leral.net | S'informer en temps réel

Tentative de vol avec violence: Ndiaga Guèye écope de deux ans d'emprisonnement, dont deux mois ferme

Né en 1996 et frigoriste de son état, Ndiaga Guèye a été jugé et condamné ce mardi, à deux ans d'emprisonnement, dont deux mois ferme par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il a été reconnu coupable du délit de tentative de vol avec violence au préjudice de la jeune dame Oumy Barry, domiciliée à la Médina.


Rédigé par leral.net le Mardi 27 Mars 2018 à 17:38 | | 0 commentaire(s)|

Tentative de vol avec violence: Ndiaga Guèye écope de deux ans d'emprisonnement, dont deux mois ferme
D'après les déclarations de la partie civile, Oumy Barry, étudiante en hôtellerie qui n'a pas comparu à la barre, c'est de retour d'une visite de courtoisie auprès de sa sœur dans la matinée du 22 mars dernier, qu'elle a surpris le prévenu, Ndiaga Guèye dans sa chambre en train de fouiller dans ses bagages. C'est ainsi, dit-elle, qu'elle a crié « au voleur » pour alerter le voisinage.

Pris de peur, ce dernier lui donne une gifle, avant de prendre ses jambes à cou. Aussitôt ses colocataires qui ont volé à son secours, ont intercepté le malfrat avec un tournevis à la main au niveau des escaliers, avant de le conduire manu militari au Commissariat de Police de la Médina.

Cependant, devant les enquêteurs comme aujourd'hui à la barre, Ndiaga Guèye, la vingtaine, marié et père d'une fille, a nié les faits, avant de  présenter sa victime comme étant sa petite amie pour se tirer d'affaire.

« Oumy Barry raconte des contrevérités ! On s'est connu dans une boîte de nuit et depuis deux ans, on est en idylle. Le jour des faits, j'étais parti lui rendre visite. A ma grande surprise, je l'ai trouvée avec un autre homme dans sa chambre. C'est ainsi qu'il m'a intimé l'ordre de vider les lieux. Lorsque j'ai refusé d'obtempérer, elle m'a accusé gratuitement de vol, avant de me conduire à la Police. Même ma femme qui est dans cette salle, la connaît. Je ne l'ai ni giflé ni défoncé la porte de sa chambre », s'est-il défendu sans convaincre le juge de sa bonne foi.

Le parquet a par ailleurs, requis l'application de la loi.

Il sera suivi par Me Iba Mar Diop qui a plaidé à titre principal, le renvoi des fins de la poursuite sans peine ni dépens de son client. Et à titre subsidiaire, sa relaxe au bénéfice du doute.

Rendant son verdict, le juge a condamné le prévenu à deux ans d'emprisonnement, dont deux mois ferme.





Kady FATY Leral