“Il y a bel et bien un candidat naturel au sein du Parti socialiste. Il s’agit de Ousmane Tanor Dieng“, dixit Barthlémy Dias. C’est en ces termes que le secrétaire général des Convergences socialistes, a répondu à Aïssata Tall Sall et Khalifa Ababacar Sall, qui avaient laissé entendre sur les ondes de Rfi qu’il appartenait aux militants de choisir leur candidat dans le cadre d’élections primaires, en perspective de l’élection présidentielle de 2012.
“On cherche toujours à divertir les Socialistes. Aïssata Tall Sall l’avait dit, mais je pense que c’est un lapsus. Parce qu’argue-t-il, au PS, il y a un candidat naturel, il s’agit de Ousmane Tanor Dieng. Comme il y a un candidat naturel à l’Afp, qui est Moustapha Niasse, comme il en est ainsi à la LD, avec Abdoulaye Bathily, où ailleurs“.
Profitant de cette occasion, Barthlémy Dias confie : “Nous sommes en train de vendre les cartes ; mais pas de les placer (un clin d’œil au Pdsl). Et pour le mouvement des jeunesses socialistes, le candidat du Ps, c’est Ousmane Tanor Dieng“.
Interpellé sur la candidature unique du Benno Siggil Senegaal, le maire de Mermoz-Sacré Cœur dira qu’il est dans l’intérêt de l’opposition de “prendre en compte le souhait des populations“. Toutefois, il s’est empressé de préciser qu’à “l’impossible nul n’est tenu“.
Selon Barthlémy Dias, le combat est de veiller pour que le Chef de l’Etat ne supprime pas le second tour, parce que indique-t-il, “le PS s’engage à soutenir le candidat de l’opposition le mieux placé au second tour, si ce n’est pas le PS“.
“Karim Wade est un produit périmé“
Par ailleurs, Barthlémy Dias a tenu à rappeler que le président de la République n’a pas abandonné son projet de “monarchisation“ du pouvoir. “Le Président Wade sait que son fils, Karim Wade n’est même pas capable de gagner un bureau de vote. Il est dans une dynamique de monarchisation du pouvoir. Rien ne l’empêche, s’il gagne l’élection présidentielle de 2012, de le nommer Premier ministre et de changer la constitution pour se faire succéder par Karim Wade qui continue le mandat pendant cinq ans“.
C’est d’ailleurs de cette manière que Abdou Diouf avait accédé à la magistrature suprême via l’article 35 qui faisait de lui le dauphin du Président Senghor.
Pour ne pas être appelé à vivre un tel scénario, Barthlémy Dias demande que le Président Wade soit “mis sur la touche“.
Le maire de Mermoz-Sacré Cœur a aussi fustigé la volonté de Wade de faire ponctionner les salaires des fonctionnaires pour venir en aide au peuple haïtien, victime d’un tremblement de terre.
“C’est une mesure unilatérale encore une fois. Il aurait dû en parler au préalable avec le patronat, les syndicats ainsi que d’autres acteurs. Mais comme d’habitude, il a décidé de faire les choses de manière unilatérale“, regrette Barthlémy Dias.
“On cherche toujours à divertir les Socialistes. Aïssata Tall Sall l’avait dit, mais je pense que c’est un lapsus. Parce qu’argue-t-il, au PS, il y a un candidat naturel, il s’agit de Ousmane Tanor Dieng. Comme il y a un candidat naturel à l’Afp, qui est Moustapha Niasse, comme il en est ainsi à la LD, avec Abdoulaye Bathily, où ailleurs“.
Profitant de cette occasion, Barthlémy Dias confie : “Nous sommes en train de vendre les cartes ; mais pas de les placer (un clin d’œil au Pdsl). Et pour le mouvement des jeunesses socialistes, le candidat du Ps, c’est Ousmane Tanor Dieng“.
Interpellé sur la candidature unique du Benno Siggil Senegaal, le maire de Mermoz-Sacré Cœur dira qu’il est dans l’intérêt de l’opposition de “prendre en compte le souhait des populations“. Toutefois, il s’est empressé de préciser qu’à “l’impossible nul n’est tenu“.
Selon Barthlémy Dias, le combat est de veiller pour que le Chef de l’Etat ne supprime pas le second tour, parce que indique-t-il, “le PS s’engage à soutenir le candidat de l’opposition le mieux placé au second tour, si ce n’est pas le PS“.
“Karim Wade est un produit périmé“
Par ailleurs, Barthlémy Dias a tenu à rappeler que le président de la République n’a pas abandonné son projet de “monarchisation“ du pouvoir. “Le Président Wade sait que son fils, Karim Wade n’est même pas capable de gagner un bureau de vote. Il est dans une dynamique de monarchisation du pouvoir. Rien ne l’empêche, s’il gagne l’élection présidentielle de 2012, de le nommer Premier ministre et de changer la constitution pour se faire succéder par Karim Wade qui continue le mandat pendant cinq ans“.
C’est d’ailleurs de cette manière que Abdou Diouf avait accédé à la magistrature suprême via l’article 35 qui faisait de lui le dauphin du Président Senghor.
Pour ne pas être appelé à vivre un tel scénario, Barthlémy Dias demande que le Président Wade soit “mis sur la touche“.
Le maire de Mermoz-Sacré Cœur a aussi fustigé la volonté de Wade de faire ponctionner les salaires des fonctionnaires pour venir en aide au peuple haïtien, victime d’un tremblement de terre.
“C’est une mesure unilatérale encore une fois. Il aurait dû en parler au préalable avec le patronat, les syndicats ainsi que d’autres acteurs. Mais comme d’habitude, il a décidé de faire les choses de manière unilatérale“, regrette Barthlémy Dias.