« Vive le président Dadis Camara », entonnait Me Wade. Mais, depuis que le chef de la junte militaire guinéenne est indexé par la communauté internationale suite à sa barbarie du 28 septembre dernier, le père de Karim déclame : « À bas Dadis » ! Il ne veut pas être mêlé « ni de près, ni de loin » au scandale. Ainsi, il a tenu à recevoir, le 9 novembre dernier, des opposants guinéens. Il leur a précisé que le 12 septembre, quand il s’était rendu en Guinée, à l’occasion d’un meeting de soutien à la candidature de Dadis à l’élection présidentielle, il n’avait pas du tout été impressionné par les foules. Comme s’il peut résister devant des milliers de bras levés à son honneur, sa gloire. N’est-ce pas dans une foule qu’il avait nommé Mme Awa Diop ministre délégué au près du Premier ministre ? N’est-ce pas à Thiès qu’il a décidé de faire de cette commune, que dirige Idrissa Seck qu’il
retrouvait, la « capitale industrielle » du Sénégal ? C’est encore en public qu’il avait annoncé à son fils qu’il dira à sa mère qu’il travaille bien. Wade est l’un des rares présidents qui sont excités et enthousiastes au milieu d’un beau monde, en délire. C’est à Dakar où Wade l’avait invité pour la commémoration de l’indépendance du Sénégal que Kadhafi avait proposé de faire de son hôte le « président à vie du Sénégal ». Mais, voilà, notre président n’était pas ébranlé. Il ajoutera à leur endroit qu’il n’était pas en Guinée pour soutenir le candidat Dadis, oubliant que les archives de la manifestation sont toujours là. Noyant le poisson, il avait assené être toujours favorable au dialogue. Entre Guinéens, il est d’avis qu’il faut laisser toujours « une porte ouverte ». Il devait commencer à appliquer cette politique avec son opposition. Wade plaidera d’ailleurs pour que ses hôtes
tiennent compte de la « psychologie » de Dadis. Ne serait-il pas, mentalement, normal ? Il conclura être à l’origine du choix du président Burkinabe, Blaise Campaoré, comme médiateur dans le conflit guinéen. Parce que « les militaires savent parler aux militaires ». Faudra-t-il alors désigner un civil, comme lui, pour parler aux civils guinéens ? Wade veut-il ce poste de deuxième médiateur ? That’s the question. En vérité, rattrapé par sa gaffe, Wade se dédit et cherche à se réhabiliter. Ceci, parce qu’il sait que les Etats-Unis d’Amérique sont très remontés contre lui, tout comme les autres grands de ce monde et les institutions internationales. Son ingérence est également décriée par ses compatriotes, déçus de ses scandales répétitifs.
La Redaction xibar.net
retrouvait, la « capitale industrielle » du Sénégal ? C’est encore en public qu’il avait annoncé à son fils qu’il dira à sa mère qu’il travaille bien. Wade est l’un des rares présidents qui sont excités et enthousiastes au milieu d’un beau monde, en délire. C’est à Dakar où Wade l’avait invité pour la commémoration de l’indépendance du Sénégal que Kadhafi avait proposé de faire de son hôte le « président à vie du Sénégal ». Mais, voilà, notre président n’était pas ébranlé. Il ajoutera à leur endroit qu’il n’était pas en Guinée pour soutenir le candidat Dadis, oubliant que les archives de la manifestation sont toujours là. Noyant le poisson, il avait assené être toujours favorable au dialogue. Entre Guinéens, il est d’avis qu’il faut laisser toujours « une porte ouverte ». Il devait commencer à appliquer cette politique avec son opposition. Wade plaidera d’ailleurs pour que ses hôtes
tiennent compte de la « psychologie » de Dadis. Ne serait-il pas, mentalement, normal ? Il conclura être à l’origine du choix du président Burkinabe, Blaise Campaoré, comme médiateur dans le conflit guinéen. Parce que « les militaires savent parler aux militaires ». Faudra-t-il alors désigner un civil, comme lui, pour parler aux civils guinéens ? Wade veut-il ce poste de deuxième médiateur ? That’s the question. En vérité, rattrapé par sa gaffe, Wade se dédit et cherche à se réhabiliter. Ceci, parce qu’il sait que les Etats-Unis d’Amérique sont très remontés contre lui, tout comme les autres grands de ce monde et les institutions internationales. Son ingérence est également décriée par ses compatriotes, déçus de ses scandales répétitifs.
La Redaction xibar.net