Le 8 juin 2103, le professeur de Lawrence University, Lifongo Vetinde enseignant à l'Université Gaston Berger dans le cadre du programme Fulbright a organisé une journée de table ronde sur un regard croisé entre la littérature saint-louisienne et la littérature afro-américaine.
L'évènement sponsorisé par l'Ambassade des Etats-Unis au Sénégal et le Rectorat de l'Université Gaston Berger a été présidé par le Ministre de la Communication et Maire de Saint-Louis, Cheikh Bamba Dièye, le Président de l'Association des Poètes et Ecrivains de Saint-Louis, Alioune B. Coulibabaly, avec la présence de nombreux professeurs et étudiants de l'UGB, des écrivains et hommes de lettres de la ville.
Première capitale de l’Afrique occidentale française, Saint-Louis est aussi le berceau de la littérature sénégalaise d’expression française moderne. A partir du milieu du 19e siècle on assiste à la production d’un certain nombre d’œuvres littéraires par des écrivains tels que Léopold Panet et l’Abbé David Boilat.
Au début du 20e siècle nous assistons à l’émergence des écrivains issus de l’élite noire tels que Amadou D.C. Ndiaye, Amadou Mampaté Diagne, et Bakary Diallo. Plus tard nous avons Abdoulaye Sadji et Malick Fall.
En organisant cette table ronde il était question de discuter des auteurs saint-louisiens contemporains qui se trouvent à Saint-Louis présentement car d'après le prof. Vetinde, s'il est intéressant d'étudier les classiques c'est encore mieux d'étudier les auteurs avec qui on peut s'entretenir au besoin.
Le texte littéraire n'existe pas dans l'isolement. Il est toujours en contact, en rapport, en dialogue avec d'autres pour le lecteur averti. Comme pour illustrer l'idée que consacrer une journée à réfléchir sur la littérature saint-louisienne n'est pas un geste de repli sur soi, les étudiants ont bien voulu consacrer une lecture intertextuelle entre la littérature afro-américaine et saint-louisienne à travers les thèmes de la problématique de l'identité, les contours de l'altérité, le discours social à travers les romans Nini, mulatresse du Sénégal d'Abdoulaye Sadji, Native Son de Richard Wright, Passing de Neila Larson, Nafi ou la Saint-Louisienne de Cheikhrou Diakité et Quand les génies entraient en colère de Alioune Badara Seck. Ainsi l'audience et les intervenants ont discuté pendant plusieurs heures en montrant les similitudes et les limites de chaque œuvre par rapport au contexte historique et social de l'époque. L'objectif de ces échanges était de participer au renforcement du dialogue culturel et la compréhension mutuelle entre les peuples américains et sénégalais. Un dialogue qui permet de mettre en exergue les choses qui leurs rapprochent plutôt que celles qui les séparent.
En initiant cette table ronde, le prof. Vetinde espère que ce genre de travail comparatif entre les écrivains afro-américains et les écrivains saint-louisiens contemporains prendra de l'ampleur dans le raffermissement des liens entre les Etats-Unis et le Sénégal mais surtout de l'ampleur dans les sections de lettres de l'UGB. Il a voulu surtout profiter de la présence et la disponibilité de ces écrivains pour renforcer la politique d'excellence de l'université en même temps faciliter les échanges de ces derniers avec les étudiants.
L'évènement sponsorisé par l'Ambassade des Etats-Unis au Sénégal et le Rectorat de l'Université Gaston Berger a été présidé par le Ministre de la Communication et Maire de Saint-Louis, Cheikh Bamba Dièye, le Président de l'Association des Poètes et Ecrivains de Saint-Louis, Alioune B. Coulibabaly, avec la présence de nombreux professeurs et étudiants de l'UGB, des écrivains et hommes de lettres de la ville.
Première capitale de l’Afrique occidentale française, Saint-Louis est aussi le berceau de la littérature sénégalaise d’expression française moderne. A partir du milieu du 19e siècle on assiste à la production d’un certain nombre d’œuvres littéraires par des écrivains tels que Léopold Panet et l’Abbé David Boilat.
Au début du 20e siècle nous assistons à l’émergence des écrivains issus de l’élite noire tels que Amadou D.C. Ndiaye, Amadou Mampaté Diagne, et Bakary Diallo. Plus tard nous avons Abdoulaye Sadji et Malick Fall.
En organisant cette table ronde il était question de discuter des auteurs saint-louisiens contemporains qui se trouvent à Saint-Louis présentement car d'après le prof. Vetinde, s'il est intéressant d'étudier les classiques c'est encore mieux d'étudier les auteurs avec qui on peut s'entretenir au besoin.
Le texte littéraire n'existe pas dans l'isolement. Il est toujours en contact, en rapport, en dialogue avec d'autres pour le lecteur averti. Comme pour illustrer l'idée que consacrer une journée à réfléchir sur la littérature saint-louisienne n'est pas un geste de repli sur soi, les étudiants ont bien voulu consacrer une lecture intertextuelle entre la littérature afro-américaine et saint-louisienne à travers les thèmes de la problématique de l'identité, les contours de l'altérité, le discours social à travers les romans Nini, mulatresse du Sénégal d'Abdoulaye Sadji, Native Son de Richard Wright, Passing de Neila Larson, Nafi ou la Saint-Louisienne de Cheikhrou Diakité et Quand les génies entraient en colère de Alioune Badara Seck. Ainsi l'audience et les intervenants ont discuté pendant plusieurs heures en montrant les similitudes et les limites de chaque œuvre par rapport au contexte historique et social de l'époque. L'objectif de ces échanges était de participer au renforcement du dialogue culturel et la compréhension mutuelle entre les peuples américains et sénégalais. Un dialogue qui permet de mettre en exergue les choses qui leurs rapprochent plutôt que celles qui les séparent.
En initiant cette table ronde, le prof. Vetinde espère que ce genre de travail comparatif entre les écrivains afro-américains et les écrivains saint-louisiens contemporains prendra de l'ampleur dans le raffermissement des liens entre les Etats-Unis et le Sénégal mais surtout de l'ampleur dans les sections de lettres de l'UGB. Il a voulu surtout profiter de la présence et la disponibilité de ces écrivains pour renforcer la politique d'excellence de l'université en même temps faciliter les échanges de ces derniers avec les étudiants.