L’Islam confrérique peut- il être un rempart contre le Jihadisme ? A l’heure où le phénomène le plus craint au monde étend ses tentacules à nos frontières (Mauritanie et Mali), le Sénégal cherche, se refugie dans les foyers religieux qui n’ont jamais caché leur aversion pour un islam violent. Oussama ben Lada n’a pas remplacé dans le cœur des Sénégalais Cheikh Ahmadou Bamba, Elhadj Malick Sy, Baye Niass, Mame Limamoulaye ou Cheikhna Sadbou et consorts, de grandes figures religieuses qui ont donné ses lettres de noblesse à l’Islam au Sénégal et dans la sous-région. Ces grandes figures que le président de la République Macky Sall et les autorités du port autonome de Dakar ont magnifiées au cours d’une cérémonie le 15 janvier dernier qui fera date au Sénégal. Une cérémonie de baptême qui fait du port de Dakar « un sanctuaire des vertus. » Le président de la République a lancé un message pressant pour barrer la route aux Jihadistes. Ce message trouve un écho favorable auprès du peuple sénégalais connu pour sa pratique d’un Islam modéré et tolérant. Et tant qu’existeront les confréries au Sénégal, le salafisme trouve difficilement son ancrage. Assurément, Il y a incompatibilité d’humeur entre les adeptes de l’Islam confrérique et les Jihadistes. Cela est connu. De Touba à Tivaoune, en passant par la plupart des foyers religieux, on ne tolère guère le discours des salafistes Jahadistes car ce sont des prosélytes. Ils sont dangereux du point de vue des musulmans qui vivent l’islam confrérique. Ce sont des détourneurs de conscience qui ciblent la jeunesse.
Le mot jihad est pourtant bien connu des Sénégalais depuis le 18 ème siècle. Cheikh Oumar Foutiyou Tall et Maba Diakhou Bâ, deux éminentes figures de l’Islam ont fait la guerre contre les colons français au nom de l’Islam. Ils ont porté les armes pour faire face aux envahisseurs. Serigne Touba, Elhadj Malick et Mame Limamou ont fait le djihad autrement en prônant la non-violence. Mais, jamais le Sénégal n’a connu cet Islam aveugle prêché par les Salafistes qui tuent et pillent sans distinction au nom de la charia. Le salafisme existe bien au Sénégal depuis des dizaines d’années. Pour la plupart, ses adeptes sont des étudiants en arabe qui ont été formés dans les instituts en Arabie Saoudite. Leurs études terminées, convertis à un islam fondamentaliste, ils sont revenus avec des projets financés par de riches Salafistes saoudiens. Entre l’érection de mosquées et d’écoles coraniques, la constitution d’organisation non gouvernementale connue dans la bienfaisance, les Salafistes se positionnent et tissent leur toile. Parmi les adeptes du salafisme au Sénégal, il y en a qui épousent la démarche des Jihadistes qui ont envahi le nord du Mali. Ceux là attendent leur heure. Ils sont dans les réseaux dormants au Sénégal. Ils espèrent faire la révolution pour faire régner l’Islam fondamentaliste. Nous savons cependant que tous les Salafistes ne prônent pas la violence.
Pape Amadou FALL lagazette.sn
Le mot jihad est pourtant bien connu des Sénégalais depuis le 18 ème siècle. Cheikh Oumar Foutiyou Tall et Maba Diakhou Bâ, deux éminentes figures de l’Islam ont fait la guerre contre les colons français au nom de l’Islam. Ils ont porté les armes pour faire face aux envahisseurs. Serigne Touba, Elhadj Malick et Mame Limamou ont fait le djihad autrement en prônant la non-violence. Mais, jamais le Sénégal n’a connu cet Islam aveugle prêché par les Salafistes qui tuent et pillent sans distinction au nom de la charia. Le salafisme existe bien au Sénégal depuis des dizaines d’années. Pour la plupart, ses adeptes sont des étudiants en arabe qui ont été formés dans les instituts en Arabie Saoudite. Leurs études terminées, convertis à un islam fondamentaliste, ils sont revenus avec des projets financés par de riches Salafistes saoudiens. Entre l’érection de mosquées et d’écoles coraniques, la constitution d’organisation non gouvernementale connue dans la bienfaisance, les Salafistes se positionnent et tissent leur toile. Parmi les adeptes du salafisme au Sénégal, il y en a qui épousent la démarche des Jihadistes qui ont envahi le nord du Mali. Ceux là attendent leur heure. Ils sont dans les réseaux dormants au Sénégal. Ils espèrent faire la révolution pour faire régner l’Islam fondamentaliste. Nous savons cependant que tous les Salafistes ne prônent pas la violence.
Pape Amadou FALL lagazette.sn