Dans la commune de Keur Mousseu, c’est l’implantation d’une poissonnerie dont les travaux sont en cours, qui fait sortir certaines populations de leurs gonds. Et pour montrer la désapprobation des populations, le collectif a mis en place, pour combattre le projet déposé sur la table de l’autorité administrative, une pétition de 1 000 signatures, nous dit le journal « L’As ».
Lors d’un point de presse tenu hier à Keur Mousseu, Ndiassé Kaïré, membre de l’association And Defar Keur Mousseu, porte-parole du jour du collectif, a laissé entendre que la poissonnerie viole les dispositions du code de l’environnement et des droits des populations de la localité.
Il ajoute : « Lorsque nous avons été informés du démarrage des travaux, nous avons essayé d’avoir les renseignements nécessaires auprès de qui de droit. C’est ainsi que nous nous sommes interrogés sur la nature de l’entreprise, de ses activités et de la dangerosité de celles-ci ».
Il note que ces investigations ont permis de se rendre compte qu’il s’agit d’une entreprise dangereuse pour la santé des populations et pour l’environnement. Beaucoup d’experts ont informé que ladite entreprise fait partie des installations classées qui présentent un danger pour les populations, la sécurité et la salubrité publique et privée, mais aussi la commodité de voisinage. Il s’y ajoute qu’elles nécessitent des règles rigoureuses qui n’ont pas été respectées par le promoteur.
Il souligne qu’avant toute implantation, il fallait avoir une autorisation de construction délivrée par le ministre de l’Environnement, ce qui n’est pas le cas. D’ailleurs, ladite autorisation est assujettie à beaucoup de conditions. Parmi ces conditions, il y a la nécessité d’installer l’usine au moins à 500 mètres des habitations, or les chantiers de la poissonnerie se trouvent au cœur d’un quartier de Keur Mousseu, à 3 ou 4 mètres de la route principale.
Il s’y ajoute qu’il devrait y avoir une enquête publique diligentée par le gouverneur de la région de Thiès, le dossier devant être sanctionné par un avis favorable du Conseil municipal, ce qui n’a jamais été notifié.
D’après lui, l’étude d’impact environnemental a été biaisée, pour la simple raison que l’acte fondamental de ce processus n’a pas été posé, en l’occurrence l’audience publique.
Pourtant, dit-il, ladite audience donnerait l’occasion aux populations de mieux s’imprégner du dossier, de connaître les tenants et les aboutissants de ce projet et de donner leurs observations et recommandations.
Il poursuit : « Nous avons saisi le Maire de Keur Mousseu en tant qu’autorité locale, pour avoir les bonnes informations, mais il était incapable de donner des renseignements fiables par rapport à l’implantation de cette usine. Ce silence est considéré comme un silence complice ».
D’autre part, Il annonce l’ouverture d’une procédure judiciaire contre cette implantation. « Les autorités de ce pays sont averties, si le problème n’est pas réglé dans les meilleurs délais, les populations prendront personnellement en charge le combat pour exiger l’arrêt des travaux, avec une possibilité de confrontation avec le promoteur», prévient-il.
Pour parer à toutes les éventualités regrettables, il a demandé à toutes les autorités, tous les services impliqués, d’intervenir, pour que les droits des populations soient rétablis.
En tout cas, dit-il, il est clair que si l’usine est implantée, toutes les populations seront malades dans un proche avenir à cause de la pollution de l’air, de l’insécurité, car la proximité du site avec la route principale porte d’énormes risques d’accidents de la circulation.
« Si le promoteur est aussi riche pour manipuler des gens, il sera très faible devant la détermination des populations », conclut-il.
Lors d’un point de presse tenu hier à Keur Mousseu, Ndiassé Kaïré, membre de l’association And Defar Keur Mousseu, porte-parole du jour du collectif, a laissé entendre que la poissonnerie viole les dispositions du code de l’environnement et des droits des populations de la localité.
Il ajoute : « Lorsque nous avons été informés du démarrage des travaux, nous avons essayé d’avoir les renseignements nécessaires auprès de qui de droit. C’est ainsi que nous nous sommes interrogés sur la nature de l’entreprise, de ses activités et de la dangerosité de celles-ci ».
Il note que ces investigations ont permis de se rendre compte qu’il s’agit d’une entreprise dangereuse pour la santé des populations et pour l’environnement. Beaucoup d’experts ont informé que ladite entreprise fait partie des installations classées qui présentent un danger pour les populations, la sécurité et la salubrité publique et privée, mais aussi la commodité de voisinage. Il s’y ajoute qu’elles nécessitent des règles rigoureuses qui n’ont pas été respectées par le promoteur.
Il souligne qu’avant toute implantation, il fallait avoir une autorisation de construction délivrée par le ministre de l’Environnement, ce qui n’est pas le cas. D’ailleurs, ladite autorisation est assujettie à beaucoup de conditions. Parmi ces conditions, il y a la nécessité d’installer l’usine au moins à 500 mètres des habitations, or les chantiers de la poissonnerie se trouvent au cœur d’un quartier de Keur Mousseu, à 3 ou 4 mètres de la route principale.
Il s’y ajoute qu’il devrait y avoir une enquête publique diligentée par le gouverneur de la région de Thiès, le dossier devant être sanctionné par un avis favorable du Conseil municipal, ce qui n’a jamais été notifié.
D’après lui, l’étude d’impact environnemental a été biaisée, pour la simple raison que l’acte fondamental de ce processus n’a pas été posé, en l’occurrence l’audience publique.
Pourtant, dit-il, ladite audience donnerait l’occasion aux populations de mieux s’imprégner du dossier, de connaître les tenants et les aboutissants de ce projet et de donner leurs observations et recommandations.
Il poursuit : « Nous avons saisi le Maire de Keur Mousseu en tant qu’autorité locale, pour avoir les bonnes informations, mais il était incapable de donner des renseignements fiables par rapport à l’implantation de cette usine. Ce silence est considéré comme un silence complice ».
D’autre part, Il annonce l’ouverture d’une procédure judiciaire contre cette implantation. « Les autorités de ce pays sont averties, si le problème n’est pas réglé dans les meilleurs délais, les populations prendront personnellement en charge le combat pour exiger l’arrêt des travaux, avec une possibilité de confrontation avec le promoteur», prévient-il.
Pour parer à toutes les éventualités regrettables, il a demandé à toutes les autorités, tous les services impliqués, d’intervenir, pour que les droits des populations soient rétablis.
En tout cas, dit-il, il est clair que si l’usine est implantée, toutes les populations seront malades dans un proche avenir à cause de la pollution de l’air, de l’insécurité, car la proximité du site avec la route principale porte d’énormes risques d’accidents de la circulation.
« Si le promoteur est aussi riche pour manipuler des gens, il sera très faible devant la détermination des populations », conclut-il.