Sérénité. C'est le sentiment que laisse apparaître Christian Salvy. Au bout du fil, le directeur général de Dakar dem, dikk n'est nullement inquiété par les menaces de limogeage qui pèsent sur lui. Il éclate de rires quand on l'interpelle sur la question. Même si de l'autre côté, les travailleurs crient déjà victoire et ont repris du service. Et à ceux qui pensent qu'il bénéficie de la protection de l'épouse du chef de l'Etat, Salvy répond presque par le mépris. Il balaie d'un revers de la main toutes ces allégations. Pour Christian Salvy, ce ne sont que des rumeurs qui le resteront. «Les gens racontent du n'importe quoi. Je n'ai aucune relation avec la première dame», dit-il. Et Salvy se réjouit du travail qu'il accomplit à la tête de Dakar dem dikk.
«J'ai la conscience tranquille parce que ma gestion est bonne. Et ce n'est pas moi qui le dis. J'ai horreur de parler de moi. Cela vient du Sénat, de l’Assemblée nationale et des Sénégalais. C'est merveilleux! Par conséquent, je ne me fais aucun souci, car le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest», se réjouit Christian Salvy. Une satisfaction que le patron de Dakar dem dikk explique par un bilan dans l'ensemble positif. D'où sa «sérénité» et sa volonté plus que renouvelée de s'atteler à sa tâche habituelle. «Encore une fois, je n'ai rien à me reprocher. Au contraire, je suis parfaitement détendu et je vais continuer à exercer normalement mon boulot. Pour preuve, j'ai réunion tout à l'heure (Ndlr : hier à 20h) et demain matin (aujourd'hui) j'irai au boulot à l'heure habituelle, c'est-à-dire à 4h 30 parce que, comme je vous l'ai dit, tout ce que je sais c'est à travers la presse», a-t-il ajouté. Non sans dire qu'il n'a toujours pas reçu de notification relative à son supposé limogeage.
À la question de savoir sa réaction si le président de la République venait à le remercier, Christian Salvy est formel. «Il faut moins de 5 ou 2 minutes au Conseil d'administration pour virer un directeur général. Mais, il faut 25 ans pour virer un syndicaliste. Autrement dit, quand on accepte d'être directeur général, on doit s'attendre à recevoir un coup de pied par derrière à tout moment», soutient-il. Une façon de siffler la fin des suspicions et des spéculations, mais également de faire comprendre à tous ses détracteurs qu'il est prêt à faire face à toutes les décisions qui découleront de cette crise.
Oumy DIAKHATE
Source Walf Grand Place
«J'ai la conscience tranquille parce que ma gestion est bonne. Et ce n'est pas moi qui le dis. J'ai horreur de parler de moi. Cela vient du Sénat, de l’Assemblée nationale et des Sénégalais. C'est merveilleux! Par conséquent, je ne me fais aucun souci, car le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest», se réjouit Christian Salvy. Une satisfaction que le patron de Dakar dem dikk explique par un bilan dans l'ensemble positif. D'où sa «sérénité» et sa volonté plus que renouvelée de s'atteler à sa tâche habituelle. «Encore une fois, je n'ai rien à me reprocher. Au contraire, je suis parfaitement détendu et je vais continuer à exercer normalement mon boulot. Pour preuve, j'ai réunion tout à l'heure (Ndlr : hier à 20h) et demain matin (aujourd'hui) j'irai au boulot à l'heure habituelle, c'est-à-dire à 4h 30 parce que, comme je vous l'ai dit, tout ce que je sais c'est à travers la presse», a-t-il ajouté. Non sans dire qu'il n'a toujours pas reçu de notification relative à son supposé limogeage.
À la question de savoir sa réaction si le président de la République venait à le remercier, Christian Salvy est formel. «Il faut moins de 5 ou 2 minutes au Conseil d'administration pour virer un directeur général. Mais, il faut 25 ans pour virer un syndicaliste. Autrement dit, quand on accepte d'être directeur général, on doit s'attendre à recevoir un coup de pied par derrière à tout moment», soutient-il. Une façon de siffler la fin des suspicions et des spéculations, mais également de faire comprendre à tous ses détracteurs qu'il est prêt à faire face à toutes les décisions qui découleront de cette crise.
Oumy DIAKHATE
Source Walf Grand Place
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