Le député Thierno Aly Sy a démissionné de son poste, après avoir remplacé Abass Fall, récemment nommé ministre de l'Emploi. Cette démission intervient à la suite de la polémique générée par sa condamnation définitive, pour « abus de confiance ».
"Monsieur le Président,
Je vous informe par cette lettre, de ma décision de démissionner de mon mandat de député à l'Assemblée nationale. Je vous prie, Monsieur le Président, d'agréer l'expression de ma haute considération", a-t-il écrit dans une lettre adressée au président de l'Assemblée nationale.
Par arrêt numéro 46 en date du 17 novembre 2022, la Chambre pénale de la Cour suprême avait rejeté le pourvoi formé par Thierno Aly Sy contre l’arrêt numéro 319 du 24 août 2021 de la Cour d’appel. Ledit arrêt confirmerait la condamnation de Thierno Aly Sy à une peine de 3 mois assortie du sursis, pour abus de confiance et le paiement à la partie civile, notamment Patrice Calas Lopes Da Sylva, représentant la société Tdi, de la somme de 12 millions FCfa, rappelle "Libération".
Selon le journal, Thierno Aly Sy tombe ainsi sous le coup des articles 29 et 30 du Code électoral. En effet, l’article 29 stipule que ceux condamnés à une peine sans sursis ou avec sursis d’une durée supérieure à un mois, pour des délits comme l’abus de confiance, ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales. L’article 30 fixe la durée de cette exclusion des listes à cinq ans, c’est-à-dire jusqu’en 2027 concernant Thierno Aly Sy.
"Monsieur le Président,
Je vous informe par cette lettre, de ma décision de démissionner de mon mandat de député à l'Assemblée nationale. Je vous prie, Monsieur le Président, d'agréer l'expression de ma haute considération", a-t-il écrit dans une lettre adressée au président de l'Assemblée nationale.
Par arrêt numéro 46 en date du 17 novembre 2022, la Chambre pénale de la Cour suprême avait rejeté le pourvoi formé par Thierno Aly Sy contre l’arrêt numéro 319 du 24 août 2021 de la Cour d’appel. Ledit arrêt confirmerait la condamnation de Thierno Aly Sy à une peine de 3 mois assortie du sursis, pour abus de confiance et le paiement à la partie civile, notamment Patrice Calas Lopes Da Sylva, représentant la société Tdi, de la somme de 12 millions FCfa, rappelle "Libération".
Selon le journal, Thierno Aly Sy tombe ainsi sous le coup des articles 29 et 30 du Code électoral. En effet, l’article 29 stipule que ceux condamnés à une peine sans sursis ou avec sursis d’une durée supérieure à un mois, pour des délits comme l’abus de confiance, ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales. L’article 30 fixe la durée de cette exclusion des listes à cinq ans, c’est-à-dire jusqu’en 2027 concernant Thierno Aly Sy.