"Je vous exhorte à adopter le projet de constitution par un 'oui' massif le 4 août prochain", a déclaré le président dans un discours radio-télévisé de lancement de campagne du référendum.
Cette campagne référendaire sera close le 2 août.
Après 10 ans à la tête du pays, le président doit constitutionnellement quitter le pouvoir le 22 décembre mais il a convoqué un référendum le 4 août pour changer la Constitution afin de se maintenir en poste.
"Le peuple doit être seul juge"
Après prolongation de son mandat, jusqu'en 2012, il pourrait se représenter autant qu'il le veut, alors que l'actuelle Constitution interdit un troisième mandat à tout président. Cette disposition ne peut être modifiée ni par le Parlement ni par référendum.
Pour permettre ce référendum, M. Tandja a dissous le Parlement, puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s'est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
"Ce projet de constitution une fois adopté confortera définitivement notre pays dans sa marche vers le progrès et la stabilité", a poursuivi le président Tandja en soutenant que "le peuple doit être seul juge du maintien fonction du président de la république".
"Coup d'Etat"
L'opposition dénonce "un coup d'Etat" du président Tandja et exige le rétablissement de la légalité constitutionnelle.
Le Mouvement pour la défense de la démocratie et la République (MDDR), un des trois fronts anti-référendum, a appelé "tous les démocrates sincères à conjuguer leurs efforts en vue de faire échec au référendum".
"Ce référendum à haut risque est porteur de graves dangers pour la paix, l'Etat de droit et la quiétude sociale au Niger", a estimé samedi le président du parlement dissous, Mahamane Ousmane.
La communauté internationale contre le référendum
Le Front pour la défense de la démocratie (FDD) "exige" le départ de M. Tandja et sa "mise en accusation" conformément à l'article 119 de la Constitution pour "haute trahison pour avoir violé son serment" de respecter la Constitution.
L'Union européenne, la France, les Etats-Unis, le Canada et la Suisse ont demandé au président Tandja de renoncer à son référendum "illégal".
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) dont le Niger est membre a brandi des sanctions allant jusqu'au blocus économique et l'isolement diplomatique.
Bruxelles a donné le ton en annonçant il y trois jours le blocage du versement d'une aide budgétaire au Niger.
Cette campagne référendaire sera close le 2 août.
Après 10 ans à la tête du pays, le président doit constitutionnellement quitter le pouvoir le 22 décembre mais il a convoqué un référendum le 4 août pour changer la Constitution afin de se maintenir en poste.
"Le peuple doit être seul juge"
Après prolongation de son mandat, jusqu'en 2012, il pourrait se représenter autant qu'il le veut, alors que l'actuelle Constitution interdit un troisième mandat à tout président. Cette disposition ne peut être modifiée ni par le Parlement ni par référendum.
Pour permettre ce référendum, M. Tandja a dissous le Parlement, puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s'est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
"Ce projet de constitution une fois adopté confortera définitivement notre pays dans sa marche vers le progrès et la stabilité", a poursuivi le président Tandja en soutenant que "le peuple doit être seul juge du maintien fonction du président de la république".
"Coup d'Etat"
L'opposition dénonce "un coup d'Etat" du président Tandja et exige le rétablissement de la légalité constitutionnelle.
Le Mouvement pour la défense de la démocratie et la République (MDDR), un des trois fronts anti-référendum, a appelé "tous les démocrates sincères à conjuguer leurs efforts en vue de faire échec au référendum".
"Ce référendum à haut risque est porteur de graves dangers pour la paix, l'Etat de droit et la quiétude sociale au Niger", a estimé samedi le président du parlement dissous, Mahamane Ousmane.
La communauté internationale contre le référendum
Le Front pour la défense de la démocratie (FDD) "exige" le départ de M. Tandja et sa "mise en accusation" conformément à l'article 119 de la Constitution pour "haute trahison pour avoir violé son serment" de respecter la Constitution.
L'Union européenne, la France, les Etats-Unis, le Canada et la Suisse ont demandé au président Tandja de renoncer à son référendum "illégal".
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) dont le Niger est membre a brandi des sanctions allant jusqu'au blocus économique et l'isolement diplomatique.
Bruxelles a donné le ton en annonçant il y trois jours le blocage du versement d'une aide budgétaire au Niger.