"Nous demandons également en pré-condition la libération de deux des nôtres actuellement prisonniers des Espagnols", a-t-il ajouté. "Si ces conditions ne sont pas satisfaites, il n'y aura aucun accord", a souligné cette source, disant s'exprimer au nom du groupe qui détient le navire.
Le thonier géant Alakrana avait été capturé entre la Somalie et les Seychelles, avec 36 marins à son bord. Il a depuis été ramené par les pirates le long des côtes du centre de la Somalie, et mouille près du port d'Harardere, sous la surveillance de deux frégates de l'opération européenne anti-piraterie Atalante.
Deux Somaliens, âgés de 19 et 31 ans, soupçonnés d'avoir pris part à l'assaut du thonier, avaient été arrêtés par la marine espagnole peu après l'abordage, et ont depuis lors été ramenés et incarcérés en Espagne.
"La quantité de poissons qu'ils (les pêcheurs, ndlr) ont volés dans les eaux somaliennes représente bien plus que la somme que nous demandons (pour leur libération)", a affirmé le pirate Abdi Yare: "ils doivent payer cette somme sans condition" pour obtenir que le bateau et son équipage soient relâchés.
Les pirates justifient très souvent leurs actions par la pêche illégale qui serait pratiquée par les thoniers senneurs opérant dans ces eaux très poissonneuses de l'océan Indien. Relayées par les autorités somaliennes et des organisations écologistes locales, ces accusations sont formellement démenties par les pêcheurs et leurs armements.
L'Alakrana avait été intercepté à plus de 300 milles nautiques (550 km) des côtes somaliennes, bien au-delà des 200 milles (360 km) de la zone économique exclusive somalienne, selon l'armateur du navire, Echebastar Fleet, basé à Bermeo (Pays basque espagnol).
Le thonier compte 36 membres d'équipage: 16 Espagnols, 4 Ghanéens, 8 Indonésiens, 2 Ivoiriens, 2 Malgaches, trois Sénégalais, un Sécheyllois, toujours selon Echebastar Fleet.
Les pirates leur ont permis de téléphoner brièvement à leurs familles. "Nous allons tous très bien", avait déclaré à des médias espagnols le capitaine du thonier. Les otages seraient tous rassemblés dans le réfectoire du navire.
L'incident a relancé la polémique en Espagne sur la sécurité des thoniers senneurs travaillant dans la zone, qui réclament que des militaires espagnols puissent embarquer à bord de leurs navires, comme le font depuis juillet des fusiliers marins français pour protéger leurs collègues français.
Ces soldats français ont ouvert le feu à deux reprises ces cinq derniers jours et repoussé avec succès deux attaques de pirates présumés.
En avril 2008, un thonier espagnol avait été retenu par des pirates pendant six jours. Madrid n'a pas voulu confirmer des informations selon lesquelles une rançon de 1,2 million de dollars (825.000 euros) aurait été payée pour la libération du bateau.
Les pirates somaliens détiennent actuellement 4 navires étrangers et 111 marins, selon l'ONG Ecoterra International, qui suit les questions de piraterie dans le Golfe d'Aden et l'océan Indien.
Le thonier géant Alakrana avait été capturé entre la Somalie et les Seychelles, avec 36 marins à son bord. Il a depuis été ramené par les pirates le long des côtes du centre de la Somalie, et mouille près du port d'Harardere, sous la surveillance de deux frégates de l'opération européenne anti-piraterie Atalante.
Deux Somaliens, âgés de 19 et 31 ans, soupçonnés d'avoir pris part à l'assaut du thonier, avaient été arrêtés par la marine espagnole peu après l'abordage, et ont depuis lors été ramenés et incarcérés en Espagne.
"La quantité de poissons qu'ils (les pêcheurs, ndlr) ont volés dans les eaux somaliennes représente bien plus que la somme que nous demandons (pour leur libération)", a affirmé le pirate Abdi Yare: "ils doivent payer cette somme sans condition" pour obtenir que le bateau et son équipage soient relâchés.
Les pirates justifient très souvent leurs actions par la pêche illégale qui serait pratiquée par les thoniers senneurs opérant dans ces eaux très poissonneuses de l'océan Indien. Relayées par les autorités somaliennes et des organisations écologistes locales, ces accusations sont formellement démenties par les pêcheurs et leurs armements.
L'Alakrana avait été intercepté à plus de 300 milles nautiques (550 km) des côtes somaliennes, bien au-delà des 200 milles (360 km) de la zone économique exclusive somalienne, selon l'armateur du navire, Echebastar Fleet, basé à Bermeo (Pays basque espagnol).
Le thonier compte 36 membres d'équipage: 16 Espagnols, 4 Ghanéens, 8 Indonésiens, 2 Ivoiriens, 2 Malgaches, trois Sénégalais, un Sécheyllois, toujours selon Echebastar Fleet.
Les pirates leur ont permis de téléphoner brièvement à leurs familles. "Nous allons tous très bien", avait déclaré à des médias espagnols le capitaine du thonier. Les otages seraient tous rassemblés dans le réfectoire du navire.
L'incident a relancé la polémique en Espagne sur la sécurité des thoniers senneurs travaillant dans la zone, qui réclament que des militaires espagnols puissent embarquer à bord de leurs navires, comme le font depuis juillet des fusiliers marins français pour protéger leurs collègues français.
Ces soldats français ont ouvert le feu à deux reprises ces cinq derniers jours et repoussé avec succès deux attaques de pirates présumés.
En avril 2008, un thonier espagnol avait été retenu par des pirates pendant six jours. Madrid n'a pas voulu confirmer des informations selon lesquelles une rançon de 1,2 million de dollars (825.000 euros) aurait été payée pour la libération du bateau.
Les pirates somaliens détiennent actuellement 4 navires étrangers et 111 marins, selon l'ONG Ecoterra International, qui suit les questions de piraterie dans le Golfe d'Aden et l'océan Indien.