L'annonce de la nouvelle a été un coup dur pour cette femme qui faisait extrêmement confiance à sa méthode traditionnelle de planifica tion familiale. En effet, venue pour une consultation générale au poste de santé de la communauté rurale de Sandiara dans la région de Thiès, la femme dont le dernier enfant est âgé de 12 ans, se voit annoncer par la sage-femme qu'elle attendait un bébé.
Contrairement à celle qui saute de joie, la bonne dame, explique Awa Diouf la sage-femme d'Etat du poste, «a pleuré de toutes les larmes de son corps». D'après la technici enne de santé, la «nouvelle maman» n'en revenait pas, car elle était sûre du gris-gris qu'elle porte autour de sa taille et qui était sa méthode traditionnelle de planification fami lale.
Dans le poste de santé de Sandiara commune visité hier à l'occasion de la caravane de presse organisée par l'Asbef, la planifica tion familiale est très prisée par les femmes, même si certaines le font en cachette. Mais souligne la sage -femme Awa Diouf, «dans certains villages, nous avons de sérieux prob lèmes à faire comprendre aux femmes l'importance d'espacer les naissances. Et pire, elles sont nom breuses à ne pas se faire consulter quand elles sont en état de grossesse. Nous ne recevons certaines d'entre elles qu'au 8 ème mois de grossesse.»
En effet, dans ces villages, il se passe des choses insolites que n'arrivent pas à comprendre les techniciens de santé du poste de Sandiara. "Même quand on y va pour les visites de stratégies avancées, les femmes enceintes refùsent de sortir». Parce que informe la sage-femme Awa Diouf, «elles disent qu'une femme enceinte doit rester cachée, surtout que dans certains villages, elles refusent d'être vues par une géwël, (griot), ou un tëgg (bijoutier) de peur de perdre le bébé.»
Mais le plus regretable dans ces localités de la communauté rurale de Sandiara, ce sont les femmes qui, la trentaine seulement, font 16 à 21 gestations. C'est le cas de cette femme, nous informe la sage -femme Awa Diouf, qui en est à 20 gestations, dont 6 avortements, 3 décés, et 11 vivants et bien-portant.
Lalla CISSOKHO
Source Walf Grand Place
Contrairement à celle qui saute de joie, la bonne dame, explique Awa Diouf la sage-femme d'Etat du poste, «a pleuré de toutes les larmes de son corps». D'après la technici enne de santé, la «nouvelle maman» n'en revenait pas, car elle était sûre du gris-gris qu'elle porte autour de sa taille et qui était sa méthode traditionnelle de planification fami lale.
Dans le poste de santé de Sandiara commune visité hier à l'occasion de la caravane de presse organisée par l'Asbef, la planifica tion familiale est très prisée par les femmes, même si certaines le font en cachette. Mais souligne la sage -femme Awa Diouf, «dans certains villages, nous avons de sérieux prob lèmes à faire comprendre aux femmes l'importance d'espacer les naissances. Et pire, elles sont nom breuses à ne pas se faire consulter quand elles sont en état de grossesse. Nous ne recevons certaines d'entre elles qu'au 8 ème mois de grossesse.»
En effet, dans ces villages, il se passe des choses insolites que n'arrivent pas à comprendre les techniciens de santé du poste de Sandiara. "Même quand on y va pour les visites de stratégies avancées, les femmes enceintes refùsent de sortir». Parce que informe la sage-femme Awa Diouf, «elles disent qu'une femme enceinte doit rester cachée, surtout que dans certains villages, elles refusent d'être vues par une géwël, (griot), ou un tëgg (bijoutier) de peur de perdre le bébé.»
Mais le plus regretable dans ces localités de la communauté rurale de Sandiara, ce sont les femmes qui, la trentaine seulement, font 16 à 21 gestations. C'est le cas de cette femme, nous informe la sage -femme Awa Diouf, qui en est à 20 gestations, dont 6 avortements, 3 décés, et 11 vivants et bien-portant.
Lalla CISSOKHO
Source Walf Grand Place
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