L'idée a été soumise mercredi lors d'un "conseil présidentiel sur la régulation du tarif des appels téléphoniques internationaux entrants" ayant regroupé le gouvernement, les acteurs du secteur des télécommunications, des syndicats et associations de consommateurs, près d'un an après la suspension d'un accord controversé sur la gestion de ces appels.
La surtaxe des appels entrants devrait générer 60 milliards de FCFA par an, représentant le montant perdu par l'Etat depuis la suspension de l'accord. "Et ces 60 milliards (de FCFA), nous voulons les utiliser à des fins économiques et sociales", a expliqué M. Wade.
"Maintenant, nous allons discuter, ce projet n'est pas définitif. Nous sommes libres de faire ce que nous voulons de ces 60 milliards, c'est un impôt" mais "nous allons poursuivre les discussions. (...) En attendant, nous allons reprendre la perception de cette taxe sous notre responsabilité. Je propose qu'on crée un fonds des revenus de cette taxation", a-t-il ajouté.
En mai 2010, l'Etat sénégalais avait institué, par décret, un système de contrôle et de tarification des communications téléphoniques entrantes à compter du 1er août. La gestion des appels entrants avait été confiée pour cinq ans à la société américaine Global Voice. Le contrat devait apporter au Sénégal 5 milliards de FCFA par mois.
Cet accord avait été décrié par l'opérateur historique des télécommunications du pays - la Sonatel - jusqu'alors détenteur du monopole en la matière--, mais aussi par l'opposition et les consommateurs, arguant tous de risques de fraudes et de hausse des prix des appels internationaux.
La surtaxe des appels entrants devrait générer 60 milliards de FCFA par an, représentant le montant perdu par l'Etat depuis la suspension de l'accord. "Et ces 60 milliards (de FCFA), nous voulons les utiliser à des fins économiques et sociales", a expliqué M. Wade.
"Maintenant, nous allons discuter, ce projet n'est pas définitif. Nous sommes libres de faire ce que nous voulons de ces 60 milliards, c'est un impôt" mais "nous allons poursuivre les discussions. (...) En attendant, nous allons reprendre la perception de cette taxe sous notre responsabilité. Je propose qu'on crée un fonds des revenus de cette taxation", a-t-il ajouté.
En mai 2010, l'Etat sénégalais avait institué, par décret, un système de contrôle et de tarification des communications téléphoniques entrantes à compter du 1er août. La gestion des appels entrants avait été confiée pour cinq ans à la société américaine Global Voice. Le contrat devait apporter au Sénégal 5 milliards de FCFA par mois.
Cet accord avait été décrié par l'opérateur historique des télécommunications du pays - la Sonatel - jusqu'alors détenteur du monopole en la matière--, mais aussi par l'opposition et les consommateurs, arguant tous de risques de fraudes et de hausse des prix des appels internationaux.