. « Chaque jour c’est le même scénario des dizaines de gens viennent ici pour charger leurs portables et dés fois l’attente peut être très longue. La recharge est gratuite cependant il précise que ce n’est pas tous les jours qu’il allume le groupe car l’essence coûte cher ». C’est l’occasion aussi pour les enfants de pouvoir regarder le petit écran en groupe. Le village de Fayil dispose de trois télévisions raison pour laquelle certains enfants viennent des autres facettes du village simplement pour regarder la télé ou pour des retrouvailles.
Retrait de la licence de TIGO : les fayillois jugent
Les fayillois sont également conscient de la situation actuelle de l’opérateur de téléphonie. « TIGO traverse des moments difficiles avec l’état mais je pense que les choses vont s’arranger lance Madeleine. Elle pense que si jamais l’état retire la licence de TIGO cela serait très dommage pour les abonnés surtout ici où tout le monde est abonnés a TIGO.
Le deuxième opérateur a obtenu sa licence en 1998 pour une somme de 50 millions de FCFA. L’état du Sénégal avait attribué une concession à la société reposant sur une éventuelle renégociation en cas de présence d’une troisième licence. La filiale du groupe Millicom International Cellular doit payer 100 milliards de FCFA à l’état du Sénégal qui veut purement et simplement arrêter les activités de la société en cas de non respect de cet accord. L’état du Sénégal a vendu la troisième licence de téléphonie à SUDATEL pour 200 millions de dollars soit environ 90 milliards de FCFA. Plus de deux mois après l échéance le réseau du groupe soudanais n’est toujours pas en service. Selon les responsables le démarrage des activités est prévu pour décembre.
Le deuxième opérateur SENTEL a changé sa marque commerciale depuis le 8 novembre 2005. Ce passage répond à une dynamique du groupe Millicom d’innover en regroupant toutes ses marques sous une même entité: « Tigo » qui signifie « toi en espagnol » tout en accompagnant son lancement par des offres technologiques et tarifaires appropriées
Traduction Allo vous êtes ou.. Hum.. Ok j’arrive
Les propos ont été recueillis en sérère.