La première édition du gala des trophées et diplômes «Damel», organisée par Thiès Citoyenneté Positive est, selon son président, venue à son heure car, face aux multiples défis qui interpellent les Sénégalais et dopent le moral de nos concitoyens, les Thiessois n’ont jamais raté le train de l’histoire, dans quelque domaine que ce soit. «Aussi, doivent-ils être magnifiés et valorisés sans complexe. A l’image de Dakar qui a toujours cristallisé les initiatives allant dans le sens de distinguer les meilleurs sénégalais, nous avons compris qu’il fallait corriger cet impair discriminatoire dans la reconnaissance du mérite, en distinguant nos concitoyens les plus distingués .Notre action, désintéressée et altruiste à souhait, ne tient compte d’aucune considération d’ordre politique, religieux, statutaire ou corporatiste, elle s’inscrit dans une dynamique inclusive, participative et impartiale, sa seule viatique est le sacre du mérite», précisera Malick Mbaye qui souhaite vivement une pérennisation et institutionnalisation de ce qu’ils veulent un socle de développement durable pour Thiès, dans le sens des aspirations de la décentralisation par les compétences. Lauréat du premier DAMEL, le meilleur ministre des finances de l’Afrique, doyen du gouvernement de l’alternance et petit-fils de Lat Dior Diop, Abdoulaye Diop, ne cachera pas sa joie de recevoir telle distinction, voire honneur de sa ville qui lui a tout donné. «En ces moments où toutes les parties du monde frappées par les turbulences économiques et sociales, avec leurs lots de conséquences néfastes sur la vie des populations, l’exigence de solidarité et de don de soi est, aujourd’hui, plus que poignante. Nous devons être plus ouverts sur l’autre, d’être plus à l’écoute de notre prochain, surtout des populations les plus démunies. C’est, du reste, ce que nous enseignent les Livres de quelque religion dont on se réclame», dira M. Diop. Le Thiessois qui se dit militant du développement, centré sur l’homme, ajoutera: «j’ai pris le pari d’appuyer, autant que possible, toute initiative qui vise à permettre le développement intégral de l’homme dans une solidarité bien comprise». A ses concitoyens et concitoyennes, le ministre d’Etat confiera que le succès est au bout de l’effort. «Cela fait plus de trente ans que je travaille pour mon pays et je puis vous assurer que l’effort est toujours récompensé. Aux jeunes du Sénégal, je leur demande de se battre pour faire de notre pays un Sénégal prospère, afin de combler le fossé qui nous sépare des pays développés. Le travail n’a pas de prix et le temps n’attend pas», insistera-t-il. Après des remerciements à l’endroit du Tout-Puissant, de sa mère et de son patron, confessera avoir «l’amour pour principe, l’ordre pour base et le progrès pour but», comme guide de ses actions de tous les jours.
ALELO
ALELO