Selon la Chargée d’affaires de l’ambassade de la République populaire de Chine au Sénégal, qui co-présidait la cérémonie, Mme Guo Wei, « un pays qui ne possède pas un système informatique efficace n’est pas en mesure de se développer vite ».
« Ce bel outil nous permettra sans aucun doute d’atteindre nos objectifs de e-gouvernement par la fourniture de services prioritaires que le gouvernement a identifiés comme l’éducation, la santé et l’administration », a indiqué Abdourahim Agne.
« Pour le projet de l’éducation, la première phase permettra l’interconnexion de cinq universités à très haut débit, leur offrant ainsi la possibilité de mutualiser leurs ressources pédagogiques notamment grâce à la visioconférence et aux autres techniques d’enseignement à distance », a précisé M. Agne.
Il a révélé que pour le secteur de la santé, « des tests concluants de télédiagnostics de télémédecine ont été effectués entre le CHU de Fann de Dakar et l’hôpital régional de Saint-Louis (nord) en attendant la généralisation de tous les dispositifs à tous les hôpitaux régionaux ».
Selon lui, ce réseau permettra de partager les applications informatiques avec les différents services de tous les ministères jusqu’au niveau des capitales régionales, de généraliser le courrier électronique à tous les agents de l’Etat, de façon à accélérer les échanges en vue d’accroître l’efficacité du travail administratif et de réduire à terme les charges induites par les communications entre agents de l’administration publique.
Le ministre sénégalais a cependant insisté sur l’importance de la maintenance et de la continuité des services à travers le transfert des technologies par les Chinois et la formation d’un grand nombre de techniciens sénégalais.
Le directeur de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), Tidiane Seck, a dit de son côté, qu’il s’agira surtout pour l’Etat, à travers l’administration, « de gagner en temps, en papiers pour le bien des usagers que sont les citoyens, bref faire beaucoup avec peu de moyens grâce à l’outil informatique ».
D’un coût global de 50 millions de dollars soit environ 25 milliards de FCFA, ce réseau -lancé en décembre 2007 et bouclé en mars 2009- est le fruit de la coopération entre la République Populaire de Chine et le Sénégal, et connectera de 12 000 appareils téléphoniques à travers le pays.
Source : APA