Faire subir à un chien le même sort que les centaines de milliers de moutons ont connu, il y a juste quelques jours, à l'occasion de la fête de la Tabaski. C'est ce qu'a fait un homme d'une vingtaine d'années, dans la nuit du jeudi au vendredi, aux environs de 2 heures du matin. Une scène incroyable qui a eu pour cadre la devanture de l'agence de la Lonase sise à la Médina, juste à côté de l'école primaire «Les Manguiers». Et c'est un vigile travaillant dans les environs qui est tombé sur la scène. Il a aperçu un homme jetant un chien à terre. Ce qui lui a fait concentrer toute son attention sur le bonhomme, convaincu que ses intentions ne devaient pas être très catholiques.
«J'ai automatiquement pensé à une scène à laquelle j'avais assisté une nuit, avec un homme qui, après avoir tué un chien, le dépeçait», raconte le vigile. Des soupçons qui ne vont pas tarder à se confirmer. En effet, le «boucher de la nuit» va égorger le chien et se courber pour le dépecer rapidement. Pour ne pas lui donner une chance de s'échapper, notre interlocuteur confie avoir fait appel à son collègue et ils ont tous deux couru vers lui. «Nous l'avons attrapé et j'ai appelé sur le champ la police du 4e arrondissement de la Médina pour les avertir de ce qu'on venait de découvrir», narre notre interlocuteur.
Mais il déclare s'être fait répondre par l'agent au bout du fil qu'ils n'avaient pas d'éléments et qu'il n'avait qu'à venir chercher les menottes et l'amener, s'il le pouvait. Chose qu'il va faire. «J'ai laissé mon collègue veiller sur le jeune homme et son chien et je suis parti prendre les menottes à la police», dit le vigile. Et une fois le «boucher» menotté et sur le chemin de la police, le vigile explique que le gars n'a pas cessé de lui dire en peulh qu'il n'a jamais été dans ses intentions de vendre la viande. Mais qu'il avait juste besoin de la peau.
Arrivé à la police, le bonhomme va devenir plus prolixe et varier dans des explications plus saugrenues les unes que les autres, d’après le vigile. Ainsi, après avoir expliqué aux policiers qu'il voulait manger la viande, il variera à 180 degrés pour dire c'est de la peau du chien dont il avait plutôt besoin. Son intention ? Y prier pour avoir de la fortune. Parce que cela rend riche, selon certaines croyances ancestrales.
Birane LO le populaire
«J'ai automatiquement pensé à une scène à laquelle j'avais assisté une nuit, avec un homme qui, après avoir tué un chien, le dépeçait», raconte le vigile. Des soupçons qui ne vont pas tarder à se confirmer. En effet, le «boucher de la nuit» va égorger le chien et se courber pour le dépecer rapidement. Pour ne pas lui donner une chance de s'échapper, notre interlocuteur confie avoir fait appel à son collègue et ils ont tous deux couru vers lui. «Nous l'avons attrapé et j'ai appelé sur le champ la police du 4e arrondissement de la Médina pour les avertir de ce qu'on venait de découvrir», narre notre interlocuteur.
Mais il déclare s'être fait répondre par l'agent au bout du fil qu'ils n'avaient pas d'éléments et qu'il n'avait qu'à venir chercher les menottes et l'amener, s'il le pouvait. Chose qu'il va faire. «J'ai laissé mon collègue veiller sur le jeune homme et son chien et je suis parti prendre les menottes à la police», dit le vigile. Et une fois le «boucher» menotté et sur le chemin de la police, le vigile explique que le gars n'a pas cessé de lui dire en peulh qu'il n'a jamais été dans ses intentions de vendre la viande. Mais qu'il avait juste besoin de la peau.
Arrivé à la police, le bonhomme va devenir plus prolixe et varier dans des explications plus saugrenues les unes que les autres, d’après le vigile. Ainsi, après avoir expliqué aux policiers qu'il voulait manger la viande, il variera à 180 degrés pour dire c'est de la peau du chien dont il avait plutôt besoin. Son intention ? Y prier pour avoir de la fortune. Parce que cela rend riche, selon certaines croyances ancestrales.
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