Ada, interné à l'hôpital de Touba, a été amputé d'une jambe avant de mourir samedi dernier. En fait, dans son chantier en construction d'un immeuble, Ada Badiane déplaçait un outil en métal qui s'est accroché à un câble électrique de haute tension. Ainsi a-t-il été électrocuté. D'après un témoin de la scène, Ada a été calciné, sur le champs, car de la fumée même était sortie de son corps. Mais par miracle, il a survécu pendant quelques jours à l'hôpital ou sa jambe a été amputée.
Hier, des populations du quartier sont venus manifester sur le lieu du drame en arborant des brassards rouges pour dénoncer l'attitude de la Senelec, qu'ils accusent de n'avoir pas daigné réagir alors qu'elle a été bien avisée. Mieux, d'après les manifestants, les câbles de la Senclec ont fait trois victimes dont deux morts (le troisième après l'accident d'Ada badiane).
La famille porte plainte
La famille d'Ada compte déposer une plainte demain au tribunal régional de Diourbel pour qu'elle soit indemnisée par la Senelec. Elle dit avoir déjà commis des avocats et saisi les organisations de défense de droits humains telles que la Raddho et l'Ondh.
La Senelec s'incline et s'explique
Du côté de la Senelee, le chef de l'agence de Touba, Faye Mouride, balaie les accusations d'un revers de la main. D'après lui, la Senclec a été mise au courant tardivement de l'accident et de manière très officieuse. «Et la société sénégalaise de l'électricité s'incline devant la mémoire du défunt et compatit à la douleur de la famille éplorée», a ajouté le chef d'agence.
Toutefois, Faye Mouride tient à préciser que ces accidents sont dus à un problème d'anarchie dans la construction. En fait, la Senelec travaille sur un plan cadastral des services compétents ? Or, les populations elles, construisent sur un plan différent de celui du cadastre que la Senelec détient sans compter les empiètements dans le champ des installations de haute tension. C'est pourquoi, Faye Mouride invite les populations à aviser la Senelec dans l'avenir avant de construire aux abords des installations électriques surtout de haute tension.
SOURCE: Walf Grand Place El Modou GUEYE
Hier, des populations du quartier sont venus manifester sur le lieu du drame en arborant des brassards rouges pour dénoncer l'attitude de la Senelec, qu'ils accusent de n'avoir pas daigné réagir alors qu'elle a été bien avisée. Mieux, d'après les manifestants, les câbles de la Senclec ont fait trois victimes dont deux morts (le troisième après l'accident d'Ada badiane).
La famille porte plainte
La famille d'Ada compte déposer une plainte demain au tribunal régional de Diourbel pour qu'elle soit indemnisée par la Senelec. Elle dit avoir déjà commis des avocats et saisi les organisations de défense de droits humains telles que la Raddho et l'Ondh.
La Senelec s'incline et s'explique
Du côté de la Senelee, le chef de l'agence de Touba, Faye Mouride, balaie les accusations d'un revers de la main. D'après lui, la Senclec a été mise au courant tardivement de l'accident et de manière très officieuse. «Et la société sénégalaise de l'électricité s'incline devant la mémoire du défunt et compatit à la douleur de la famille éplorée», a ajouté le chef d'agence.
Toutefois, Faye Mouride tient à préciser que ces accidents sont dus à un problème d'anarchie dans la construction. En fait, la Senelec travaille sur un plan cadastral des services compétents ? Or, les populations elles, construisent sur un plan différent de celui du cadastre que la Senelec détient sans compter les empiètements dans le champ des installations de haute tension. C'est pourquoi, Faye Mouride invite les populations à aviser la Senelec dans l'avenir avant de construire aux abords des installations électriques surtout de haute tension.
SOURCE: Walf Grand Place El Modou GUEYE