« Je vais lancer les Tgp. Vous connaissez les trains à grande vitesse, mais cette fois-ci, je vais lancer les Très Grands Projets. Nous avons les financements de ces projets, que nous allons commencer immédiatement. Car, j’ai décidé de ne plus laisser cette jeunesse dans les conditions où elle se trouve aujourd’hui ». Ainsi parlait le président Wade. C’était à l’occasion de la clôture du Forum Banlieue Avenir (Foba), tenu au complexe Léopold S. Senghor les 17 et 18 novembre 2008. Abdoulaye Wade qui voulait « qu’il y ait dans chaque maison un jeune qui gagne quelque chose », décrétera même que, désormais, dans tous les grands projets de l’État, « 15 % des emplois iront aux jeunes de la banlieue ». Sur place il annonçait qu’il détenait par devers lui 400 emplois pour les jeunes de la banlieue et 50 bourses d’études. Depuis, à part la création de « l’Office nationale pour l’emploi des jeunes de la banlieue »(Onejban), rien.
« Le sous-emploi et le chômage des jeunes » sont devenus la règle. Trouver du travail est devenu l’exception. Un an après ses promesses,Wade semble avoir oublié. Les jeunes, non. Las d’attendre les banlieusards se concertent, pour fêter, à leur manière, « l’anniversaire ». Selon des sources proches de leurs milieux, ils peaufinent un plan pour « tromper la vigilance des forces de l’ordre », afin de se retrouver devant les grilles du palais pour rappeler à son locataire ses promesses de Pikine. Les forces de sécurité seraient au courant de ce qui se trame. Un dossier brûlant entre les mains du tout ministre de l’Intérieur Bécaye Diop, qui n’en dormirait plus. Par le passé, la « révolte » des marchands ambulants, qui avaient bravé les policiers, avait entraîné bien des révocations au sein du département que gérait à l’époque Ousmane Ngom, dont le limogeage du Directeur de la sûreté nationale, Léopold Diouf. Du côté de la présidence, on soupçonne l’opposition, réunie au sein de la coalition Benno siggil Senegaal d’être derrière la fronde qui se prépare. Mais, certains de ses responsables que nous avons joint ont déclaré être informé de ce qui se trame par nos soins. Des jeunes que nous avons rencontrés soutiennent, mordicus, qu’il n’y a « aucun politicien » derrière eux. La police cherche à en savoir davantage et à étouffer le poussin dans l’œuf. Mais, la question est de savoir comment ?
La Redaction XIBAR.NET
« Le sous-emploi et le chômage des jeunes » sont devenus la règle. Trouver du travail est devenu l’exception. Un an après ses promesses,Wade semble avoir oublié. Les jeunes, non. Las d’attendre les banlieusards se concertent, pour fêter, à leur manière, « l’anniversaire ». Selon des sources proches de leurs milieux, ils peaufinent un plan pour « tromper la vigilance des forces de l’ordre », afin de se retrouver devant les grilles du palais pour rappeler à son locataire ses promesses de Pikine. Les forces de sécurité seraient au courant de ce qui se trame. Un dossier brûlant entre les mains du tout ministre de l’Intérieur Bécaye Diop, qui n’en dormirait plus. Par le passé, la « révolte » des marchands ambulants, qui avaient bravé les policiers, avait entraîné bien des révocations au sein du département que gérait à l’époque Ousmane Ngom, dont le limogeage du Directeur de la sûreté nationale, Léopold Diouf. Du côté de la présidence, on soupçonne l’opposition, réunie au sein de la coalition Benno siggil Senegaal d’être derrière la fronde qui se prépare. Mais, certains de ses responsables que nous avons joint ont déclaré être informé de ce qui se trame par nos soins. Des jeunes que nous avons rencontrés soutiennent, mordicus, qu’il n’y a « aucun politicien » derrière eux. La police cherche à en savoir davantage et à étouffer le poussin dans l’œuf. Mais, la question est de savoir comment ?
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