Rebelles et responsables tchadiens ont fait état de combats au sol jeudi à Am-Deressa, à 10 km au sud d'Am-Dam où sont basées les organisations humanitaires, et à une centaine de kilomètres des deux localités de Goz Beïda et Abéché.
"Les forces gouvernementales ont pris le dessus et les ratissages continuent", a affirmé le porte-parole du gouvernement tchadien, Mahamat Hissène.
"Les troupes gouvernementales sont en totale débandade", a jugé en revanche le porte-parole de l'UFR, Abderaman Koulamallah, selon lequel l'accrochage a été "très violent" et a "duré des heures".
Selon ce dernier, les rebelles se déplacent dans "plus de 1.000 véhicules" et occupaient jeudi "totalement Am-Dam". Il a fait état de bombardements de la rébellion depuis mardi par l'aviation tchadienne, dotée notamment de "Sukhoï et d'hélicoptères".
Aucun bilan humain n'a été diffusé depuis le lancement de l'offensive lundi.
La situation inquiète les agences humanitaires, les conduisant à réduire leurs activités dans les lieux accueillant une partie des quelque 450.000 réfugiés soudanais, centrafricains et déplacés qu'elles assistent dans l'est du Tchad.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a ainsi interrompu les distributions de nourriture à Goz Amir, et le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a fortement réduit son personnel à Koukou Angarana, deux localités proches de Goz Beïda.
Les Nations unies ont convié les parties "à respecter le caractère humanitaire des opérations de l'ONU et des ONG (...) et à s'abstenir de déployer des forces dans des zones où des opérations humanitaires sont sous la protection de la Minurcat", sa mission déployée au Tchad et en Centrafrique.
L'UFR, qui réunit neuf mouvements rebelles avec pour objectif déclaré de renverser la "dictature" du président Idriss Deby Itno, a promis mercredi de tout faire pour arriver à N'Djamena, son "objectif final", où les rebelles étaient déjà arrivés en février 2008 sans parvenir à faire chuter Idriss Deby.
Le chef de la diplomatie tchadienne Moussa Faki Mahamat a appelé l'ONU et l'Union africaine (UA) à condamner un "acte d'agression manifeste, de grande envergure" qu'il a attribué au Soudan.
L'UA et la France ont quant à eux invité N'Djamena et Khartoum à respecter les accords signés mais restés sans effet.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui a dans le passé fait office de médiateur dans ce dossier, a dénoncé une "grave atteinte (...) à l'intégrité territoriale" du Tchad, évoquant "un risque sérieux de déstabilisation de toute la sous-région".
Paris, du côté de Deby lors de l'offensive de 2008, a indiqué qu'elle menait des opérations de renseignement en fournissant à l'ONU, au Tchad et au Soudan des "éléments d'information" sur des "faits incontestables" concernant l'offensive.
"La France souhaite que le Conseil de Sécurité (...) condamne fermement cette nouvelle attaque (...)", a précisé le ministère français des Affaires étrangères.
"Les forces gouvernementales ont pris le dessus et les ratissages continuent", a affirmé le porte-parole du gouvernement tchadien, Mahamat Hissène.
"Les troupes gouvernementales sont en totale débandade", a jugé en revanche le porte-parole de l'UFR, Abderaman Koulamallah, selon lequel l'accrochage a été "très violent" et a "duré des heures".
Selon ce dernier, les rebelles se déplacent dans "plus de 1.000 véhicules" et occupaient jeudi "totalement Am-Dam". Il a fait état de bombardements de la rébellion depuis mardi par l'aviation tchadienne, dotée notamment de "Sukhoï et d'hélicoptères".
Aucun bilan humain n'a été diffusé depuis le lancement de l'offensive lundi.
La situation inquiète les agences humanitaires, les conduisant à réduire leurs activités dans les lieux accueillant une partie des quelque 450.000 réfugiés soudanais, centrafricains et déplacés qu'elles assistent dans l'est du Tchad.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a ainsi interrompu les distributions de nourriture à Goz Amir, et le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a fortement réduit son personnel à Koukou Angarana, deux localités proches de Goz Beïda.
Les Nations unies ont convié les parties "à respecter le caractère humanitaire des opérations de l'ONU et des ONG (...) et à s'abstenir de déployer des forces dans des zones où des opérations humanitaires sont sous la protection de la Minurcat", sa mission déployée au Tchad et en Centrafrique.
L'UFR, qui réunit neuf mouvements rebelles avec pour objectif déclaré de renverser la "dictature" du président Idriss Deby Itno, a promis mercredi de tout faire pour arriver à N'Djamena, son "objectif final", où les rebelles étaient déjà arrivés en février 2008 sans parvenir à faire chuter Idriss Deby.
Le chef de la diplomatie tchadienne Moussa Faki Mahamat a appelé l'ONU et l'Union africaine (UA) à condamner un "acte d'agression manifeste, de grande envergure" qu'il a attribué au Soudan.
L'UA et la France ont quant à eux invité N'Djamena et Khartoum à respecter les accords signés mais restés sans effet.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui a dans le passé fait office de médiateur dans ce dossier, a dénoncé une "grave atteinte (...) à l'intégrité territoriale" du Tchad, évoquant "un risque sérieux de déstabilisation de toute la sous-région".
Paris, du côté de Deby lors de l'offensive de 2008, a indiqué qu'elle menait des opérations de renseignement en fournissant à l'ONU, au Tchad et au Soudan des "éléments d'information" sur des "faits incontestables" concernant l'offensive.
"La France souhaite que le Conseil de Sécurité (...) condamne fermement cette nouvelle attaque (...)", a précisé le ministère français des Affaires étrangères.