C’étaient les derniers mots qu’il prononçait à la barre du Tribunal spécial pour la Sierra Leone à Leidschendam, qui doit prononcer sa peine définitive le 30 mai. Et Charles Taylor n’a pas changé de ligne de défense, mercredi 16 mai, alors qu’il a été reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, le 26 avril. « J'étais convaincu qu'à moins que la paix n'arrive en Sierra Leone, le Liberia ne pourrait pas aller de l'avant, j'ai tout fait pour la paix », a-t-il déclaré lors de sa prise de parole.
L’ancien président libérien, lisant ses notes aux juges, a également accusé le bureau du procureur d’avoir acheté des témoins. « Des témoins ont été payés, forcés, et dans de nombreux cas menacés de poursuites s'ils ne témoignaient pas », a-t-il lancé.
"Sans lui, les mouvements rebelles seraient morts plus tôt"
« J'exprime ici ma tristesse et ma sympathie la plus profonde aux victimes et à leurs familles qui ont souffert à cause des crimes perpétrés en Sierra Leone », a continué Charles Taylor, le premier ex-chef d'État condamné par la justice internationale depuis le tribunal militaire international de Nuremberg.
L’accusation a requis, mercredi 2 mai, 80 ans d’emprisonnement contre Charles Taylor, estimant qu’il avait « aidé et encouragé » une campagne de terreur visant à obtenir le contrôle de la Sierra Leone dans le but d'exploiter ses diamants, au cours d'une guerre civile qui a fait 120 000 morts dans ce pays entre 1991 et 2001. Pour le procureur, Brenda Hollis, celui-ci était même la « racine » de l'alliance entre les rebelles sierra-léonais du RUF et ses propres troupes : « sans lui, les mouvements rebelles seraient morts plus tôt ».
Source: jeuneAfrique.com
L’ancien président libérien, lisant ses notes aux juges, a également accusé le bureau du procureur d’avoir acheté des témoins. « Des témoins ont été payés, forcés, et dans de nombreux cas menacés de poursuites s'ils ne témoignaient pas », a-t-il lancé.
"Sans lui, les mouvements rebelles seraient morts plus tôt"
« J'exprime ici ma tristesse et ma sympathie la plus profonde aux victimes et à leurs familles qui ont souffert à cause des crimes perpétrés en Sierra Leone », a continué Charles Taylor, le premier ex-chef d'État condamné par la justice internationale depuis le tribunal militaire international de Nuremberg.
L’accusation a requis, mercredi 2 mai, 80 ans d’emprisonnement contre Charles Taylor, estimant qu’il avait « aidé et encouragé » une campagne de terreur visant à obtenir le contrôle de la Sierra Leone dans le but d'exploiter ses diamants, au cours d'une guerre civile qui a fait 120 000 morts dans ce pays entre 1991 et 2001. Pour le procureur, Brenda Hollis, celui-ci était même la « racine » de l'alliance entre les rebelles sierra-léonais du RUF et ses propres troupes : « sans lui, les mouvements rebelles seraient morts plus tôt ».
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