Serigne Mansour Sy « Borom Daradji », khalife général des tidianes, très à l’aise, a saisi l’opportunité de la séance de « bourde » de samedi dernier pour retracer le parcours de son grand-père Seydi Hadji Malick Sy et son installation à Tivaouane. Le khalife a rappelé comment le saint homme a œuvré pour faire du gamou un événement très important au Sénégal. Tout est parti de Saint-Louis, la case départ du Maouloud. En 1895, Maodo célèbre la naissance du Prophète (Psl) en le menant au milieu d’un cercle très restreint à l’époque. C’était de concert avec certains érudits comme feu El Hadji Rawane Ngom de Mpal qui fait partie de ces premiers compagnons qu’il éleva au titre de Moukhadam. En 1902, Maodo s’installe à Tivaouane, à la demande d’un groupe de notables d’origines lébous, saint-louisiens, gandiolais et walo-walos.
Parmi ces demandeurs et anciens compagnons de Maodo, figurent, entre autres, feus El Hadji Madiabama Diop, père du Colonel Massar Diop, Diockel Thiaw, Pala Mbaye, père de l’ancien député-maire de Tivaouane et colonel en retraite, Alioune Pala Mbaye, qui furent des traitants à l’époque du commerce français ainsi qu’El Hadji Moussa Niang et Serigne Alioune Guèye. C’était à l’époque où Tivaouane était habité par des animistes ou « thiédos », le paganisme régnait en maître. Au fil du temps, le saint homme, usant de certaines stratégies et de sa baraka, a gagné son pari portant sur l’islamisation de tout ce monde accouru spontanément vers lui, sans le moindre appel. Né en 1855 dans l’actuel département de Dagana, El Hadji Malick Sy devient orphelin à l’âge de deux mois, après le rappel à Dieu de son père disciple khadre, Mame Ousmane Sy, à l’âge de 30 ans. Il est pris en charge par son oncle maternel Alpha Mayoro Wellé, talibé de Cheikhou Oumar Foutiyou Tall qui avait fait des prédictions avérées portant, entre autres, sur la dimension spirituelle, culturelle et sociale de Maodo. Sous l’aile protectrice de son oncle au sein du daara, il mémorise dès son enfance le saint Coran et maîtrise, durant sa tendre jeunesse, tous les préceptes de l’Islam. Il a parcouru ensuite beaucoup de pays comme La Mecque, en Arabie Saoudite, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie pour approfondir ses connaissances aussi larges que diversifiées. « Borom Daradji » a aussi retracé les péripéties de son grand père riches en enseignements qui l’avaient conduit dans certains endroits du Sénégal, notamment dans le Ndiambour, le Sine Saloum et le Cayor, toujours à la recherche du savoir.
El Hadji BEN CHEIKH
Source Le Soleil
Parmi ces demandeurs et anciens compagnons de Maodo, figurent, entre autres, feus El Hadji Madiabama Diop, père du Colonel Massar Diop, Diockel Thiaw, Pala Mbaye, père de l’ancien député-maire de Tivaouane et colonel en retraite, Alioune Pala Mbaye, qui furent des traitants à l’époque du commerce français ainsi qu’El Hadji Moussa Niang et Serigne Alioune Guèye. C’était à l’époque où Tivaouane était habité par des animistes ou « thiédos », le paganisme régnait en maître. Au fil du temps, le saint homme, usant de certaines stratégies et de sa baraka, a gagné son pari portant sur l’islamisation de tout ce monde accouru spontanément vers lui, sans le moindre appel. Né en 1855 dans l’actuel département de Dagana, El Hadji Malick Sy devient orphelin à l’âge de deux mois, après le rappel à Dieu de son père disciple khadre, Mame Ousmane Sy, à l’âge de 30 ans. Il est pris en charge par son oncle maternel Alpha Mayoro Wellé, talibé de Cheikhou Oumar Foutiyou Tall qui avait fait des prédictions avérées portant, entre autres, sur la dimension spirituelle, culturelle et sociale de Maodo. Sous l’aile protectrice de son oncle au sein du daara, il mémorise dès son enfance le saint Coran et maîtrise, durant sa tendre jeunesse, tous les préceptes de l’Islam. Il a parcouru ensuite beaucoup de pays comme La Mecque, en Arabie Saoudite, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie pour approfondir ses connaissances aussi larges que diversifiées. « Borom Daradji » a aussi retracé les péripéties de son grand père riches en enseignements qui l’avaient conduit dans certains endroits du Sénégal, notamment dans le Ndiambour, le Sine Saloum et le Cayor, toujours à la recherche du savoir.
El Hadji BEN CHEIKH
Source Le Soleil