La gendarmerie s’est violemment affrontée aux ouvriers en grève des Ciments du Sahel (CDS). Pendant des heures, les travailleurs ont opposé une résistance farouche aux pandores avec des pierres faisant le décor du paysage rocailleux de Kirène (village abritant l’usine).
Profitant de la présence de la presse pendant les hostilités, les ouvriers ont révélé leurs conditions « misérables » de travail. « La grille salariale est comprise en 40.000 et 130.000 F et les heures supplémentaires restent impayées », renseigne un ouvrier. C’est pourquoi, même si la libération de leur camarade en détention préventive reste la priorité, les grévistes se disent également déterminés à poursuivre la lutte pour l’amélioration de leur traitement social.
La direction des CDS se dit ouverte aux négociations avec les travailleurs mais regrette de ne pouvoir influer sur la décision de justice puisque, fait-elle observer, « l’action judiciaire est mise en branle ».
Tout est parti d’un tract ayant circulé faisant état d’une mauvaise gestion des Ciments du Sahel (CDS), d’une surcharge d’horaires de travail (60 H la semaine au lieu de 40 H) sans paiement des heures supplémentaires, d’un non versement d’indemnités de congé encore moins de repos médical...
Ce « déballage » à l’interne, les responsables des CDS ont voulu le faire porter à un agent de sécurité cueilli par les gendarmes de Popenguine et mis au frais à Mbour.
Depuis l’arrestation de Saliou Ndiaye, l’usine tourne au ralenti s’il n’est pas carrément à l’arrêt. La chaine de production du ciment (produit fini) est bloquée : concasseur, four, broyeur de ciment et usine d’ensachage sont inactifs. Confrontée au risque d’une baisse sensible de sa production pendant ces quelques jours de grève, la cimenterie croit trouver la solution en recrutant dans les quartiers périphériques de la concurrente de Rufisque, la Société commerciale de ciment au Sénégal (Sococim industries).
Ferloo.com
Profitant de la présence de la presse pendant les hostilités, les ouvriers ont révélé leurs conditions « misérables » de travail. « La grille salariale est comprise en 40.000 et 130.000 F et les heures supplémentaires restent impayées », renseigne un ouvrier. C’est pourquoi, même si la libération de leur camarade en détention préventive reste la priorité, les grévistes se disent également déterminés à poursuivre la lutte pour l’amélioration de leur traitement social.
La direction des CDS se dit ouverte aux négociations avec les travailleurs mais regrette de ne pouvoir influer sur la décision de justice puisque, fait-elle observer, « l’action judiciaire est mise en branle ».
Tout est parti d’un tract ayant circulé faisant état d’une mauvaise gestion des Ciments du Sahel (CDS), d’une surcharge d’horaires de travail (60 H la semaine au lieu de 40 H) sans paiement des heures supplémentaires, d’un non versement d’indemnités de congé encore moins de repos médical...
Ce « déballage » à l’interne, les responsables des CDS ont voulu le faire porter à un agent de sécurité cueilli par les gendarmes de Popenguine et mis au frais à Mbour.
Depuis l’arrestation de Saliou Ndiaye, l’usine tourne au ralenti s’il n’est pas carrément à l’arrêt. La chaine de production du ciment (produit fini) est bloquée : concasseur, four, broyeur de ciment et usine d’ensachage sont inactifs. Confrontée au risque d’une baisse sensible de sa production pendant ces quelques jours de grève, la cimenterie croit trouver la solution en recrutant dans les quartiers périphériques de la concurrente de Rufisque, la Société commerciale de ciment au Sénégal (Sococim industries).
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