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TRAGEDIE A WAKHINANE NIMZATH: Un lycéen de 23 ans joue avec un pistolet et explose la tête d’un menuisier ébéniste

Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Mai 2021 à 18:40 | | 0 commentaire(s)|

TRAGEDIE A WAKHINANE NIMZATH: Un lycéen de 23 ans joue avec un pistolet et explose la tête d’un menuisier ébéniste
 
 
Mamadou Diakhaby, alias Papa Diakhaby, a perdu la vie dans des circonstances aussi effroyables que dramatiques, suite à une partie de jeu autour d’une arme à feu avec un garçon du nom d’Alassane Aly Sy, élève en classe de 1ère aux cours privés dénommé Academia de la localité. Le lycéen tripotait le pistolet devant le menuisier ébéniste de 18 ans lorsqu’il a appuyé, de manière inintentionnelle, sur la détente. Il a mortellement atteint à bout portant la tête de son vis-à-vis.
 
 
 
Il y a eu un mortel coup de feu, qui a plongé, hier, dans la stupéfaction toute la population de la cité Comico de la commune de Wakhinane Nimzath, située dans le département de Guédiawaye. Le drame est survenu précisément dans un lieu de travail de laveurs de véhicules et d’autres corps de métiers, sis à l’intersection dénommée «Avenue Serigne Saliou» de la localité.
 
Le présumé meurtrier est élève en classe de 1ère
 
Tout est parti d’un véhicule à laver. Contrairement aux rumeurs, les deux garçons ne sont pas des laveurs de véhicules, même que le nommé Mamadou Diakhaby, alias Papa Diakhaby, travaille comme menuisier ébéniste dans un atelier jouxtant l’emplacement des laveurs de voitures. Tandis que le second est élève en classe de 1ère aux cours privés Academia. Tous les deux garçons se connaissent et se retrouvent très souvent sur les lieux pour causer ou s’adonner à une partie de jeu. Ils s’introduisent parfois dans un véhicule à laver et s’y prélassent tranquillement.
 
Les garçons se disputent sur la nature du pistolet, parlent d’arme factice et croient à un simple briquet
 
C’est Alassane qui est entré dans une voiture à laver et y trouve une arme à feu en miniature. Il n’y croit pas trop, s’en empare et commence à manipuler le pistolet. Papa alerte et lui demande de faire attention. Mais, le jeune garçon pense qu’il s’agit d’un simple briquet en forme de pistolet et continue à le tripoter. Il mime des gestes de tir et braque «l’objet» dans la direction du menuisier, qui manipule au même moment son téléphone portable et se prend en selfies. Alassane tend le supposé briquet vers le ciel et appuie sur la gâchette. Mais aucune détonation. Il le réoriente vers le menuisier, le pose sur sa tête et appuie à nouveau sur la détente. Un geste qu’il ne fallait surtout pas faire. Ainsi, une forte explosion retentit.
 
Le mis en cause cueilli chez lui à Gadaye, où il s’était terré
 
Le lycéen vient hélas d’exploser la tronche du jeune menuisier ébéniste. De manière involontaire. Il se rend alors compte de son geste délictuel, s’affole et balance au sol le pistolet. Il prend la fuite et court vite se réfugier à la cité Gadaye. Alertés, les policiers arrivent, constatent le drame et se lancent aux trousses du jeune collégien. Ils l’appréhendent chez lui, le conduisent au poste de police et le placent en garde à vue. Les sapeurs-pompiers trouvent un corps sans vie sur les lieux et l’évacuent à la morgue de l’hôpital pour les besoins d’une autopsie.
 
Le véhicule contenant le pistolet immobilisé, des proches du défunt se rebellent et endommagent des véhicules au poste 
 
Les policiers immobilisent le véhicule à laver contenant l’arme à feu et ouvrent une enquête. Des proches du défunt laissent éclater leur colère et envahissent les locaux du poste de police. Ils s’indignent des circonstances du tragique décès de leur parent et débitent des insanités et autres menaces. Ils jurent de faire la peau au mis en cause, rouspètent contre l’attitude des flics (qui les empêchent d’incendier ou casser le véhicule à laver) et se mettent à balancer des projectiles dans le poste de police. Ils endommagent ainsi deux véhicules immobilisés au poste. Les limiers jouent aux psychologues avec eux, font preuve de retenue et font la sourde oreille à leurs grossièretés. Ils parviennent tout de même à contenir leur colère.
 
Une procédure ouverte sur l’autorisation légale ou non du port d’arme à feu contre le propriétaire du véhicule
 
Une enquête a été ouverte aux fins de déterminer les circonstances du drame. Une autre procédure a été lancée sur la détention d’autorisation légale ou non du port d’arme à feu du propriétaire du véhicule. Qui a été clairement identifié. Il devrait être auditionné par les enquêteurs.
 
Vieux Père NDIAYE     
 
 



Source : https://www.jotaay.net/TRAGEDIE-A-WAKHINANE-NIMZAT...