L’affaire opposant la société Badersen Média au lead vocal de Raam Daan semble faire un effet boomerang. En effet, compte tenu des arriérés de loyers que doit Thione Seck pour la location de Penc Mi et qui sont estimés à plus de 16 millions de francs, selon le boss de Badersen, ce dernier lui a envoyé une assignation à expulsion. C’est le 28 janvier prochain que devant le Tribunal régional de Dakar, le juge du fond devra se prononcer sur cette affaire. Seulement, le lead vocal du Raam Daan qui n’entend pas se laisser faire, va envoyer une réplique. Et comment ? Thione a, à son tour, soulevé une assignation en expertise par le biais de son conseil Me Ousmane Sèye. Il estime avoir dépensé environ 400 millions de francs pour la réfection des locaux de la boîte Penc Mi. Ainsi, rien que pour la tapisserie, le patron de Raam Daan soutient avoir dépensé 13,6 millions de francs et pour le carrelage, plus de 6 millions de francs. Ainsi, sur la réplique de Ballago, c’est également dans une quinzaine de jours que le juge rendra sa décision. Par ailleurs, de source fiable, il s’avère que les deux parties semblent s’engager dans une voie de négociation. Cette voie, manifestement semble le mieux convenir au lead vocal de Raam Daan et à ses fans. Car, il se trouve que si jamais le juge de fond ordonne l’expulsion, Thione va devoir quitter les lieux en attendant l’assignation en expertise qu’il a sollicitée. Le chef de file du Raam Daan espère tout de même, au sortir de l’expertise pouvoir estimer exactement le montant investi pour la réfection de la boîte qui, il faut le reconnaître, a quand même beaucoup changé. Pour rappel, la société Badersen Média gère la boîte depuis bien longtemps pour le compte de la famille de Yves Badara Diagne. Badersen avait un bail avec un certain Bernard Ramel. Et ce dernier, plus tard va travailler en partenariat avec Thione à qui il va céder le contrat en Décembre 2008. Ainsi, cela va passer entre les mains de Thione qui va signer un contrat d’habitation et d’exploitation ; lequel contrat lui autorise à faire des réfections dans les locaux. Cependant, la société ne semble apparemment pas approuver le montant « surélevé » des dépenses effectuées par le patron du Raam Daan qui, malgré tout, peine à payer la location. Affaire à suivre.
Alassane DRAME l'asquotidien
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