L’artiste-compositeur Tanor Tita Mbaye qui fut professeur d’éducation artistique et de français, a dû abandonner craie et éponge en économisant sur son salaire pour sortir son premier album Thikilki. Par la suite viendront, Tak ba fi, Deufeul, Bégué Bégué qui montre au monde entier son talent et confirment par la même occasion son aura. Absent de la scène musicale sénégalaise depuis 3 ans à cause d’une maladie, l’ingénieur de son a laissé entendre que le ‘’Mbalakh’’ n’est pas une musique, mais un langage.
Dans une interview accordée à nos confrères de "La Tribune", Tanor Tita Mbaye qui a commencé à chanter dès l’âge de 8 ans, a fait un diagnostic sans complaisance de la musique sénégalaise.
Auparavant, l’ancien professeur a procédé à une définition étymologique du concept ‘’Mbalakh’’. D’abord, pour Tanor Tita Mbaye, le Mbalakh n’est pas une musique: c’est un langage. Le nom mbalakh vient d’un instrument qui accompagne la musique de beaucoup d’artistes sénégalais à savoir le tam-tam.
Le Sénégal ne faisait que de la salsa, une musique cubaine que Youssou Ndour a mélangée avec du tama qui a donné une musique métissée que l’on appelle le mbalakh. Le hic, c’est qu’il est rythmé de telle sorte qu’on peine à l’exporter. Mais c’est faisable si on le modernise. Il suffit de diminuer le sabar, d’augmenter les harmonies et de tout arranger au niveau des voix pour qu’il soit consommé à l’extérieur.
D’ailleurs, depuis quelques temps, on a remarqué qu’il y a un changement en ce sens comme le fait Viviane en ce moment, a constaté l’artiste-compositeur Tanor Tita Mbaye.
Tribune
Dans une interview accordée à nos confrères de "La Tribune", Tanor Tita Mbaye qui a commencé à chanter dès l’âge de 8 ans, a fait un diagnostic sans complaisance de la musique sénégalaise.
Auparavant, l’ancien professeur a procédé à une définition étymologique du concept ‘’Mbalakh’’. D’abord, pour Tanor Tita Mbaye, le Mbalakh n’est pas une musique: c’est un langage. Le nom mbalakh vient d’un instrument qui accompagne la musique de beaucoup d’artistes sénégalais à savoir le tam-tam.
Le Sénégal ne faisait que de la salsa, une musique cubaine que Youssou Ndour a mélangée avec du tama qui a donné une musique métissée que l’on appelle le mbalakh. Le hic, c’est qu’il est rythmé de telle sorte qu’on peine à l’exporter. Mais c’est faisable si on le modernise. Il suffit de diminuer le sabar, d’augmenter les harmonies et de tout arranger au niveau des voix pour qu’il soit consommé à l’extérieur.
D’ailleurs, depuis quelques temps, on a remarqué qu’il y a un changement en ce sens comme le fait Viviane en ce moment, a constaté l’artiste-compositeur Tanor Tita Mbaye.
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