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TIVAOUANE : Serigne Mansour Sy retrace les péripéties de l’installation de Maodo dans la ville sainte

Le gamou est devenu un rendez-vous religieux majeur au Sénégal grâce à Seydi Hadji Malick Sy. Son petit-fils et actuel khalife général des tidianes, Serigne Mansour Sy «  Borom Daradji  », est revenu sur le chemin parcouru par Maodo pour donner ses lettres de noblesse à l’anniversaire du Prophète Mohamed (Psl).


Rédigé par leral.net le Mardi 23 Février 2010 à 12:13 | | 6 commentaire(s)|

TIVAOUANE : Serigne Mansour Sy retrace les péripéties de l’installation de Maodo dans la ville sainte
Serigne Mansour Sy «  Borom Daradji  », khalife général des tidianes, très à l’aise, a saisi l’opportunité de la séance de «  bourde  » de samedi dernier pour retracer le parcours de son grand-père Seydi Hadji Malick Sy et son installation à Tivaouane. Le khalife a rappelé comment le saint homme a œuvré pour faire du gamou un événement très important au Sénégal. Tout est parti de Saint-Louis, la case départ du Maouloud. En 1895, Maodo célèbre la naissance du Prophète (Psl) en le menant au milieu d’un cercle très restreint à l’époque. C’était de concert avec certains érudits comme feu El Hadji Rawane Ngom de Mpal qui fait partie de ces premiers compagnons qu’il éleva au titre de Moukhadam. En 1902, Maodo s’installe à Tivaouane, à la demande d’un groupe de notables d’origines lébous, saint-louisiens, gandiolais et walo-walos.

Parmi ces demandeurs et anciens compagnons de Maodo, figurent, entre autres, feus El Hadji Madiabama Diop, père du Colonel Massar Diop, Diockel Thiaw, Pala Mbaye, père de l’ancien député-maire de Tivaouane et colonel en retraite, Alioune Pala Mbaye, qui furent des traitants à l’époque du commerce français ainsi qu’El Hadji Moussa Niang et Serigne Alioune Guèye. C’était à l’époque où Tivaouane était habité par des animistes ou «  thiédos  », le paganisme régnait en maître. Au fil du temps, le saint homme, usant de certaines stratégies et de sa baraka, a gagné son pari portant sur l’islamisation de tout ce monde accouru spontanément vers lui, sans le moindre appel. Né en 1855 dans l’actuel département de Dagana, El Hadji Malick Sy devient orphelin à l’âge de deux mois, après le rappel à Dieu de son père disciple khadre, Mame Ousmane Sy, à l’âge de 30 ans. Il est pris en charge par son oncle maternel Alpha Mayoro Wellé, talibé de Cheikhou Oumar Foutiyou Tall qui avait fait des prédictions avérées portant, entre autres, sur la dimension spirituelle, culturelle et sociale de Maodo. Sous l’aile protectrice de son oncle au sein du daara, il mémorise dès son enfance le saint Coran et maîtrise, durant sa tendre jeunesse, tous les préceptes de l’Islam. Il a parcouru ensuite beaucoup de pays comme La Mecque, en Arabie Saoudite, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie pour approfondir ses connaissances aussi larges que diversifiées. «  Borom Daradji  » a aussi retracé les péripéties de son grand père riches en enseignements qui l’avaient conduit dans certains endroits du Sénégal, notamment dans le Ndiambour, le Sine Saloum et le Cayor, toujours à la recherche du savoir.


El Hadji BEN CHEIKH
Source Le Soleil

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1.Posté par Salam le 23/02/2010 15:20 | Alerter
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Voilà mon pays, terre d'islam, religion divine et universelle, on parle du président de la République et les commentaires vont bon train. Il s'agit de Mawdo, rien! Où est le bien en nous? Chers compatriotes, l'heure est au retour sur soi. Ces saints hommes, ne perdons pas leur héritage, ils en valent la peine car ils ont oeuvré pour Dieu, Ses prophètes et pour nous, simples musulmans mais oh combien prestigieux. Mawdo ou Bamba(Que Dieu ait pitié de leur âme et accorde allégresse à leurs familles) sont des exemples. A nous de suivre leur pas sur la trace de leurs successeurs. L'heure n'est pas à la critique de l'autre mais à revoir notre condition d'homme par une introspection profonde pour mieux résister à la tentation de nous appesantir sur des choses dont nous avons aucune connaissance. Da gnou sant sou gnou Borom, amoul morom té mi ngi gni khar di na wéto ak kouné, na gnou ko wétaliko tey ngir euleuk gnou am fou gni diar. J'appelle tout le monde au repentir, na gnou balanté aq té di balé. Na gnou bolé sou gni dolé ngir diam gnel gnou euleuk.
Wa salam

2.Posté par BA le 23/02/2010 16:55 | Alerter
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Merci frère belle contribution et bon Gamou à tous.

3.Posté par rasmus le 24/02/2010 11:50 | Alerter
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suis Talibe de Bamba mais il faut reconnaitre que notre pays est une terre de l Islam en effet tous ces hommes qui s étaient levés pour dire non au paganisme et oui a l islam mérite félicitations et remerciements de notre part Frères et sœurs musulmans il n était pas évident dans le contexte d alors de manifester sa croyance en dieu et a son prophète Mohamed dons merci a tous les saints et bon GAMOU

4.Posté par BA le 24/02/2010 17:00 | Alerter
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Merci beaucoup frère et bon Gamou à tous

5.Posté par Ouzdé le 24/02/2010 17:56 | Alerter
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Sinon, pour l'histoire, le père de El Hadj Malick s'appelle de son vrai nom : Tafsir Demba bouna SY à qui Maodo a donné le nom de Ousmane SY. Maodo est né alors que son père avait déjà quitté Gaé mais avait recommandé à El Hadj Malick SOW frère de Fawade Welle de lui donné son nom si l'enfant qui va naître est un garçon et un autre nom s'il est une fille. C'est ainsi qu'il porte le nom de Malick de son oncle Malick SOW, père de Mountakha SOW père de Mansour SOW Imam de la mosquée mouride de St-Louis. Contemporain de Khadimou Rassoul il lui a écrit une lettre dont le contenu est secrètement gardé à Touba et un exemplaire du St-Coran éctrit de sa propre main. Revisitez la déclaration de Serigne Abdoul Aziz SY Dabakh fils de Malick et safiétou Niang fille de Ngagne Khary MBACKE.

6.Posté par dieye le 24/02/2010 21:15 | Alerter
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muhamed ,,,,psl,,, mofiguene .

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