Le Président français désapprouve la proposition des chercheurs Jean-Paul Mira et Camille Locht consistant à mener "une étude du vaccin Bcg en Afrique", pour lutter contre le Covid-19.
Alors que ces propos avaient heurté nombre d'Africains, le ministère français des Affaires étrangères avait réagi sans équivoque en condamnant l'acte. Outre cette sortie du quai D'Orsay, Emmanuel Macron a tenu à présenter ses excuses, sur Rfi.
"Je veux vraiment avoir un message d'amitié d'abord pour tous nos amis d'Afrique. Je le dis aussi, parce que vous l'avez évoqué : il ne faut pas avoir de catastrophisme. Et je veux le dire aussi parce que j'ai été frappé, comme vous, par des propos inconséquents qui ont été tenus par certains chercheurs français et ont blessé, à juste titre, nos amis africains. Et je veux ici les condamner avec beaucoup de force, et dire que la France n'a jamais considéré que l'Afrique était un lieu d'expérimentation de la médecine", coupe-t-il net.
"C'est aussi, poursuit Macron, pour cela que j'ai eu toutes ces précautions quand vous m'avez parlé de la chloroquine. On (en) est en France aux essais cliniques sur l'hydroxychloroquine-azithromycine. Donc ce qui est en France à l'essai clinique, chez mes amis, doit rester à l'essai clinique, et pas au niveau du traitement répandu. Je veux donc avoir ce message d'amitié et d'excuses, et je veux, à l'égard de tous nos compatriotes qui vivent à travers l'Afrique, avoir le même message d'amitié à l'égard aussi de tous vos collègues qui font ce beau métier d'informer."
Alors que ces propos avaient heurté nombre d'Africains, le ministère français des Affaires étrangères avait réagi sans équivoque en condamnant l'acte. Outre cette sortie du quai D'Orsay, Emmanuel Macron a tenu à présenter ses excuses, sur Rfi.
"Je veux vraiment avoir un message d'amitié d'abord pour tous nos amis d'Afrique. Je le dis aussi, parce que vous l'avez évoqué : il ne faut pas avoir de catastrophisme. Et je veux le dire aussi parce que j'ai été frappé, comme vous, par des propos inconséquents qui ont été tenus par certains chercheurs français et ont blessé, à juste titre, nos amis africains. Et je veux ici les condamner avec beaucoup de force, et dire que la France n'a jamais considéré que l'Afrique était un lieu d'expérimentation de la médecine", coupe-t-il net.
"C'est aussi, poursuit Macron, pour cela que j'ai eu toutes ces précautions quand vous m'avez parlé de la chloroquine. On (en) est en France aux essais cliniques sur l'hydroxychloroquine-azithromycine. Donc ce qui est en France à l'essai clinique, chez mes amis, doit rester à l'essai clinique, et pas au niveau du traitement répandu. Je veux donc avoir ce message d'amitié et d'excuses, et je veux, à l'égard de tous nos compatriotes qui vivent à travers l'Afrique, avoir le même message d'amitié à l'égard aussi de tous vos collègues qui font ce beau métier d'informer."