En effet pendant la période de monopole médiatique, ces chanteurs cité , ont subi l'ostracisme en faveur de Youssou Ndourdont les chansons étaient diffusées en boucle sur l'unique chaîne de télé et de radio du Sénégal. Selon Première Ligne, Thione Seck par exemple a attendu dix ans après la création du Raam Daan en 1986, pour trouver enfin, à la faveur du pluralisme médiatique avec l'explosion de la bande FM, la notoriété avec la chanson "Mathiou". Ismael Lo et Baaba Maal, ont pour leur part, très tôt jeté leur dévolu sur une carrière internationale qui leur a réussi de fort belle manière. D'ailleurs ils sont les seuls musiciens sénégalais en ce moment à avoir signé avec un major(grande maison de disque). Omar Pène suivra plus tard ce chemin en se lançant dans l'acoustique et le jazz qui ont été en réalité, ses premiers amours avec sa bande de copains avec qui il avait formé le "Super Diamono"
Les ténors de la musique sénégalaise se sont ainsi frayé un autre chemin. Ni Dieu, ni roi du mbalax et pourtant ils portent haut le flambeau du Sénégal, avec d'autres sonorités du pays. Derrière eux, est née une autre génération de musiciens sénégalais qui refusent d’être enfermés dans le mbalax endiablé qui, presque 40 ans d'existence, ne parvient toujours pas à s'imposer au-delà des frontières sénégalaises et gambiennes. C'est le cas de Cheikh Lo, Souleymane Faye....
Les ténors de la musique sénégalaise se sont ainsi frayé un autre chemin. Ni Dieu, ni roi du mbalax et pourtant ils portent haut le flambeau du Sénégal, avec d'autres sonorités du pays. Derrière eux, est née une autre génération de musiciens sénégalais qui refusent d’être enfermés dans le mbalax endiablé qui, presque 40 ans d'existence, ne parvient toujours pas à s'imposer au-delà des frontières sénégalaises et gambiennes. C'est le cas de Cheikh Lo, Souleymane Faye....