Jo Diop, Madieye Mbodj et Hawa Dia Thiam, trois responsables de Yoonou Askan wi
ès l’entame de l’entretien, Jean Dièye, ancien responsable de la fédération And Jef Pads de Guédiawaye, aujourd’hui un des caciques de Yonou Askanwi dans la banlieue, indique que les germes de la crise étaient visibles depuis longtemps. « Il faut rappeler que Decroix a toujours été favorable à l’entrée de And Jef dans un gouvernement d’union. Déjà du temps de Diouf, il défendait une telle position mais en raison du fait qu’il était minorisé, son idée n’a pas pu dicter la conduite du parti », souligne-t-il tout en précisant que Decroix ne fait pas partie des militants de la clandestinité.
« Decroix est en train de bluffer car les fédérations qu’il réclame n’existent pas. AJ/PADS n’a jamais eu de fédération dans les villes où il réclame la majorité. De toute façon, l’avenir d’And Jef/PADS c’est Yonou-Askan Wi. Les valeurs authentiques qui faisaient le succès du Folli continuent d’être défendues par Yonou askanwi», a ajouté M Dièye.
A sa suite, Yankhoba Sadio a rappelé les circonstances de l’exclusion des animateurs du courant Yonou Askanwi. Selon lui, Mamadou Diop Decroix était l’un des plus grands pourfendeurs des amis de Madieye Mbodji. Documents à l’appuie, M. Seydi expose les motifs de l’exclusion de la sensibilité Yonou Askanwi.
«Quand il s’était agi d’exclure Yonou Askanwi, Decroix était en première ligne. Il clame aujourd’hui que seul le congrès peut l’exclure du Parti. C’est inexact : autant il a pu nous exclure, autant son exclusion d’aujourd’hui est légale », note M. Sadio.
Et d’ajouter : « pourquoi a-t-il attendu d’être exclu pour invoquer les statuts du parti. Ce sont ces mêmes statuts qu’il avait poussé Landing à utiliser dans le processus d’exclusion des membres de Yonou Askanwi ».
"Landing a trop laissé faire Decroix"
A l’en croire, Mamadou Diop Decroix n’a reçu que la monnaie de sa pièce. En ce qui concerne Landing Savané, il estime que c’est son épée qui s’est retourné contre lui.
« Landing a trop laissé faire Decroix. Pourtant, moi qui suis membre d’And Jef depuis les années de clandestinité, je peux témoigner que c’est dommage qu’on en soit arrivé là », regrette Jean Dièye.
Bella Sané, membre de Yonou Askanwi comme ses camarades, abonde dans le même sens. Pour lui, Mamadou Diop Decroix a réussi dans sa mission qui consistait à détruire Aj. « Decroix avait un agenda caché. Pour lui, il s’agissait de soumettre And Jef au Sopi ou de le détruire. Plus tranché que ses congénères, il relève qu’il ne serait pas étonnant qu’une histoire d’argent soit à la base de ce conflit. Fustigeant l’embourgeoisement des leaders « follistes » qui, au contact du pouvoir, ont complètement troqué leurs convictions.
Militant de And/Jef depuis le début des années 1980, M. Sané offre le profil d’un révolutionnaire attaché aux idéaux du socialisme démocrate. « Nous avons tourné la page And/ Jef, l’avenir appartient à Yonou Askanwi. Nous déplorons ce qui est arrivé car nous avons sacrifié une partie de notre vie à défendre des idéaux que les dirigeants du Parti ont échangé contre des prébendes », conclut-il.
Mame Coumba Diop pressafrik.com
ès l’entame de l’entretien, Jean Dièye, ancien responsable de la fédération And Jef Pads de Guédiawaye, aujourd’hui un des caciques de Yonou Askanwi dans la banlieue, indique que les germes de la crise étaient visibles depuis longtemps. « Il faut rappeler que Decroix a toujours été favorable à l’entrée de And Jef dans un gouvernement d’union. Déjà du temps de Diouf, il défendait une telle position mais en raison du fait qu’il était minorisé, son idée n’a pas pu dicter la conduite du parti », souligne-t-il tout en précisant que Decroix ne fait pas partie des militants de la clandestinité.
« Decroix est en train de bluffer car les fédérations qu’il réclame n’existent pas. AJ/PADS n’a jamais eu de fédération dans les villes où il réclame la majorité. De toute façon, l’avenir d’And Jef/PADS c’est Yonou-Askan Wi. Les valeurs authentiques qui faisaient le succès du Folli continuent d’être défendues par Yonou askanwi», a ajouté M Dièye.
A sa suite, Yankhoba Sadio a rappelé les circonstances de l’exclusion des animateurs du courant Yonou Askanwi. Selon lui, Mamadou Diop Decroix était l’un des plus grands pourfendeurs des amis de Madieye Mbodji. Documents à l’appuie, M. Seydi expose les motifs de l’exclusion de la sensibilité Yonou Askanwi.
«Quand il s’était agi d’exclure Yonou Askanwi, Decroix était en première ligne. Il clame aujourd’hui que seul le congrès peut l’exclure du Parti. C’est inexact : autant il a pu nous exclure, autant son exclusion d’aujourd’hui est légale », note M. Sadio.
Et d’ajouter : « pourquoi a-t-il attendu d’être exclu pour invoquer les statuts du parti. Ce sont ces mêmes statuts qu’il avait poussé Landing à utiliser dans le processus d’exclusion des membres de Yonou Askanwi ».
"Landing a trop laissé faire Decroix"
A l’en croire, Mamadou Diop Decroix n’a reçu que la monnaie de sa pièce. En ce qui concerne Landing Savané, il estime que c’est son épée qui s’est retourné contre lui.
« Landing a trop laissé faire Decroix. Pourtant, moi qui suis membre d’And Jef depuis les années de clandestinité, je peux témoigner que c’est dommage qu’on en soit arrivé là », regrette Jean Dièye.
Bella Sané, membre de Yonou Askanwi comme ses camarades, abonde dans le même sens. Pour lui, Mamadou Diop Decroix a réussi dans sa mission qui consistait à détruire Aj. « Decroix avait un agenda caché. Pour lui, il s’agissait de soumettre And Jef au Sopi ou de le détruire. Plus tranché que ses congénères, il relève qu’il ne serait pas étonnant qu’une histoire d’argent soit à la base de ce conflit. Fustigeant l’embourgeoisement des leaders « follistes » qui, au contact du pouvoir, ont complètement troqué leurs convictions.
Militant de And/Jef depuis le début des années 1980, M. Sané offre le profil d’un révolutionnaire attaché aux idéaux du socialisme démocrate. « Nous avons tourné la page And/ Jef, l’avenir appartient à Yonou Askanwi. Nous déplorons ce qui est arrivé car nous avons sacrifié une partie de notre vie à défendre des idéaux que les dirigeants du Parti ont échangé contre des prébendes », conclut-il.
Mame Coumba Diop pressafrik.com