Invité de l'émission Europe 1 Dimanche soir d'hier 03 mai, Jean-Pierre Chevènement ancien ministre français justifie le viol des enfants Centrafricains par le fait que les conditions de travail des militaires français sont très difficiles et ceux-ci sont confrontés à des populations malheureuses, abandonnées.
Pour lui : "Il est clair que le fait de se trouver au contact des populations malheureuses, abandonnées peut favoriser les comportements de ce type''.
En gros, se retrouver face des populations malheureuses développe des instincts de violeurs.
Choquée par ce propos, la journaliste qui l'interviewe le recadre: " Quelque soit le contexte, pardonnez moi, aussi sombre soit-il et François Hollande l'a rappelé; il faut être implacable face à ce qui s'est passé".
Pour Chevènement, il faut laisser l'armée française au dessus de tout cela parce qu'elle rend beaucoup de services à l'Afrique: " Surtout, laissons l'armée française au dessus de tout cela parce que l'armée française rend beaucoup de services; elle s'acquitte avec beaucoup de professionnalisme des tâches qui lui sont confiées".
Le viol des femmes et des enfants africains est un phénomène qui date de très longtemps et qui a connu son apogée avec l'esclavage et la colonisation.
Dès 1632, le peintre flamand, Christiaen van Couwenbergh (1604-1667), réalisa un tableau que l'on peut retrouver fièrement exposé en France au musée de Strasbourg. Dans cette toile intitulée « le rapt de la négresse » ou « le viol de la négresse » deux jeunes Européens, nus, s'apprêtent à violer une noire.
L'actualité récente nous montre que l'habitude coloniale de violer des femmes et jeunes enfants africains est encore largement admise dans les mentalités françaises du XXIe siècle. Dans l'imaginaire de certains occidentaux, on peut encore violer la "négresse" en toute impunité. On comprend alors pourquoi Chevènement essaie de justifier le viol des enfants Centrafricains par les militaires français.
(Source : Cameroonvoice)
Pour lui : "Il est clair que le fait de se trouver au contact des populations malheureuses, abandonnées peut favoriser les comportements de ce type''.
En gros, se retrouver face des populations malheureuses développe des instincts de violeurs.
Choquée par ce propos, la journaliste qui l'interviewe le recadre: " Quelque soit le contexte, pardonnez moi, aussi sombre soit-il et François Hollande l'a rappelé; il faut être implacable face à ce qui s'est passé".
Pour Chevènement, il faut laisser l'armée française au dessus de tout cela parce qu'elle rend beaucoup de services à l'Afrique: " Surtout, laissons l'armée française au dessus de tout cela parce que l'armée française rend beaucoup de services; elle s'acquitte avec beaucoup de professionnalisme des tâches qui lui sont confiées".
Le viol des femmes et des enfants africains est un phénomène qui date de très longtemps et qui a connu son apogée avec l'esclavage et la colonisation.
Dès 1632, le peintre flamand, Christiaen van Couwenbergh (1604-1667), réalisa un tableau que l'on peut retrouver fièrement exposé en France au musée de Strasbourg. Dans cette toile intitulée « le rapt de la négresse » ou « le viol de la négresse » deux jeunes Européens, nus, s'apprêtent à violer une noire.
L'actualité récente nous montre que l'habitude coloniale de violer des femmes et jeunes enfants africains est encore largement admise dans les mentalités françaises du XXIe siècle. Dans l'imaginaire de certains occidentaux, on peut encore violer la "négresse" en toute impunité. On comprend alors pourquoi Chevènement essaie de justifier le viol des enfants Centrafricains par les militaires français.
(Source : Cameroonvoice)