(Ottawa) La crainte de l’éclatement d’un conflit armé en Ukraine pousse le gouvernement canadien à rapatrier les membres de la famille de diplomates en poste en sol ukrainien.
Affaires mondiales Canada en a fait l’annonce mardi matin par voie de communiqué.
« En raison du déploiement militaire russe actuel et des activités déstabilisantes en Ukraine et dans les environs, nous avons pris la décision de retirer temporairement les enfants de moins de 18 ans des employés canadiens de l’ambassade ainsi que les membres de leur famille qui les accompagnent », lit-on dans la déclaration du ministère.
« Les fonctionnaires d’Affaires mondiales Canada et de l’ambassade du Canada en Ukraine à Kiev continueront à suivre la situation », est-il aussi écrit dans ce communiqué, où l’on spécifie que « la sécurité des Canadiens, de notre personnel et de leurs familles à nos missions à l’étranger est notre priorité absolue ».
À cette mesure s’ajoute un avertissement de voyage visant l’Ukraine.
« Évitez tout voyage non essentiel en Ukraine en raison des menaces actuelles de la Russie et de son déploiement militaire dans le pays et dans les environs. Si vous êtes en Ukraine, vous devriez évaluer si votre présence est essentielle », conseille Ottawa aux voyageurs.
En annonçant le rapatriement des familles de diplomates, le Canada emboîte le pas à certains de ses alliés, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, ce qui a été accueilli avec circonspection par le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui a invité à ne pas « dramatiser ».
Les autorités ukrainiennes ont elles aussi jugé la décision de Washington concernant leur représentation diplomatique « prématurée » et « excessive ». De son côté, Moscou a dénoncé une « hystérie » et accusé les États-Unis et l’OTAN « d’exacerber les tensions par des annonces et des actions concrètes ».
D’autres mesures à suivre ?
Le Canada continue par ailleurs d’étudier l’option d’expédier des armes à Kiev, là encore, pour emboîter le pas à Washington et Londres. Le conseil des ministres, qui est en retraite virtuelle fermée jusqu’à mercredi, se penche sur ce dossier.
Le gouvernement Trudeau se penche aussi sur la possibilité de gonfler les rangs des quelque 200 soldats qui sont en sol ukrainien pour la mission de formation Unifier, ainsi que sur la prolongation de cette opération venant à échéance en mars.
À ce sujet, l’annonce est possiblement télégraphiée par un extrait de la lettre de mandat de la ministre de la Défense, Anita Anand, où il est écrit qu’elle devra « augment[er] le soutien du Canada à l’Ukraine par l’entremise de l’opération Unifier ».
Le Pentagone a placé jusqu’à 8500 militaires en état d’alerte élevée, a annoncé lundi son porte-parole, John Kirby. Ce niveau d’alerte permet de préparer les troupes à être prêtes à partir en cinq jours plutôt que dix. Ces troupes interviendraient dans les pays de l’OTAN en Europe orientale, mais pas en Ukraine.
Affaires mondiales Canada en a fait l’annonce mardi matin par voie de communiqué.
« En raison du déploiement militaire russe actuel et des activités déstabilisantes en Ukraine et dans les environs, nous avons pris la décision de retirer temporairement les enfants de moins de 18 ans des employés canadiens de l’ambassade ainsi que les membres de leur famille qui les accompagnent », lit-on dans la déclaration du ministère.
« Les fonctionnaires d’Affaires mondiales Canada et de l’ambassade du Canada en Ukraine à Kiev continueront à suivre la situation », est-il aussi écrit dans ce communiqué, où l’on spécifie que « la sécurité des Canadiens, de notre personnel et de leurs familles à nos missions à l’étranger est notre priorité absolue ».
À cette mesure s’ajoute un avertissement de voyage visant l’Ukraine.
« Évitez tout voyage non essentiel en Ukraine en raison des menaces actuelles de la Russie et de son déploiement militaire dans le pays et dans les environs. Si vous êtes en Ukraine, vous devriez évaluer si votre présence est essentielle », conseille Ottawa aux voyageurs.
En annonçant le rapatriement des familles de diplomates, le Canada emboîte le pas à certains de ses alliés, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, ce qui a été accueilli avec circonspection par le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui a invité à ne pas « dramatiser ».
Les autorités ukrainiennes ont elles aussi jugé la décision de Washington concernant leur représentation diplomatique « prématurée » et « excessive ». De son côté, Moscou a dénoncé une « hystérie » et accusé les États-Unis et l’OTAN « d’exacerber les tensions par des annonces et des actions concrètes ».
D’autres mesures à suivre ?
Le Canada continue par ailleurs d’étudier l’option d’expédier des armes à Kiev, là encore, pour emboîter le pas à Washington et Londres. Le conseil des ministres, qui est en retraite virtuelle fermée jusqu’à mercredi, se penche sur ce dossier.
Le gouvernement Trudeau se penche aussi sur la possibilité de gonfler les rangs des quelque 200 soldats qui sont en sol ukrainien pour la mission de formation Unifier, ainsi que sur la prolongation de cette opération venant à échéance en mars.
À ce sujet, l’annonce est possiblement télégraphiée par un extrait de la lettre de mandat de la ministre de la Défense, Anita Anand, où il est écrit qu’elle devra « augment[er] le soutien du Canada à l’Ukraine par l’entremise de l’opération Unifier ».
Le Pentagone a placé jusqu’à 8500 militaires en état d’alerte élevée, a annoncé lundi son porte-parole, John Kirby. Ce niveau d’alerte permet de préparer les troupes à être prêtes à partir en cinq jours plutôt que dix. Ces troupes interviendraient dans les pays de l’OTAN en Europe orientale, mais pas en Ukraine.