Vingt-quatre Docteurs en Pharmacie, constituant la première promotion de l’Unité de formation et de recherche (UFR) sciences de la santé de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), ont reçu leur parchemin, jeudi, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf.
Les premiers docteurs en pharmacie de l’UFR Santé de l’UIDT sont au nombre de 24, dont 11 filles et 13 garçons, issus de neuf nationalités.
Cette promotion pionnière porte le nom du professeur Cheikhna Sylla, ancien directeur de l’UFR et “artisan principal” du développement de cette filière à l’UIDT.
“i[Chers diplômés, vous êtes des pionniers, vous avez accepté de vous engager dans une formation naissante, encore en cours de structuration, avec tout ce que cela implique [en termes] de défis, d’incertitudes, mais aussi d’opportunités]i”, a lancé le ministre de l’Enseignement supérieur aux jeunes docteurs en pharmacie.
Formés à maîtriser les molécules et à écouter les patients
“La pharmacie n’est pas seulement qu’une discipline scientifique, c’est une vocation au service de la santé publique, elle demande rigueur, éthique, humanité”, a ajouté Abdourahmane Diouf.
Il a poursuivi : ”i[Vous avez été formés à maîtriser les molécules, mais aussi à écouter les patients. Vous avez étudié les interactions, les pathologies, les protocoles […] mais vous avez également appris l’importance du conseil, de la prévention, de l’accompagnement]i”.
“Vous exercerez peut-être dans une officine, à l’hôpital, dans l’industrie pharmaceutique, la recherche ou encore la santé publique, peu importe la voie que vous choisirez, n’oubliez jamais que vous êtes les garants de la qualité, de la sécurité et de l’éthique dans le circuit du médicament”, a insisté Abdourahmane Diouf.
En sus de ses conseils aux nouveaux diplômés, le ministre de l’Enseignement supérieur a salué le travail des enseignants chercheurs qui, “bien plus que des savoirs, ont transmis, des valeurs et ont su conjuguer excellence académique et bienveillance, innovation pédagogique et ancrage professionnel”.
”À vous maintenant d’écrire la suite”, a-t-il lancé, s’adressant encore aux membres de la première cohorte de l’UFR Santé de Thiès.
Selon le directeur de de cette Unité de formation et de recherche, le professeur Mamadou Lamine Cissé, les nouveaux récipiendaires sont “des pharmaciens compétents, capables de travailler dans les officines privées, les laboratoires d’analyse, l’auto-entreprenariat et la prise en charge des médicaments et les sciences physico-chimiques”.
Des débuts “très difficiles”
L’UFR Santé a ouvert ses portes en 2018, sa première promotion a terminé son cursus depuis 2024, mais la direction a voulu que “le maximum d’étudiants” soutiennent leur thèse, avant l’organisation de la cérémonie de sortie, selon le professeur Cissé.
Il a rappelé le début “très difficile” de cette expérience, lors l’UIDT a décidé de s’y lancer, en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui était alors la seule à former en pharmacie, même si “le besoin était là”.
L’autre difficulté était liée à la période de la Covid-19, même si l’établissement s’est, selon lui, montré “résilient”, avec l’enseignement à distance, qui a évité aux étudiants inscrits pendant cette période, un retard dans les enseignements.
Le responsable de l’UFR Santé s’est félicité de l’appui des autorités, pour rendre possible le déroulement des cours et des stages.
Il a saisi cette opportunité pour appeler l’État à élaborer un plan de recrutement d’enseignants, surtout en pharmacie, pour renforcer le personnel.
Il a aussi plaidé pour un soutien à la recherche, l’aménagement d’un jardin botanique et d’une animalerie, afin de mieux aider les chercheurs à publier des résultats de recherches concluants.
L’UFR des sciences de la santé compte 2.200 étudiants, répartis entre 24 nationalités et offre 21 formations diplômantes. Le volet pharmacie regroupe 229 étudiants, dont 76 garçons et 153 filles.
Aps
Les premiers docteurs en pharmacie de l’UFR Santé de l’UIDT sont au nombre de 24, dont 11 filles et 13 garçons, issus de neuf nationalités.
Cette promotion pionnière porte le nom du professeur Cheikhna Sylla, ancien directeur de l’UFR et “artisan principal” du développement de cette filière à l’UIDT.
“i[Chers diplômés, vous êtes des pionniers, vous avez accepté de vous engager dans une formation naissante, encore en cours de structuration, avec tout ce que cela implique [en termes] de défis, d’incertitudes, mais aussi d’opportunités]i”, a lancé le ministre de l’Enseignement supérieur aux jeunes docteurs en pharmacie.
Formés à maîtriser les molécules et à écouter les patients
“La pharmacie n’est pas seulement qu’une discipline scientifique, c’est une vocation au service de la santé publique, elle demande rigueur, éthique, humanité”, a ajouté Abdourahmane Diouf.
Il a poursuivi : ”i[Vous avez été formés à maîtriser les molécules, mais aussi à écouter les patients. Vous avez étudié les interactions, les pathologies, les protocoles […] mais vous avez également appris l’importance du conseil, de la prévention, de l’accompagnement]i”.
“Vous exercerez peut-être dans une officine, à l’hôpital, dans l’industrie pharmaceutique, la recherche ou encore la santé publique, peu importe la voie que vous choisirez, n’oubliez jamais que vous êtes les garants de la qualité, de la sécurité et de l’éthique dans le circuit du médicament”, a insisté Abdourahmane Diouf.
En sus de ses conseils aux nouveaux diplômés, le ministre de l’Enseignement supérieur a salué le travail des enseignants chercheurs qui, “bien plus que des savoirs, ont transmis, des valeurs et ont su conjuguer excellence académique et bienveillance, innovation pédagogique et ancrage professionnel”.
”À vous maintenant d’écrire la suite”, a-t-il lancé, s’adressant encore aux membres de la première cohorte de l’UFR Santé de Thiès.
Selon le directeur de de cette Unité de formation et de recherche, le professeur Mamadou Lamine Cissé, les nouveaux récipiendaires sont “des pharmaciens compétents, capables de travailler dans les officines privées, les laboratoires d’analyse, l’auto-entreprenariat et la prise en charge des médicaments et les sciences physico-chimiques”.
Des débuts “très difficiles”
L’UFR Santé a ouvert ses portes en 2018, sa première promotion a terminé son cursus depuis 2024, mais la direction a voulu que “le maximum d’étudiants” soutiennent leur thèse, avant l’organisation de la cérémonie de sortie, selon le professeur Cissé.
Il a rappelé le début “très difficile” de cette expérience, lors l’UIDT a décidé de s’y lancer, en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui était alors la seule à former en pharmacie, même si “le besoin était là”.
L’autre difficulté était liée à la période de la Covid-19, même si l’établissement s’est, selon lui, montré “résilient”, avec l’enseignement à distance, qui a évité aux étudiants inscrits pendant cette période, un retard dans les enseignements.
Le responsable de l’UFR Santé s’est félicité de l’appui des autorités, pour rendre possible le déroulement des cours et des stages.
Il a saisi cette opportunité pour appeler l’État à élaborer un plan de recrutement d’enseignants, surtout en pharmacie, pour renforcer le personnel.
Il a aussi plaidé pour un soutien à la recherche, l’aménagement d’un jardin botanique et d’une animalerie, afin de mieux aider les chercheurs à publier des résultats de recherches concluants.
L’UFR des sciences de la santé compte 2.200 étudiants, répartis entre 24 nationalités et offre 21 formations diplômantes. Le volet pharmacie regroupe 229 étudiants, dont 76 garçons et 153 filles.
Aps